Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Chat du Bibliothécaire ?
"Les cosy mysteries se sont multipliés ces dernières années et malheureusement, on ne peut pas tous les lire, d'autant plus quand les tomes ne sortent qu'en semi-poches. Alors, lorsqu'une maison d'édition à la bonne idée de les éditer également au format poche, j'applaudis. Et je craque."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Charlie Harris est bibliothécaire dans le Mississippi. Il partage sa vie entre ses livres et son chat, Diesel, et héberge chaque année des étudiants chez lui. Lorsque l'un d'entre eux va se retrouver mêlé à l'enquête pour meurtre du célèbre auteur local, il va se sentir obligé d'intervenir...
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Il y a, indéniablement, dans ce premier roman, des maladresses d'écriture, beaucoup de petites répétitions et de détails qui auraient mérités d'être supprimés. Pour autant, ça ne m'a pas empêchée d'apprécier ma lecture. J'ai aimé l'ambiance de cette ville universitaire, tout ce qui tourne autour du livre bien sûr, et les différents personnages. J'ai été touchée par le héros et son histoire et la raison pour laquelle il se retrouve finalement mêlé à l'enquête change un peu de ce qu'on voit habituellement. Bien sûr, certains éléments ne sont pas très difficiles à deviner ou à anticiper mais pas tous. Et puis, il y a Diesel, qui se pavane tout au long du roman et suit son maître partout, un ajout non négligeable même s'il ne s'agit que d'une fantaisie qui n'apporte rien à l'intrigue."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"J'ai aimé la résolution de l'enquête, d'autant plus que je pensais que ce ne serait pas le cas. En revanche, j'ai trouvé la fin très abrupte et on ne sait rien d'un sujet pourtant central et qui est même le mobile du meurtre. Très frustrant donc. Je pense continuer la série pour le moment, parce qu'il y avait quand même plein de petites choses très chouettes, mais il évident que ce que j'ai pu excuser pour un premier volet deviendra vite insupportable si cela persiste au-delà."
Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...
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