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shirley jackson

  • The Missing Girl de Shirley Jackson

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    • penguin modern, Shirley Jackson, the missing girl, journey with a lady, nightmareMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Missing Girl ?

       "J'ai plaisir à découvrir ces petites éditons Penguin Modern. Il s'agit ici du numéro 20 et le nom de Shirley Jackson m'a tout de suite attirée, ayant lu et aimé l'année dernière We Always Lived in the Castle."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "La première nouvelle nous raconte l'histoire du jeune fille qui disparaît soudainement et dont pas grand monde ne semble se soucier..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "L'ouvrage rassemble trois nouvelles et chacune m'a fait une impression très différente, ce qui montre bien l'étendue de la palette de l'auteur. J'ai bien aimé la première où l'on retrouve, comme dans la troisième d'ailleurs, le talent de Shirley Jackson pour instaurer une ambiance étrange, quelque chose d'un peu malsain. Mais elle comporte également sa dose d'humour et d'absurde, ce qui rétablit l'équilibre. La deuxième, plus légère, usant d'ironie, est sans hésiter celle que j'ai le plus aimé. Enfin, la dernière ne m'a pas emportée, il m'a manqué un sens, j'aime l'imaginaire mais seulement quand il mène quelque part et ici, seul un sentiment désagréable persiste. Bref, comme je le disais, trois expériences bien distinctes."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "De manière générale, je reste quand même un peu déroutée par cette lecture mais c'est là, j'ai l'impression, l'une des caractéristiques principales de l'oeuvre de l'auteur, ce côté un peu dérangeant qui nous laisse un arrière-goût étrange."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Shirley Jackson ICI

    et celles des Penguin Modern, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "The Missing Girl" ?

  • We Have Always Lived in the Castle de Shirley Jackson

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    • lecture d'halloween, roman noir, shirley jackson, we have always lived in the castle, nous avons toujours vécu au châteauMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec We Have Always Lived in the Castle ?

       "J'ai entendu parler de Shirley Jackson a plusieurs reprises en cherchant des lectures d'Halloween. Ses livres sont disponibles en français d'ailleurs mais je ne tombais jamais dessus en librairie. Finalement, j'ai craqué pour cette édition anglaise à la couverture assez parlante."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "La famille Blackwood a toujours vécu là mais jamais elle ne s'est abaissée à fréquenter les gens du village. Aujourd'hui, plus de six ans après le drame, les seuls membres restants de la famille, sont plus isolés que jamais, reclus dans leur maison, cachés aux yeux de tous..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Dès les premières pages, cet ouvrage est extrêmement addictif. Impossible de le lâcher. Il y a d'abord toute cette haine ressentie autour des héroïnes qui nous semble si injuste, et tout ces secrets que l'on devine à demi mais que l'on attend de nous voir révélés. À chaque fois que l'on pense que le récit ralentit, un nouvel évènement survient. Il n'y a aucun temps mort dans ce roman par ailleurs assez court. On se prend au jeu, on sait que quelque chose cloche et pourtant on reste aux côtés de deux soeurs Blackwood. C'est d'ailleurs essentiellement la narratrice, la plus jeune des deux, qui installe ce climat dérangeant. Sans cesse, je dois essayer de me rappeler qu'elle a dix-huit ans alors qu'elle parle et qu'elle agit comme une enfant de douze ans, comme si elle était restée bloquée à l'âge du drame..."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La révélation principale n'est absolument pas une surprise mais je ne suis pas sûre que l'auteur souhaitait qu'elle en soit une, tous les éléments étaient quand même assez clairement sous nos yeux. Après, je ne peux pas m'empêcher d'être un peu déçue par cette fin parce que je ne peux pas m'empêcher d'être une optimiste et d'espérer toujours mieux, toujours un peu plus."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "We Have Always Lived in the Castle" ?