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  • L'Arbre Nu de Pak Wan-Seo

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    • l'arbre nu, pak wan-seo, l'atelier des cahiers, Séoul, guerre de corée, corée du sud, littérature coréenne, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec l'Arbre Nu ?

       "J'avais repéré cette sortie, comme à peu près toutes les sorties coréennes, mais j'avais décidé d'être raisonnable pour une fois et de ne pas craquer tout de suite. J'ai finalement eu la bonne surprise de le recevoir de la part des éditions de l'Atelier des Cahiers."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Lee Gyeong essaie de mener une vie normale, entre son travail de vendeuse et ses soirées mornes avec sa mère, alors que la guerre est aux portes de Séoul et que le drame les a déjà frappées durement..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Quand un livre est mauvais, mal écrit, mal traduit ou misogyne pour ne citer que les exemples les plus courants, je n'ai aucun mal à le dire franchement, à vous faire part de mes critiques. Mais ici, il ne s'agit pas de ça, et c'est bien plus difficile pour moi de vous dire que je n'ai pas aimé cette parution d'une petite maison d'édition dont j'apprécie le travail et d'une autrice, reconnue en Corée, dont la plume séduit de nombreux lecteurs. Mais pas moi. Je n'ai pas du tout accroché avec la narratrice et je n'ai ressenti aucune empathie pour elle, même si je suis très consciente qu'elle est dans un état proche de l'hébétude suite aux drames qu'elle a vécu et que son babillage futile relève de l'évitement. Je l'ai trouvé agaçante, égoïste et peu interessante. Les seuls aspects que j'ai apprécié, c'est d'en apprendre plus sur la présence des soldats américains à Séoul pendant la Guerre de Corée et comment cela était vécu des deux côtés, ainsi que le passage qui nous révèle enfin ce que l'héroïne, qui n'est autre que l'autrice elle-même, a enduré mais ça n'arrive que dans les dernières pages."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Le roman a été adapté en album par Keum-Suk Gentry-Kim, dont j'avais adoré Mauvaises Herbes, sur les femmes de réconfort, et j'avoue que je suis d'autant plus curieuse de découvrir ce qu'elle a pu retirer de ce récit et ce qu'elle a réussi à en faire."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "L'Arbre Nu" ?

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  • Une Journée dans la Vie du Romancier Gubo de Park Taewon

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    • une journée dans la vie du romancier gubo, Park taewon, littérature coréenne, atelier des cahier, passion corée, hanguk, Corée du Sud, Séoul Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Journée dans la Vie du Romancier Gubo ?

       "Lorsqu'un livre parle de livres, ou de gens qui écrivent des livres, il y a quand même peu de chances que je résiste. Alors si en plus, il se passe dans le Séoul des années 30 !"

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Chaque matin, Gubo quitte la maison qu'il partage avec sa mère et erre dans la ville, rencontre ses amis, observe ce qui l'entoure... Et pour une journée, il va nous emmener avec lui..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le roman en lui-même est sympathique. On suit ce jeune écrivain un peu perdu, qui est certainement le reflet de Park Taewon lui-même, dans la ville mais également dans ses réflexions et dans ses souvenirs. Mais c'est certainement la valeur historique du document qui reste la plus interessante, un témoignage qui nous plonge dans le Séoul des années 30, ses rues, ses bâtiments, ses artistes aussi. L'éditeur a d'ailleurs réussi à mettre tout cela en valeur avec des illustrations, des photos de l'époque, des plans et des encadrés qui nous explique parfois le contexte et parfois nous expose la courte biographie d'un tel ou d'un autre. Cela rend ce récit passionnant pour tous ceux qui s'intéressent à la Corée et à cette époque. Ce dont le roman ne rend pas compte en revanche, ou du moins pas explicitement, c'est de l'occupation japonaise de l'époque, ce qui s'explique par le fait que la parution du livre se situe également à ce moment-là. La lecture revêt alors un petit côté perturbant et laisse beaucoup de place à l'imagination."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai surtout aimé cette lecture pour le côté historique et vraiment, j'applaudis l'éditeur pour le travail effectué autour qui lui donne toute l'épaisseur qu'il mérite."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Séoul Copycat de Lee Jong-Kwan

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    • séoul copycat, Séoul, thriller coréen, littérature coréenne, passion corée, hanguk, Corée du Sud, lee jong-kwanMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Séoul Copycat ?

       "Je l'ai souvent croisé en librairie mais j'avais envie d'en lire d'autres avant celui-ci et puis, j'ai fini par me dire qu'au moment où je le voudrai, il n'y serait sûrement plus, comme toujours, alors je l'ai pris. Si ça ce n'est pas un raisonnement infaillible !"

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Un homme se réveille à l'hôpital mais tout est noir, aussi bien devant ses yeux que dans sa tête. Il ne se souvient pas qu'il s'appelle Lee Suyin, ni qu'il est inspecteur de police, ni même de l'accident qui l'a amené ici alors qu'il poursuivait un serial killer. Mais il va devoir retrouver la mémoire au plus vite s'il ne veut pas devenir à son tour la proie..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai aimé l'ambiance de ce roman. Très vite, on comprend que l'on nous ment, au héros comme au lecteur. On soupçonne tout le monde, on échafaude différentes théories et certaines se révéleront juste mais pas toutes. Alors que je pensais être déçue par la fin, avoir tout deviné, le troisième tiers du livre opère un virage interessant et nous propose des rebondissements inattendus. Les non dits et la pudeur coréenne ajoutent  une dimension supplémentaire à tout cela, comme l'obscurité dans laquelle évolue Lee Suyin qui est à la fois métaphorique et réelle. Tous les passages dans lesquels il se fie aux bruits pour se repérer et se rassurer sont très bien traités d'ailleurs."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Ce n'est pas un coup de coeur mais c'est un polar honnête. Je suis un peu frustrée de ne pas avoir eu toutes les réponses à la fin mais, là encore, c'est tellement coréen que je commence à m'y faire."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Séoul Copycat" ?

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