Les Poupées d'Alexis Laipsker

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Poupées ?

   "Il s'agit de l'un des auteurs préférés du moment d'une amie fan de thrillers donc avant une éventuelle rencontre aux quais du polar, j'ai décidé de lui emprunter celui-ci."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Alors que deux policiers poursuivent des criminels dans la campagne provençale, ils vont découvrir par hasard la pire scène de leur carrière, six cadavres particuliers cachés dans une chapelle abandonnée..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Ça avait super bien commencé. On rentre tout de suite dans l'action, dans l'intrigue, l'écriture est tout ce que j'aime dans un polar, simple mais efficace, prenante, et ça ne s'est pas démenti jusqu'à la dernière page. J'ai également aimé les personnages. Pour le coup, j'aurais pu les trouver clichés : le flic baroudeur qui mange de la viande rouge et la jeune psychologue végétarienne, mais ils ne le sont pas. Ils sont bien campés et j'ai juste l'impression que l'auteur n'a pas cherché à faire original pour faire original, et c'est tant mieux. J'ai également adoré leurs dialogues, et l'humour qu'il y a entre eux qui vient alléger l'enquête difficile. Quel est donc ce 'mais' alors que vous sentez se profiler ? Mais... j'ai deviné le dénouement de l'intrigue au milieu du livre et c'est vraiment tôt pour ça. Non seulement, il n'y a plus de suspense mais en plus vous voyez maintenant toutes les ficelles mises en place pour vous surprendre sans succès. Et je pense d'ailleurs que si j'ai trouvé le noeud du problème, c'est à cause de l'utilisation d'un procédé que je n'aime pas du tout dans les romans policiers et malheureusement beaucoup trop à la mode. Même si j'avoue qu'il est utilisé intelligemment ici, j'ai vraiment hâte que les auteurs de polars passent à autre chose."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Aucune surprise du coup, donc forcément je suis un peu déçue de ma lecture mais il y avait beaucoup trop d'autres bons éléments pour que je n'ai pas envie d'essayer à nouveau. Je pense donc que je lirai la suite, ne serait-ce que pour le plaisir de retrouver les personnages."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

 

Alors, vous craquez pour "Les Poupées" ?

Pas de Pissenlits pour le Cadavre d'Andrea H. Japp

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pas de Pissenlits pour le Cadavre ?

   "J'ai déjà eu l'occasion de lire deux autres livres de l'auteur dans la même veine, j'étais donc rassurée par le fait qu'elle ne se contentait pas de surfer sur la mode des cosy mysteries, contrairement à ce que pourraient laisser penser la couverture et le titre très inspirés d'Agatha Raisin."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Chloé et Louise, amis de toujours, ouvrent un magasin de fleurs ensemble et tout se passe bien jusqu'à ce qu'elles retrouvent le pharmacien de la rue égorgé au milieu de leurs compositions..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Zéro alchimie. Je préfère le dire tout de suite. Est-ce que ça veut dire que c'est mauvais ? Non, mais ce n'était clairement pas pour moi. Ce n'est pas mon humour du tout, les deux héroïnes m'ont tapées sur les nerfs, surtout Chloé qui passent vraiment son temps à s'énerver pour rien et à engueuler tout le monde. Et j'ai même été déçue par l'enquête. Oui, parce que dans ce genre de roman, même si on ne s'attend pas à ce que ce soit du Agatha Christie, on a quand même bien envie de fureter par-ci, par-là un minimum. Ici, à part faire purement et simplement obstruction à l'enquête, je ne vois pas ce que font les personnages principaux. Je dirais également que j'ai trouvé plusieurs éléments complètement absurdes, comme l'histoire des colliers, ou cette pièce à conviction capitale que la police ne récupère pas, laissant Chloé, Louise et tout leur entourage s'en dépatouiller ! Ça aurait pu me faire rire ou seulement ne pas me gêner si j'avais apprécié le reste mais comme ce n'est pas le cas... Et notez bien que j'en suis navrée mais vraiment l'ensemble manque trop de subtilité pour moi. Je crois que les cosy anglais me correspondent mieux."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Vous savez quoi ? Je crois que l'assassin est le personnage que j'ai le plus apprécié de ce roman ! Je pense que d'autres tomes sont prévus mais ça s'arrêtera là pour moi."

 

    Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

Retrouvez toutes mes chroniques des livres d'Andrea H. Japp ICI

et pour découvrir d'autres chroniques de Cosy Mysteries, c'est par LÀ

 

Alors, vous craquez pour "Pas de Pissenlits pour le Cadavre" ?