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  • Là Où Rien ne Meurt d'Hervé de Moras et Franck Calderon

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    là où rien ne meurt, polar français, la bête noire, Robert laffont, Franck Calderon, Hervé de moras

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Là Où Rien ne Meurt ?

       "On nous promet un polar sentimental, qui se déroule à Nîmes de surcroît, cela aiguise ma curiosité. En plus, la couverture est joli et c'est la Bête Noire alors..."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Trois ans après, Paul ne se remet toujours pas de la disparition de sa femme et a décidé d'en finir avec cette vie sans intérêt. Mais alors qu'il s'apprête à enjamber le pont, son voisin l'appelle pour lui dire que l'on vient de retrouver un corps dans son jardin..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Les premiers chapitres nous aspirent littéralement à l'intérieur de cette histoire, sous des torrents d'eau, aux côtés d'un personnage plus que cabossé, tout prêt à se foutre en l'air. C'est plutôt une bonne entrée en matière. Ensuite, il y a le retour en arrière, l'enfance, les souvenirs et j'ai un peu décroché. Enfin, l'ésotérisme entre en jeu, en quelques sortes, puisqu'on y croit jamais vraiment, et là ça m'a franchement fatigué. Quand le héros revient enfin à un discours rationnel, l'intérêt pour l'histoire renait également et à partir de là, je ne l'ai plus lâché jusqu'à la dernière page."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "La fin est vraiment à la hauteur, les évènements qui se bousculent, l'enquête, les révélations... J'ai beaucoup aimé aussi le soin apporté au destin de chacun des personnages, en revanche il y a un peu trop d'histoires d'amour qui se profilent tout à coup : six personnages = trois couples. Point trop n'en faut !"

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de la Bête Noire ICI

    Catégories : Lire et Enquêter 2 commentaires
  • Le Roman Ivre d'Isabelle Stibbe

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    les passes-murailles, Robert laffont, isabelle stibbe, le roman ivre, les trois mousquetaires, dumas

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Roman Ivre ?

       "J'aime vraiment beaucoup cette collection des Passes-Murailles, autant son principe que ses réalisations. Il s'agit ici du cinquième opus et n'ayant eu qu'une seule déception au cours de mes quatre lectures précédentes, il m'a semblé que c'était une bonne raison de poursuivre ma découverte."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Un soir, en rentrant chez elle, Camille se fait agresser et se réveille dans les bras d'Athos, le héros des trois mousquetaires. Lorsqu'elle se retrouve enfin de nouveau dans son monde, son escapade ne lui semble pas moins réel pour autant et le phénomène va même se répéter..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Voilà donc ma deuxième déception. Il y a tellement de choses dans ce roman qu'il n'a plus ni queue ni tête. Nous avons l'histoire de Camille dans le présent, son métier d'avocate, son agression, son fiancé jaloux, puis Camille auprès d'Athos et suivant ses aventures et ça aurait été bien que ça s'arrête là. Malheureusement nous avons également des cours d'Histoire inutiles, des dialogues entre l'auteur et sa fille qui lit par-dessus son épaule, l'auteur qui s'adresse directement au lecteur... Non seulement aucun de ses éléments superflus ne m'a plus mais en plus, en si peu de pages, le récit principal se délite et se noie complètement au milieu du reste. Finalement, plus rien n'a d'importance et n'accroche l'intérêt du lecteur."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Le point positif c'est que les dernières lignes sont amusantes. Absurdes mais amusantes. En revanche, que l'auteur envisage que son héroïne épouse son fiancé après avoir ridiculisé ce personnage pendant tout le roman et nous avoir dépeint un homme d'une jalousie maladive, autant vous dire que ça m'a passablement énervée."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de la collection Les Passe-Murailles ICI

    Catégories : Lire et Imaginer 2 commentaires
  • Dans la Cave de Minette Walters

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    minette Walters, esclavage moderne, Angleterre, thriller psychologique, dans la cave

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Dans la Cave ?

       "J'ai été ravie d'apprendre que Robert Laffont allait publier cette auteure que j'aime bien mais dont les romans sont assez difficiles à trouver en français malheureusement. Je ne me suis donc pas faite prier pour lire celui-ci."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Depuis la disparition d'Abiola, la vie de Muna s'est améliorée. Les Songoli ont été obligé d'appeler la police pour retrouver leur petit garçon chéri et de la faire passer pour leur fille. Depuis, elle ne dort plus à la cave, M. Songoli ne vient plus la rejoindre la nuit et Mme Songoli ne peut plus la battre. Un changement du tout au tout auquel elle n'a pas l'intention de renoncer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Cette histoire est très différente des deux précédentes que j'ai lu (même si finalement les thèmes du racisme et de la différence sont souvent bien présents dans l'oeuvre de Minette Walters). De la première à la dernière ligne, nous ne sortons quasiment jamais de la maison des Songoli et l'atmosphère est de plus en plus pesante dans ce huit-clos terrible. Même si j'ai un peu regretté l'ambiance 'village anglais' que j'affectionne chez l'auteur, on rentre trop vite dans l'action pour se poser la moindre question. Page après page, nous découvrons l'histoire de Muna, de ce qu'elle a subi et il devient impossible de décrocher. On ne peut que se prendre d'affection pour cette enfant enlevée et maltraitée, s'émerveiller devant son intelligence, son ingéniosité et sa force de résistance. Et même quand elle va commencer à s'en servir à mauvais escient, il sera trop tard pour nous, trop difficile de lui en vouloir... Ce roman est terriblement efficace et parfaitement bien orchestré pour nous perdre."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Je suis un peu déçue par la fin. Comme toujours, j'aime bien que l'on m'apporte des réponses claires et ce flou m'agace. Mais l'auteur avait d'abord écrit une fin différente pour une précédente édition que l'on peut également lire ici et elle était franchement pire !"

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Minette Walters ICI

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire