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  • Les Dames de Guerre - Saïgon de Laurent Guillaume

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    • les dames de guerre, saïgon, Asie, Laurent Guillaume, roman d'espionnage, reporter de guerreMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Dames de Guerre - Saïgon ?

       "Le fait de m'intéresser à la Corée me pousse petit à petit à m'intéresser à l'Asie dans son ensemble et le Vietnam, dont je ne sais presque rien, m'attire particulièrement, j'étais donc ravie d'avoir l'occasion de recevoir ce livre de la Bête Noire en service de presse."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Fatiguée qu'on ne lui propose que des chroniques de la rubrique mondaine, Elizabeth se propose en tant que reporter de guerre pour remplacer son collègue, décédé sur le terrain, et s'envole pour Saïgon..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'aimais vraiment beaucoup l'idée de départ, suivre un reporter de guerre, découvrir le Vietnam et changer de destination à chaque tome. J'ai aussi aimé les premières pages, on entre directement dans l'action, et l'écriture très détaillée de Laurent Guillaume était plutôt un point positif. J'aurais pu facilement oublier le côté cliché des personnages si on n'avait continué dans cette veine. Et puis... Lorsqu'on rencontre Elizabeth, elle est nue et sur le coup, ce n'est pas forcément quelque chose que j'ai relevé. Puis, on croise une secrétaire et sa "poitrine en forme d'obus", là, j'ai moins aimé. Quand on fait la connaissance de la seconde héroïne et que, comble de malchance, elle est également nue et que l'auteur nous gratifie une nouvelle fois de la description détaillée de ses seins, j'ai tiqué. J'imagine que le but était de rester dans l'ambiance des années 50 mais comme il n'y a pas de narrateur à l'histoire, pour moi ça ne passe pas. Je peux l'admettre dans les dialogues (où on ne se gêne pas pour gratifier les femmes de "salopes" et de "petites putes") mais pas dans le corps du texte. Et pour en avoir parlé avec de nombreuses lectrices, je ne crois pas vraiment non plus que c'était le style d'écriture des romans de l'époque, c'est plutôt l'idée que l'on s'en fait aujroud'hui et que certains aiment bien perpétrer. Bref, à l'allusion suivante, décrivant "deux jeunes femmes nues et leurs corps lisses aux sexes glabres et impudiques", j'ai décidé d'arrêter les frais, et je n'en étais qu'à la page 150."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je n'abandonne quasiment jamais une lecture et je crois que je ne l'ai jamais fait avec autant de facilité pourtant, même si l'histoire avait l'air intéressante. Je crois que j'ai franchi un cap et que pour moi, certaines choses ne sont vraiment plus acceptables, peu importe les excuses que l'on se trouve pour les écrire, les imprimer ou les lire."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de la collection de la Bête Noire ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Les Dames de Guerre - Saïgon" ?

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  • Babel de R.F. Kuang

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    • babel, racisme, rf kuang, colonisation, asieMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Babel ?

       "Il n'y avait absolument aucune chance que je résiste à cette lecture. La couverture est sublime, les retours sur le livre à sa sortie en anglais étaient excellents et les autres romans de l'autrice m'intriguent également. Ajoutez à cela le sujet et le cadre et j'étais perdue."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Robin Swift a été sauvé de la mort et de la misère à Canton pour être élevé comme un anglais à Londres et devenir un grand traducteur de Babel. Alors, quand il entre à Oxford dans ce but, il croit être enfin au paradis mais il va vite découvrir que c'est peut-être tout le contraire..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce livre me laisse des impressions très différentes selon les parties et les sujets traités. L'idée de départ est excellente : originale, complexe, intelligente, rien que ça. Tout ce qui tourne autour de la traduction l'est et les discussions sont réellement passionnantes si c'est un thème auquel vous portez un minimum d'intérêt. C'est ce qui fait que j'ai aimé la première moitié du roman même s'il ne s'y passe quasiment rien.

       Oui parce que voilà, côté roman, c'est assez faible à mon goût, tout arrive un peu tard, on ne sait pas trop comment, et la magie est si peu présente ! Quel dommage d'avoir bâti cet univers incroyable pour si peu l'exploiter... Bref, j'ai aimé la théorie mais un peu moins la pratique.

       Enfin, il y a le traitement du racisme et du sujet colonial. Je l'ai trouvé très bien au début mais j'ai finalement été déçue par la dichotomie absolue du roman, les blancs d'un côté, le reste du monde de l'autre. Je ne suis pas assez naïve pour ne pas savoir ni comprendre que l'on est très proche de la réalité de l'époque mais je n'ai pas envie de penser que nous n'avons aucune chance de pouvoir vivre ensemble."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin aurait pu être parfaite si... Si elle n'avait pas été si évidente dès les premières pages pour moi et surtout si l'autrice ne prônait pas la violence comme seule solution possible pour faire changer les choses. Non seulement je trouve cela extrêmement dérangeant mais en plus je trouve extrêmement dérangeant, voire inquiétant, que cela semble ne déranger personne."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Babel" ?

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