"Toujours dans ma quête de romans coréens, et peut-être même plus particulièrement de thrillers coréens, qui correspondent davantage à mon genre de lectures, je suis tombée sur ce titre très attirant, avec une dimension psychologique qui ne pouvait que me séduire."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Un matin comme un autre, Yujin se réveille couvert de sang et découvre le corps de sa mère. Problème : impossible de se souvenir de la nuit passée. Avant d'appeler la police, il lui paraît indispensable de retracer les évènements de la veille..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"C'est un roman vraiment particulier. Yujin est le narrateur de l'histoire et pour remonter le fil de ses souvenirs, il ne va nous épargner aucun détail, aucun retour en arrière, aucune interrogation. Il ne faut donc pas être pressé de voir l'intrigue se dérouler. Une seule journée va s'écouler tout au long de ce récit et en même temps, toute une vie. Et si on s'y laisse prendre, si on s'intéresse un minimum à ce qu'il peut se passer dans le cerveau d'une personne, c'est juste fascinant. J'ai vraiment eu du mal à lâcher ce livre et j'ai trouvé que cet aspect était mené de façon magistrale. En revanche, j'ai déploré le manque de suspense. Je pense que c'est le résultat de plusieurs éléments combinés : la quatrième de couverture, les chroniques que j'ai pu lire et la construction du récit elle-même. Une chose est sûre, rien ne m'a vraiment étonnée et ça m'a quand même un peu manquée."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"J'ai vraiment aimé la fin qui, pour moi, est l'illustration même de ce qui me séduit tant dans les histoires coréennes, que ce soit dans certains romans ou dans certains dramas. Un sens du réel bien particulier, qui ne ressemble en rien à ce que j'ai pu voir ailleurs."
Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...
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