Daughter of the Moon Goddess de Sue Lynn Tan

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Daughter of the Moon Goddess ?

   "J'ai évidemment été attirée en premier lieu par cette couverture absolument sublime mais c'est suite à une recommandation de Miranda, dont ce n'est pas le genre de lecture habituel, que j'ai décidé de craquer..."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "La déesse de la Lune est prisonnière de son astre et elle y cache depuis toujours une fille, Xingyin. Mais pour ne pas être découverte, cette dernière doit quitter ce cocon familier et va alors se donner pour mission de libérer sa mère..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Malheureusement, entre le moment où je l'ai acheté et le moment où je l'ai lu, on est venu me dire à plusieurs reprises que ce livre était plutôt une déception. J'ai donc mis encore plus de temps à le sortir de ma PAL, avec appréhension, d'autant que c'est tout de même un petit pavé, écrit petit et en anglais. Peut-être que cela explique en partie pourquoi j'ai finalement été si agréablement surprise. Bien sûr, c'est un peu convenu et oui, on aurait pu se passer de certaines descriptions qui créent quelques longueurs mais d'un autre côté j'ai aimé cette façon de nous raconter le quotidien de la jeune fille, sur une assez longue période et non pas d'assister à des changements miraculeux du jour au lendemain comme c'est le cas habituellement. En avançant, je me suis même laissée surprendre par plusieurs rebondissements. En revanche, quelques éléments m'ont dérangée, l'histoire donnant vraiment l'impression que l'héroïne ne se bat pas pour le bon camps, mais je pense que c'est voulu, et que cet aspect-là sera traité dans le tome suivant. Enfin, je n'ai malheureusement pas accroché à l'histoire d'amour, ni au personnage du héros. S'il doit y avoir un point faible dans ce roman, pour moi, c'est celui-là et j'aimerais autant que Xingyin continue à tracer son chemin seule finalement."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "J'ai apprécié que l'autrice nous offre une vraie fin qui me permettra de ne pas lire la suite sans frustration. Parce que oui, c'est vrai, je n'ai pas aimé à ce point-là, surtout compte tenu du temps de lecture que cela mobilise. Dommage parce que tous ses romans sortis depuis ont des couvertures plus belles les unes que les autres."

 

    Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

 

Alors, vous craquez pour "Daughter of the Moon Goddess" ?

Les Enfants de l'Empire de Yudori

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Enfants de l'Empire ?

   "J'avais déjà repéré le premier album de Yudori grâce à sa superbe couverture mais l'histoire m'intéressait moins que celui-ci qui, en plus d'être tout aussi attirant, se déroule en Corée pendant l'occupation japonaise. Je remercie Delcourt pour l'envoi."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Arisa Jo est la plus jolie fille du lycée, elle est riche et elle est... moderne. Jun Seomoon, héritier d'une noblesse désargentée, dépend de la charité de Monsieur Jo et cohabite avec sa fille et lui. Une situation qui ne peut que créer des conflits ou des rapprochements..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Mon coup de foudre pour le visuel ne s'est pas démenti, le trait de Yudori est sublime et gracieux. On sent également son amour pour la mode, comme elle nous l'explique à la fin, à travers les tenues de ses héros. C'est un vrai plaisir de tourner chaque page.

   Côté histoire, si ce n'est pas le coup de coeur, c'est seulement parce qu'il s'agit d'un premier tome très introductif, dans lequel on apprend surtout à connaître les personnages et à comprendre le contexte. Il ne se passe donc pas encore grand chose côté histoire mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas hâte de lire la suite pour autant. J'espère juste qu'il n'y aura pas trop de tomes et qu'on n'attendra pas trop longtemps. Enfin, j'ai adoré les points culturels et historiques que l'autrice fait régulièrement au cours de son histoire et qui me paraissent essentiels, comme il me paraît essentiel de rappeler à quel point cette époque a été atroce et traumatisante pour les coréens, dont l'identité même était en danger, et que malgré l'attitude légère des héros, il ne faut pas oublier dans quel climat ils grandissent."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Trop vite, beaucoup trop vite. Je suis vraiment curieuse de voir évoluer nos deux héros dont on commence à ressentir les peurs et les failles. Ça s'annonce passionnant."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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Alors, vous craquez pour "Les Enfants de l'Empire" ?

Babel d'ABK

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Babel ?

   "Je suivais les aventures de l'Agence Sélène sur les réseaux sociaux, une agence littéraire, et j'étais très intriguée par ce texte. Quand j'ai vu en plus cette magnifique couverture, je n'ai pas pu résister."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Blue, Kolin, Alec et Mylo, vivent dans la zone six de Babel, l'une des plus défavorisées, mais ils ont bien l'intention d'en sortir grâce au Lightgame. Mais là où certains n'y voient qu'un jeu, d'autres en profitent pour essayer de renverser le pouvoir en place et les enjeux pourraient bien remettre en cause les idéaux des quatre jeunes gens..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "De manière générale, et même si ce n'est pas un coup de coeur, c'est une bonne dystopie, avec un univers qui en est indéniablement le point fort. Le Light Game est une invention à la fois originale et palpitante et qui mériterait même d'être encore plus développée. Les personnages également sont plutôt bien campés même si finalement mes préférés ne sont pas les quatre principaux (j'ai un coup de coeur particulier pour Léonide, que je trouve beaucoup plus profond). En revanche, j'ai trouvé que le début de l'histoire traînait un peu et j'ai été dérangée par le fait que tout tienne sur les secrets que les personnages ont les uns pour les autres. C'est un procédé qui ne m'emballe pas, une solution de facilité et d'ailleurs dès que les masques tombent, le roman prend une dimension autrement plus accrocheuse, il gagne immédiatement en épaisseur et les pages se tournent toutes seules jusqu'à la dernière. Enfin, j'aurais aimé qu'on ne retrouve pas absolument tous les éléments à la mode dans ce genre d'univers, à la fin c'était la surdose, d'autant que Babel n'en a pas besoin. "

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "J'ai aimé la fin, elle donne envie de découvrir la suite mais elle ne m'a surprise plus que ça et je crois qu'à force d'avoir lu qu'elle était incroyable, je m'attendais à autre chose."

 

    Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...