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corée du sud - Page 16

  • Les Enfants du Silence de Gong Ji-Young

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    • les enfants du silence,gong ji-young, picquier, passion corée, passion hanguk, littérature coréenne, Corée du Sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Enfants du Silence ?

       "Nombreuses sont les parutions coréennes des éditions Picquier qui m'intéressent, malheureusement beaucoup sont aujourd'hui épuisées ou introuvables alors lorsque l'une d'entre elles est disponible, je n'y réfléchis pas à deux fois."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Lorsqu'Inho prend son poste de professeur dans une école pour enfants sourds, il sent tout de suite que quelque chose ne va pas mais ce qu'il va découvrir ira bien au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le roman parlant d'enfants maltraités et étant inspiré de faits réels, je me doutais que ce serait une lecture difficile et, on ne va pas se mentir, ce fut le cas. Certains passages sont proprement insoutenables, j'en ai même pleuré, ce qui ne m'arrive que très rarement. Et puis vient la colère, d'abord face aux actes abominables qui sont commis, puis face à l'injustice. Mais malgré cela, c'est un récit magnifique, tout en pudeur et en poésie, que je ne regrette pas une seconde d'avoir lu et qui m'accompagnera très certainement pendant longtemps. J'ai aussi beaucoup aimé chaque personnage héroïque et la manière dont l'autrice n'embellit pas la vérité, n'essaye pas de faire des uns et des autres des modèles de perfection et de courage, ne cache aucune de leurs failles. C'est ce qui en fait un récit si humain."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Plus j'avançais, plus je craignais une fin plombante mais l'autrice a su insuffler ce qu'il faut d'espoir pour panser nos coeurs meurtris malgré un contexte écoeurant. Mon seul regret, c'est que l'éditeur n'ait pas jugé bon de joindre une note explicative. En effet, après la sortie du roman et son adaptation en film, l'indignation provoquée par ce récit a obligé la justice à rouvrir l'enquête, la fin de l'histoire reste donc manquante ici. Mais quelle belle leçon sur le pouvoir de la littérature."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Les Enfants du Silence" ?

  • Le Grand Magasin des Rêves de Lee Mi-Ye

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    • le grand magasin des rêves, lee mi-ye, littérature coréenne, feelgood coréen, feelgood book, Corée du Sud, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Grand Magasin des Rêves ?

       "C'est un livre que j'avais déjà repéré dans d'autres langues, proposant toutes de magnifiques couvertures, et que j'étais sur le point d'acheter en anglais quand j'ai appris, ô joie, qu'il allait sortir aux éditions Picquier. Et pour que j'achète un grand format, c'est que j'en avais vraiment très envie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Penny vient de décrocher un emploi au Grand Magasin des Rêves et elle n'a pas l'intention de gâcher sa chance. Elle nous entraîne avec elle dans la découverte de ce monde onirique et chatoyant..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Même si ce livre m'attirait énormément, j'avais peur de ne pas aimer, de me retrouver dans un univers sans cohérence, où l'absurde l'emporte... Si ce récit a bien un côté loufoque, il est, au contraire de ce que je craignais, parfaitement pensé. Comme tout bon roman feelgood, il vous offre deux niveaux de lecture et vous laisse choisir en fonction de vos envies, ou peut-être aussi du moment où vous lirez ce roman, jusqu'où vous souhaitez pousser votre réflexion. Il peut se lire très vite et se contenter de vous entourer de rêves et de réconfort mais il peut aussi vous apporter bien plus que cela. Quant à l'ambiance, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la série The Good Place et c'est loin d'être un défaut. Dollagoot est un nouveau Michael. La seule chose que je regrette, c'est que certains aspects ne soient pas plus développés comme la vie de Penny elle-même, et les passages sur la vie de ceux qui rêvent mais je pense que ça s'explique par le fait que le magasin est le véritable héros de ce roman. On comprend mieux d'ailleurs pourquoi la plupart des couvertures mettent en scène celui-ci mais si ce n'est pas le cas de la française, je trouve pour autant que ce qu'elle dégage correspond parfaitement à l'atmosphère du roman et ça, j'adore."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je ne sais pas si c'est un coup de coeur mais c'est un livre que je relirai avec plaisir et que je pourrais offrir autour de moi. Et une chose est certaine, j'espère vraiment que l'éditeur nous proposera la suite parce que je serais ravie de retourner au Grand Magasin des Rêves."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Le Grand Magasin des Rêves" ?

  • Brother's Keeper de Julie Lee

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    • brother's keeper,julie lee,corée du sud,corée du nord,passion hanguk,roman jeunesseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Brother's Keeper ?

       "La littérature jeunesse peut parfois être idéale pour aborder des sujets difficiles et j'ai été immédiatement attirée par l'histoire de ce frère et de cette soeur qui tentent de quitter la Corée du Nord. Avec en plus sa jolie couverture hivernale, c'était parfait pour mon calendrier de l'Avent."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "En 1950, alors que les deux Corée sont en guerre, la famille de Sora, comme des milliers d'autres, décide que c'est le moment d'essayer de passer au Sud. Mais lorsque la toute jeune fille va se retrouver seule dans la neige avec son petit frère, le périple va encore se compliquer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai vraiment beaucoup aimé ce récit plein de surprises. Tout d'abord, je ne m'attendais pas à ce que l'un des sujets principaux soit la place de la femme. Sora a du arrêter l'école pour s'occuper de ses petits frères alors même qu'elle adorait apprendre. Et seule dans la neige avec l'un d'entre eux, son rôle n'est pas tant de survivre que de le sauver. Toutes ces réalités, dont elle prend elle-même conscience tout au long du récit et qui la blessent profondément sont intelligemment traitées. C'est vraiment l'un des points forts du roman et j'adore quand un titre prend ainsi tout son sens.

       Pour le reste, je savais évidemment que l'aventure serait compliquée mais pour un récit jeunesse, je  l'ai trouvé beaucoup plus triste que ce à quoi je m'étais préparée. J'ai apprécié que l'autrice nous parle à la fin de sa propre famille et de son lien avec ce pan de l'histoire. Savoir que tout cela a existé, que des milliers de gens ont tenté ce périple mais que très peu y ont survécu, apporte une dimension supplémentaire des plus poignante. Bref, il ne s'agit pas d'une lecture légère et mieux vaut avoir quelques mouchoirs en réserve."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "C'est une jolie fin, qui ouvre des perspectives sur l'avenir, tout en gardant sa part de mélancolie. J'espère que j'aurai l'occasion de lire d'autres romans de Julie Lee."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Brother's Keeper" ?