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deuil

  • Un Éclair Bleu Azur de Kwon Yeo-Sun

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    • un éclair bleu azur, kwon yeo-sun,littérature coréenne,koreanlit,corée du sud,deuil,passion corée,hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Un Éclair Bleu Azur ?

       "J'ai vraiment bien aimé le roman précédent de l'autrice, Lemon, publié en France chez le même éditeur, je pourrais même le relire avec plaisir, j'étais donc très curieuse de découvrir celui-ci et La Croisée a eu la gentilesse de me l'envoyer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "À la naissance de Son Mi-Ok, sa grand-mère lui a prédit un avenir radieux et qu'elle apporterait la chance à sa famille mais plus les années passent, plus les souffrances endurées par les personnages démentent cette prophétie..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je n'ai pas aimé. Je ne sais pas si la magie coréenne commence à s'évaporer peu à peu ou si je n'accroche juste pas un certain type bien spécifique de leur littérature mais je n'ai pas aimé. Ces héroïnes vraiment peu sympathiques, qui ont souvent besoin de pas mal de séances de psy, et leurs errances de post-adolescentes, j'ai du mal à y trouver le moindre intérêt et je suis toujours étonnée que ce genre de profil, perdue, égoïste,  sans grand caractère, fascine autant. Peut-être que je suis trop vieille. Pourtant, certains passages sont interessants, comme ceux de son enfance, mais cette méchanceté constante, de tous les côtés, sans que jamais personne ne dise rien, c'était difficile à supporter. Et même le sujet passionnant des révolutions étudiantes ou des conditions de travail dans les usines à la même époque, n'est ici que prétexte aux plaintes du personnage principal, sans grande profondeur bien que je connaisse un peu la période et dispose donc du contexte. Enfin, même si je comprends la volonté de l'éditeur de faire un design inversé sur la couverture, répondant à celui de Lemon, je la trouve pour le moins peu attrayante."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "C'est en fait le premier roman de l'autrice, écrit avant Lemon. Je suis navrée d'en ressortir avec un sentiment si négatif mais pour moi il y a vraiment un monde entre les deux."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Un Éclair Bleu Azur" ?

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  • Pleurer au Supermarché de Michelle Zauner

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    • pleurer au supermarché, Michelle zauner, littérature américaine, diaspora coréenne, littérature coréenne, cuisine coréenne, Corée du Sud, hanguk, deuilMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pleurer au Supermarché ?

       "Ce livre a beaucoup fait parler de lui lors de sa sortie aux États-Unis et comme il a un rapport avec la Corée, je l'avais forcément remarqué. J'ai vraiment été ravie d'apprendre qu'il sortait en français et de le recevoir grâce aux éditions Christian Bourgeois."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Michelle Zauner nous parle de sa relation avec sa mère et à travers elle, avec ses racines, mais surtout de l'annonce du cancer de celle-ci, de l'accompagnement dans la maladie et du deuil qui s'en suit..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est clairement pas un livre à mettre entre toutes les mains. L'autrice ne nous épargne rien de différents stades de la maladie de sa maman, de la déchéance et de l'humiliation que cela représente, de la difficulté pour l'entourage et de tous les sentiments qui la traverse à ce moment-là. C'est bien raconté, avec honnêteté et simplicité, ponctué de souvenirs et, surtout, de cuisine, le lien qu'elles partageaient, pour contrebalancer la douleur, mais ça reste difficile à lire. La relation mère/fille, parfois tendue, et le deuil qu'elle doit en faire à tout juste vingt-cinq ans alors que les choses commençaient à s'apaiser, sont au coeur du récit. C'est un sujet qui ne peut manquer de toucher chacun d'entre nous et dans lequel on se projette forcément. Et en fil rouge, ces recettes que Michelle voudrait cuisiner pour sa mère, ou en souvenir d'elle, qui nous réconfortent et nous donnent envie de manger, parce que la vie continue. Quant à la Corée, elle est bien présente aussi, et pour moi c'est toujours un bonus, mais pour ceux qui ne s'intéressent pas au sujet, elle reste assez en marge pour ne pas prendre le pas sur le reste. Un livre universel en somme."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, j'ai vraiment été touchée par cette lecture. Et pour ce qui est de la cuisine, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller m'acheter un livre de recettes coréennes dès que j'ai refermé la dernière page. On peut donc dire que c'est plutôt efficace, non ?"

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour Pleurer au Supermarché" ?

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  • Lemon de Kwon Yeo-Sun

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    • lemon, kwon yeo-sun, littérature coréenne, koreanlit, Corée du Sud, deuil, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Lemon ?

       "Comme à peu près tout livre coréen qui se respecte, il était évidemment dans ma wishlist et sa sortie poche française fut l'occasion pour moi de le découvrir grâce aux éditions 10 18."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Lorsqu'elle était adolescente, Da-eon a perdu sa grande soeur, un meurtre qui n'a jamais été élucidé. Arrivée à l'âge adulte, elle va partir en quête de réponses..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "En lisant le résumé, on pourrait s'attendre à un roman policier mais ce n'est pas le cas. Si l'héroïne cherche effectivement des réponses, c'est parfois tout simplement à la question "comment survivre à la mort de sa soeur". On explore donc avec elle ses sentiments profonds, divers et chaque étape du deuil. Je n'avais lu quasiment que des avis mitigés sur ce roman et je pense que c'est en grande partie à cause de cela, et du fait que l'on n'obtient aucune réponse claire. Pour ma part, j'étais avertie et j'ai pu apprécier ma lecture. J'ai apprécié le changement de narratrice aussi, les non dits et les sous-entendus et s'il est vrai que le nom du meurtrier n'est pas écrit noir sur blanc, il n'est quand même pas bien difficile à deviner il me semble, comme les conséquences terribles de son acte. Je m'attendais à une lecture vraiment étrange et si c'est sûrement différent d'un roman français c'est pour moi très proche de tout ce que j'ai pu lire de coréen à ce jour."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je le recommande volontiers. Sans que ce soit un coup de coeur, j'ai vraiment aimé ce roman et on peut le relire pour y découvrir toujours plus il me semble, d'autant qu'il est très court. Et à lire à plusieurs pour comparer ses théories, c'est encore mieux. Je ne suis pas certaine en revanche qu'il me marquera durablement mais ça, seul le temps le dira."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Lemon" ?

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