Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

roman noir

  • Le Jardin de Hye-Young Pyun

    Imprimer
    • le jardin, hye-young pyun, roman coréen, roman noir, roman noir coréen, polar coréen, corée du sud, littérature coréenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Jardin ?

       "Ce roman faisait partie des premiers coréens que j'avais repérés en français mais il n'a pas été facile à trouver en librairie, j'ai donc mis un peu de temps à l'ajouter à ma collection désormais hors de contrôle."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Ogui se réveille à l'hôpital après un accident de voiture et dans les premiers temps, il ne peut bouger que les yeux. Il va devoir alors se résilier à dépendre entièrement des autres, que les décisions prises lui conviennent ou non d'ailleurs..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est l'exemple typique du livre dont il ne faut surtout pas lire la quatrième de couverture ! Qu'est-ce que ça peut m'agacer. Il est certain que l'accroche choisie par l'éditeur donne plus envie que mon propre résumé mais après, on attend les évènements promis pendant les deux tiers du livre. Alors oui, cette dernière partie inquiétante est la plus interessante du livre et oui, j'aurais aimé qu'elle débute plus tôt, mais au final, je pense que cette stratégie ne fait qu'expliquer les avis mitigés sur le roman. Et les deux premiers tiers sont loin d'être inintéressants, d'autant que le roman est court, ils nous permettent de prendre toute la mesure de l'horreur de ce qui arrive au personnage principal, ils nous donnent le temps de nous projeter, de nous interroger. C'est ce qui rend la suite aussi efficace, étrange et dérangeante finalement et qui en fait, il me semble, un 'domestic noir' réussi. Un bon choix de lecture pour la période d'Halloween si vous voulez mon avis."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Bien sûr, j'aurais aimé plus de réponses, une fin plus claire, plus nette, mais depuis que je lis des romans coréens je me suis habituée à ce flou presque systématique des dernières pages."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Le Jardin" ?

    Catégories : Lire et Frissoner 0 commentaire
  • La Théorie du Panda de Pascal Garnier

    Imprimer
    • la théorie du panda,pascal garnier,roman noir,ma courte pal,littérature française,bretagneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Théorie du Panda ?

       "Cette couverture frappante m'a tout de suite sautée aux yeux et l'avis de Madame Tapioca m'a convaincue de craquer. Avec un ou deux autres titres pour l'accompagner, ma Courte Pal était née."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Gabriel débarque dans cette petite ville de Bretagne et avec sa capacité à écouter, et à cuisiner pour les autres, il va très vite se lier d'amitié avec la réceptionniste, le patron du bar, un couple de passage... Tout ce que le lieu compte de gens paumés..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Dès les premières lignes, j'ai adoré l'écriture et ça ne se démentira pas. Elle nous offre des formules magnifiques, parfois percutantes, parfois poétiques, sans donner l'impression d'un style surtravaillé et on aimerait bien les lui piquer. 'Une pendule propose 17h18'. Même l'heure est incertaine dans ce court roman. Quant à l'histoire elle-même, je n'ai pas adhéré aux retours en arrière, où on frôle l'absurde parfois, avec cet homme qui mange son armoire par exemple, et certains restent inexpliqués jusqu'au bout mais j'ai aimé découvrir les vies des gens que croise notre héros, même si certains frôlent la caricature. J'aime ces petites choses, le quotidien, les destins tristes, la solitude, l'espoir. Les gens qui se lient et se soutiennent. Mais jamais je n'ai douté de la fin tragique à venir et jamais je n'ai été véritablement surprise par ce roman et ces différents rebondissements."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Mal, bien sûr. C'est indéniablement un roman noir efficace qui promène son ambiance glauque de la première à la dernière page mais en le refermant je reste malgré tout perplexe, pas certaine d'avoir ressenti quoi que ce soit finalement."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes les chroniques de ma Courte PAL, ICI

     

    Alors, vous craquez pour "La Théorie du Panda" ?

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire
  • La Femme de Gangnam de Lee Hong

    Imprimer
    • la femme de gangnam, roman noir, roman noir corée, Corée du Sud, littérature coréenne, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Femme de Gangnam ?

       "J'ai découvert ce titre, comme beaucoup d'autres titres coréens, grâce à la maison d'édition Decrescenzo, spécialiste de la Corée du Sud, et j'ai eu la chance de le recevoir de leur part."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Belle, riche, célèbre, Oh Mina a tout pour être heureuse. Mais à l'approche de ses 40 ans, alors qu'elle s'apprête à se remarier, un harceleur s'en prend à elle, un évènement qui pourrait bien tout changer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "L'une des choses que j'aime dans les dramas coréens, c'est que contrairement aux séries américaines pour lesquelles je peux vous raconter toute l'intrigue après avoir regardé les cinq premières minutes, je suis toujours surprise. C'est la même chose pour la littérature coréenne qui me sort de ma zone de confort et me bouscule. Mais j'aime ça, et je m'y attends même, j'ai donc beaucoup aimé ma lecture alors que ça n'aurait pas été le cas quelques années en arrière, je crois. Le roman est particulier, c'est certain. Il est découpé en quatre parties distinctes et commence avec une Mina adulte pour repartir une dizaine d'années en arrière à chaque fois. Quatre évènements de sa vie nous sont relatés et chaque épisode est passionnant mais attention, ils sont aussi pleins de non dits et de zones d'ombres et si vous attendez des réponses claires, vous allez être déçu. Pourtant, tout est là,  et en ce sens ce roman m'a fait pensé à Lemon. Pour moi, il ne s'agit pas comme certains romans occidentaux de fin ouverte où le lecteur peut imaginer ce qu'il veut, il s'agit de tout suggérer et de laisser le lecteur faire les liens. Nous n'y sommes pas habitués, et cela reste assez frustrant je l'admets, mais en même temps, cela fait partie de l'expérience. Et à l'heure où les nouvelles générations, bercées à l'IA, ne prennent plus la peine de développer leurs capacités de réflexion, je trouve ça particulièrement interessant et je me dis que c'est ça aussi le rôle de la littérature.

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Le quatrième évènement est relaté et puis... c'est tout. Pas de retour au présent comme je m'y attendais, pas de conclusion, pas de réponse. Il faudra vous contenter de ça. Une expérience à tenter si vous voulez mon avis."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "La Femme de Gangnam ?

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire