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Books are my Wonderland - Page 232

  • Évasion de Benjamin Whitmer

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    • évasion, Benjamin Whitmer, littérature américaine, gallmeisterMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Évasion ?

       "Je suis très attentive aux sorties de la maison d'édition Gallmeister. Ses ouvrages ne correspondent pas à mes lectures habituelles mais les couvertures sont si sublimes que c'est l'occasion parfaite d'élargir mon horizon, non ? Et autant l'histoire que les bonnes critiques du nouveau roman de Benjamin Whitmer ont fini de me convaincre."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans une petite ville du Colorado, le soir du réveillon 1968, la sirène d'Old Lonesome retentit, signalant l'évasion de plusieurs prisonniers. Pour le directeur Jugg et ses hommes, la chasse est ouverte..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Les premières pages ont été légèrement ardues, le temps de comprendre qui est qui et parfois également de démêler tous les fils pour savoir qui parle et qui répond... Mais passé ce premier cap, je me suis laissée complètement emportée. La brutalité, la rudesse du contexte sont dépeints avec réalisme, sans apitoiement et sans sensationnalisme. On y croit d'autant plus que l'on sait pertinemment que les choses peuvent se passer ainsi aux États-Unis, avec une fracture sociale qui semble irréparable, un pays profondément meurtri et divisé. Les personnages sont tous écorchés et les pires ne sont pas forcément ceux que l'on croit. On se prend petit à petit d'affection pour les uns ou les autres, malgré leurs pêchés ou peut-être même à cause d'eux, et on commence à espérer... Et puis, sans prévenir, la haine nous submerge. Les émotions sont exacerbées et la tension est à son comble au fur et à mesure que les évadés sont "repris", au point de devoir retenir quelques larmes, ce qui ne m'arrive quasiment jamais au cours de mes lectures."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai également trouvé la fin très justement dosée, même si en éternelle optimiste, j'aurais aimé un petit plus de lumière, un petit peu plus de la rédemption promise par la préface de Pierre Lemaître. Et sans vouloir lancer de débat politique, j'aurais plus apprécié le message si je n'avais pas su que l'auteur est particulièrement pro-arme."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres Gallmeister ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Évasion" ?

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  • Le Chant des Cavalières de Jeanne Mariem Corrèze

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    • le chant des cavalières, jeanne mariem corrèze, les montons électriques, Fantasy, dragonsMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Chant des Cavalières ?

       "J'ai reçu ce livre par erreur, alors que celui que j'attendais était tout autre. Cela dit, j'ai tout de suite été séduite par la couverture et titillée par l'envie de sortir de ma zone de confort et de découvrir un univers différent. C'est pour cela que je me suis plongée dans le Chant des Cavalières."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Sophie vient d'être nommée écuyère de cendres de son ordre et après sa formation par la Matriarche, elle pourra chevaucher son propre dragon. Mais complots et manipulations se multiplient en ces temps instables. La guerre approche et Sophie devra y trouver sa place..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je lis assez peu de Fantasy, vous avez donc le droit de penser qu'il ne s'agit pas d'un avis très éclairé mais l'avantage, c'est qu'il est certainement plus facile de me surprendre qu'un lecteur passionné. J'ai d'ailleurs aimé cet univers, quasiment exclusivement féminin, bâti autour des dragons. L'idée de départ est plaisante malheureusement, elle est mal exploitée. Rien n'est assez approfondi, on n'en sait pas assez pour s'attacher à la plupart des personnages ou à leur cause, on reste en surface et c'est vraiment dommage. Pour autant, il me semble que c'est voulu, que seule Sophie, l'héroïne, importe vraiment mais même si le tableau dans lequel elle évolue manque d'épaisseur, je ne peux m'empêcher de prendre partie dans cette guerre et d'en attendre le dénouement or, ce sera peine perdue. Cela ne veut pas dire pour autant que le livre soit désagréable à lire, loin de là, hormis peut-être les passages sur les rêves de l'héroïne, mais ce n'est pas ce que j'attendais d'un livre de Fantasy et c'est assez déroutant, ce qui pourrait bien être avantage pour un lecteur assidu de ce genre littéraire, qui sait."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est vraiment à l'image de ce que j'ai pu dire précédemment. On finit par découvrir les plans de chacun et cela aurait eu beaucoup plus d'impact si on en avait su plus, plus tôt. Quant à la conclusion, elle est centrée sur Sophie, là encore, et son univers peut bien s'effondrer derrière elle, peu importe."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "Le Chant des Cavalières" ?

    Catégories : Lire et Imaginer 0 commentaire
  • Brutale de Jacques-Olivier Bosco

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    • la bête noire, brutale, Robert Laffont, thriller, policier, Jacques-Olivier BoscoMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Brutale ?

       "Je crois que j'ai ce livre sur ma liseuse depuis sa sortie mais comme je n'aime pas lire en numérique, je l'avais un petit peu oublié. Le confinement étant l'occasion de revoir ses exigences à la baisse, j'ai ressorti mon Kindle et je ne le regrette pas."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Lise Lartéguy n'est pas une flic comme les autres. Elle paraît borderline, impulsive et incontrôlable à ses coéquipiers et ses supérieurs, en réalité, elle est pire que ça..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Il y a beaucoup d'éléments que j'ai aimé dès les premières pages, qui nous plongent directement dans l'action, et par-dessus tout, l'héroïne avec son petit côté Dexter. En fait, le livre, c'est elle. D'ailleurs, le titre, c'est elle. L'intrigue finalement a moins d'importance, je me rends même compte en écrivant ces lignes que je ne la trouve pas transcendante mais que ça ne m'a pas du tout gênée. Non, ce qui nous importe c'est Lise, cette femme forte mais complètement malade, son parcours, ses pulsions. Et malgré toute sa noirceur, on l'aime vraiment, on ne peut s'empêcher d'avoir de l'empathie pour elle. J'ai adoré sa relation avec son frère, celle avec le Cramé aussi évidemment et puis les pistes d'explication. Malheureusement, j'aurais vraiment souhaité qu'elles conduisent à quelque chose, à une rédemption à défaut d'un changement ou d'une guérison qui paraît bien sûr impossible et c'est finalement le contraire qui se produit. Pour moi, c'est l'exemple même de l'auteur qui veut choquer, pousser le vice toujours plus loin et qui finit par en faire trop. Je l'ai ressenti également parfois dans l'écriture avec des mots crus totalement inutiles qui semblaient avoir été placé là après coup exprès, parce qu'on s'était soudain rappelé qu'on voulait faire dans le trash."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est à l'image de ce que je viens de dire et j'ai été vraiment déçue pour Lise. Je lis des polars pour la justice que l'on y trouve et qui nous donne l'illusion que l'univers s'équilibre et ce n'est pas du tout ce que j'ai ressenti ici."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de la collection de la Bête Noire ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Brutale" ?

    Catégories : Lire et Enquêter 3 commentaires