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suicide

  • La Mort à Demi-Mots de Kim Young-Ha

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    • la mort à demi-mots, kim Young-ha, i have the right to destroy myself, littérature coréenne, suicide, Corée du Sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Mort à Demi-Mots ?

       "J'étais très attirée par le titre et la couverture anglaise mais comme je l'ai trouvé en français, je n'ai pas hésité à l'ajouter à ma pal, d'autant qu'il ne fait même pas deux cents pages."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Est-ce un crime de vouloir pousser les autres à mourir lorsque c'est ce qu'ils souhaitent également ? De leur révéler leur désir profond ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Puisque le roman commence par un avant-propos, je vais également commencer là. En général, je ne les lis pas d'ailleurs mais celui-ci explique pourquoi l'éditeur français a décidé de changer le titre de l'ouvrage qui, en coréen comme en anglais, est I have the right to destroy myself. J'ai trouvé la justification oiseuse au mieux, prétentieuse au pire. Je pense que l'auteur et sa maison d'édition d'origine restent les mieux placés pour savoir de quoi parle véritablement le roman tout de même...

       Quant à ma lecture, je suis assez mitigée. J'aimais l'idée de départ justement et j'ai trouvé le point de vue du narrateur vraiment très interessant mais les autres personnages sont creux et je n'ai ressenti aucune empathie pour eux là où leurs histoires auraient pu être extrêmement poignantes. Pour un texte aussi court, on s'attarde beaucoup sur des éléments qui n'ont pas d'importance je trouve et je n'ai pas du tout était happée par l'histoire. Le sujet m'interessant particulièrement, j'avais peut-être des attentes trop élevées mais je pense malheureusement que j'aurai oublié ce roman d'ici quelques temps."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "L'auteur a été traduit à de nombreuses reprises et plusieurs de ses autres romans m'attirent, j'en ai même déjà un dans ma pal, j'aurai donc l'occasion de tenter à nouveau l'expérience à ses côtés et de me faire une meilleure idée de ce qu'il propose et souhaite exprimer."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "La Mort à Demi-Mots" ?

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  • La Désinvolture est une Bien Belle Chose de Philippe Jaenada

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    • Philippe maenads, la désinvolture est une bien belle chose, kaki, suicide, seconde guerre mondiale, jeunesse perdueMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Désinvolture est une Bien Belle Chose ?

       "Sulak restera, avec la Petite Femelle également, l'un des plus gros coups de coeur de l'histoire de mon blog. Depuis, je lis tout ce qu'écrit Philippe Jaenada et j'ai eu la chance de recevoir celui-ci grâce à la Masse Critique Babelio."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Une jeune fille, peut-être 20 ans à peine, amoureuse, sublime, aurait sauté du balcon de sa chambre d'hôtel pour mourir sur le pavé et plus demi-siècle après l'auteur ne peut s'empêcher de se demander pourquoi..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Philippe Jaenada prévient dès le début, on ne savait rien, ou vraiment presque rien, de Kaki, s'il arrive à en faire un livre, vraiment, c'est un miracle, surtout après autant de temps. Sauf que Jaenada, on le sait, c'est le roi de la digression donc il arrive à en faire un livre mais on ne sait toujours rien de Kaki. Finalement, c'est surtout de sa bande qu'il nous parle, de ceux qui la connaissaient et l'entouraient, et de ce qu'ils ont vécu, du mal être de cette jeunesse dont la guerre a volé l'enfance, un sujet interessant également mais alors autant leur dédier cette histoire plutôt que de préciser qu'il est inutile de retenir tous les noms puisqu'ils ne sont pas le sujet. Avec ce si peu pourtant, il arrive quand même à nous émouvoir, comme toujours. Il est fort, très fort. Et puis moi, j'adore sa façon de décortiquer son enquête point par point, de nous détailler chacune de ses recherches minutieuses... Malgré tout, ici, ça reste trop peu pour que je puisse dire que j'ai vraiment apprécié ma lecture. Quand à son tour de France par les bords et par les bars, c'est comme toujours avec cet auteur aussi amusant que légèrement dérangeant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Bizarrement, si j'ai un peu peiné pendant ma lecture, j'en garde déjà, quelques semaines plus tard, plus d'un bon souvenir. C'est là tout son talent. Mais j'espère qu'un jour, il nous racontera à nouveau des destins comme ceux de Sulak et de Pauline Dubuisson."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Philippe Jaenada ICI

     

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