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robert laffont - Page 10

  • La Nuit a Dévoré le Monde de Martin Page

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Nuit a Dévoré le Monde ?

       "Je dois dire que je n'avais pas repéré ce livre à sa sortie mais par chance il vient d'être réédité, avec cette très belle couverture, à l'occasion de son adaptation au cinema. Entre temps, j'ai lu Je suis un Dragon, du même auteur, et j'étais vraiment curieuse de voir ce qu'il pouvait faire d'une fin du monde et d'une invasion de zombies."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Lorsqu'Antoine Verney se réveille avec la gueule de bois après une soirée chez une amie, le monde a changé. Pendant la nuit, une épidémie s'est répandue, transformant les humains en zombie et, totalement par hasard, il a survécu."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Avec Je suis un Dragon, j'avais aimé le décalage complet que l'on peut trouver entre le Pitch qui ressemble à celui d'un film Marvel, et la forme qui est celle d'un livre à la française, qui prend son temps et qui réfléchit. Ici, c'est de nouveau la même chose et vous seriez étonné de constater les belles réflexions que l'on peut trouver dans un livre qui parle de zombies ! Franchement, cette histoire en devient poétique. Cet homme seul face à la fin de l'humanité mais surtout face à ses pensées, qui fait le bilan de ce qu'il regrette et de toutes les choses qu'il ne regrette pas tant que ça et qui essaie juste de se recréer un monde avec un peu de sens. En plus, je me suis beaucoup retrouvée dans ce héros un peu décalé, qui s'est senti différent toute sa vie et qui l'est aujourd'hui plus que jamais mais qui décide d'en faire une force. Une lecture très prenante même s'il s'agit plus d'angoisses existentielles finalement que de celle de se faire dévorer par une horde de morts-vivants."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Sur le moment, je l'ai trouvé extrêmement frustrante, j'aurais voulu en savoir tellement plus, mais avec le recul je me rends compte qu'elle est juste ce qu'il faut."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez ma chronique de Je suis un Dragon, de Martin Page, ICI

    Catégories : Lire et Frissoner 0 commentaire
  • L'Appât de Daniel Cole

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Appât ?

       "J'ai hésité à lire la suite de Ragdoll, j'avais aimé le roman mais moins sa fin et en même temps, j'avais envie de retrouver les personnages et de savoir comment l'auteur arrivait à se sortir du micmac qu'il avait créé. Comme toujours, la curiosité a été la plus forte."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Des meurtres semblant avoir un lien avec l'affaire Ragdoll ont été commis à New-York et les agences gouvernementales américaines demandent l'aide d'Emily Baxter. Mais cette dernière, nouvellement promue inspecteur principal, n'a aucune envie que l'on regarde de trop près ce qu'il s'est passé quelques mois plus tôt..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Il y a beaucoup de petites choses qui m'ont agacées au cours de ma lecture et que je vais énumérer alors avant de vous induire en erreur et de vous donner une fausse impression, je voudrais préciser que c'est un super roman ! Une fois encore, nous avons une foule de rebondissements, des surprises, et des protagonistes extrêmement attachants et originaux. Ça se lit bien, vite, ça ne se dégonfle pas. J'ai peut-être même préféré celui-ci au précédent. Voilà, c'est dit, passons donc à tout ce qui m'a agacé. Pour les petits détails, d'abord, la quatrième de couverture qui nous prend clairement pour des cons en nous faisant croire quelque chose de complètement faux; ensuite, l'absence quasi totale de William Fawkes de cet opus alors que c'est pour lui qu'on lit cette suite et enfin, l'insistance de l'auteur sur les conséquences de ce qu'il s'est passé à la fin de Ragdoll sans jamais nous rappeler de quoi il s'agit, autant dire que vous avez intérêt à avoir une super mémoire. Voilà pour les petites choses mais plus dommage encore, alors que j'ai adoré ce que suggérait l'enquête à ses débuts, les liens avec l'affaire précédente, les meurtres en miroir, les messages laissés par le tueur, on dérape tout à coup dans le terrorisme à grande échelle et ça part dans tous les sens avec des dizaines et des dizaines de morts ! Même si c'était malgré tout bien fait, je déplore cette tendance chez l'auteur de thriller à vouloir toujours en faire trop..."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Pour ce qui est la fin de l'enquête, c'est tellement confus, que je ne suis pas sûre d'avoir compris la moitié de ce qu'il s'est passé. Une nouvelle fois, c'est le point faible de Daniel Cole. C'est comme s'il était soudain si pressé de tout nous révéler que tout s'embrouille et qu'il est dur d'y voir clair. Et pour les grandes révélations  on repassera. Ce que l'on découvre de ces personnages par exemple, était assez évident dès le début. En revanche, les dernières lignes nous donne clairement envie de lire le troisième tome et je me laisserai sûrement volontiers embarquer de nouveau."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez ma chronique de Ragdoll ICI

    et toutes mes chroniques de la Bête Noire par LÀ.

    Catégories : Lire et Enquêter 2 commentaires
  • Une Poignée de Cendres d'Evelyn Waugh

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Poignée de Cendres ?

       "Encore l'un de ses auteurs incontournables que Pavillons Poche rééditent joliment et que je voulais découvrir depuis longtemps."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Tony et Brenda Last forment un couple charmant que tout le monde envie. Seulement voilà, Brenda commence à s'ennuyer à la campagne et décide de multiplier les séjours à Londres pour sortir et s'amuser avec son nouvel amant pendant que son fils et son mari l'attendent avec impatience..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "La quatrième de couverture parle de "cruauté indicible, en même temps que d'une folle drôlerie". Si j'ai bien perçu le premier, je cherche encore le second. À moins que le lecteur ne soit censé rire du malheur du personnage principal, ce qui, j'en ai bien peur, est bien le propos. Personnellement, m'amuser des déboires d'un mari trompé par une femme égoïste et insensible, simplement parce qu'il est trop amoureux et trop naïf pour voir ce qui se passe sous son nez mais aussi parce qu'il est noble et que donc, il l'a sûrement mérité, très peu pour moi. Il y a un côté absurde qui aurait pu effectivement être amusant si ce n'était pas toujours au dépend de la même personne, une fois encore. Si se moquer des anciennes valeurs édouardiennes pouvait sûrement paraître comique dans les années 30, je crois que l'état de notre société actuelle nous pousse plutôt à regretter qu'il ne reste pas plus de traces d'un certain niveau de moral."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "L'auteur propose deux fins différentes, ce qui est original, mais aucune des deux ne m'a plue, toujours pour les mêmes raisons, qui n'ont rien à voir avec les talents d'écriture d'Evelyn Waugh évidemment."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Catégories : Lire des Romans 2 commentaires