"C'est, comme très souvent, grâce à Miranda Mills que j'ai eu envie de découvrir ces mémoires. La campagne anglaise a, de toutes façons, presque toujours un attrait irrésistible sur moi."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"James Herriot était vétérinaire dans le Yorkshire au siècle dernier et nous relate ses aventures dans ce métier, depuis son premier poste d'assistant, dans les années 30..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai aimé tout ce que j'ai lu. C'est bien écrit et Herriot ne manque pas d'humour, et même de dérision, étant bien souvent lui-même au centre des scènes les plus ridicules. C'est le genre de chroniques qu'il serait vraiment amusant de lire chaque dimanche dans le journal, et qu'on aurait hâte de retrouver. Mais sous forme de livre, c'est tout de même plus ardu. Et assez répétitif. Le téléphone sonne au milieu de la nuit, le vétérinaire part soigner une vache chez un fermier bourru et accomplit des miracles ou se ridiculise, c'est selon. Parfois, il fait même les deux ! Les seules aventures qui sortent de ce schéma sont les disputes de son patron avec son frère et là aussi, on tourne assez vite en rond. J'ai donc fini par le poser pour ne le reprendre que plus tard, et finalement, après plus de 350 pages, James Herriot rencontre quelqu'un. Ce n'est pas que je tienne absolument à la romance dans toutes mes lectures, mais un livre avec un but, une évolution, donne tout de même plus envie de tourner les pages."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Le dernier tiers s'est lu tout seul et je suis ravie de ne pas avoir abandonné avant. J'ai hâte de découvrir maintenant l'adaptation mais je m'en contenterai également pour connaître la suite de l'histoire."
Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...