"On a beaucoup entendu parler et vu sur les réseaux les deux premiers romans de l'autrice : Mamma Maria et Ciao Bella. J'étais donc intriguée et la sortie de ce troisième opus chez Robert Laffont a été pour moi l'occasion de la découvrir."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Luna se voit obligée de retourner à Naples, dans cette ville qu'elle pense détester, auprès d'un père qu'elle ne peut pardonner. Mais replonger dans ses souvenirs d'enfance et faire la paix avec le passé est peut-être exactement ce dont elle avait besoin."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"L'écriture est très simple (Serena Giuliano, italienne, écrit ses romans en français, il ne faut pas l'oublier), à la première personne, comme si Luna s'adressait directement à nous. Si la simplicité ne me gêne pas, le fait que certaines expressions que l'on n'utilise normalement qu'à l'oral soient ici retranscrites à l'écrit (et pas dans un dialogue, je veux dire), m'a légèrement chiffonnée. J'ai mis un petit peu de temps à rentrer dans le récit, pourtant très court, sûrement à cause des faux mystères qui le parsèment et qu'il n'est vraiment pas difficile de comprendre dès les premières pages. Mais sinon, c'est une jolie histoire bien sûr, avec des petites pépites et des petits moments de poésie par-ci, par-là, de jolies émotions, une ode à la ville de Naples. Et j'ai un vrai coup de coeur pour le personnage de Gina."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Pour moi la fin est "trop". Un an après, absolument tout le monde est heureux, amoureux et avec le métier parfait (ce que j'appelle le syndrome des frères Scott). N'en jetez plus... Ça reste une lecture sympathique, qui sera sûrement parfaite pour la plage cet été. Mais je ne suis pas sûre d'en garder un souvenir très marquant."
Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...