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  • Le Voleur d'Art de Michael Finkel

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    • le voleur d'art,michael finkel,marchialy,une histoire d'amour et de crimes,stéphane breitwieser,biographie,crimes célèbresMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Voleur d'Art ?

       "J'ai repéré ce livre lors d'une masse critique Babelio et j'étais intriguée par l'histoire. La maison d'édition Marchialy m'intéresse également particulièrement depuis que j'ai eu la chance de lire chez eux Les Fantômes du Lac."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "De 1994 à 2001, Stéphane Breitwieser a commis plus de 250 vols dans les musées européens et s'est approprié pour environ 2 milliards d'euros d'oeuvres d'art sans rencontrer beaucoup de résistance..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je suis fascinée par ce genre de personnages, c'est pour cela que j'adore les romans/enquête de Philippe Jaenada, et en particulier Sulak. Et l'histoire de quelqu'un qui déjoue à ce point les statistiques, la malchance, la vigilance des musées et des enquêteurs, sans jamais faire preuve de la moindre violence, ne pouvait que m'intéresser. Du côté écriture, ce n'est pas Jaenada, c'est beaucoup plus factuel, aucune digression sur l'auteur lui-même, ce qui sera un soulagement pour certains, mais du coup, moins de panache aussi. Pour ce qui est du "héros", contrairement à ce que l'on pense au début, il n'est pas non plus des plus sympathiques finalement. Mais ses exploits restent absolument incroyables, le hasard, la négligence des musées n'y sont certainement pas pour rien, mais le sang-froid dont il est capable et sa réactivité font plus que leur part du travail. Ce livre regorge d'anecdotes toutes plus incroyables les unes que les autres, et pourtant vraies, que j'aimerais prendre le temps de vous raconter mais le mieux est encore de les découvrir en lisant le livre."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Malheureusement, il ne s'agit pas d'un conte de fées avec happy end et il y a pas mal d'éléments énervants dans la fin de cette histoire mais qui sait, d'autres rebondissements sont peut-être encore à venir."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des éditions Marchialy ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Le Voleur d'Art" ?

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  • La Folie Pastré d'Oliver Bellamy

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    • la folie pastré, olivier Bellamy, seconde guerre mondiale, Marseille, libretto, résistanceMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Folie Pastré ?

       "Je suis tombée sur cette publication par hasard et j'ai été attirée par sa couverture bien sûr mais surtout par le sujet, ma ville, Marseille et la campagne Pastré, mais c'est le genre de livre que j'ajoute à ma wishlist sans trop y croire. Jusqu'à ce que je le croise en librairie et là, l'évidence."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "La Comtesse Pastré, armée de son amour pour l'art et peut-être aussi d'une certaine forme de naïveté, a accueilli chez elle pendant la Seconde Guerre Mondiale, tout ce que la France comptait d'artistes répudiés..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai mis un peu de temps à entrer dans l'historie. L'écriture d'Oliver Bellamy est belle mais exigeante, il s'éparpille un peu aussi, veut nous parler de tout et de tous, d'artistes que je n'ai pas la culture suffisante pour connaître et qui, je l'avoue, m'intéressent moins que la Comtesse. Moi, ce que je voulais, c'est toujours plus de Lily et j'ai cru que ce texte ne serait pas un coup de coeur, et sur ce point, je me trompais lourdement. J'ai adoré en savoir plus sur cette période de l'histoire, et ce qui se déroulait dans ma ville à ce moment-là, reconnaître les noms des rues, m'immerger dans le décor, j'ai recopié des passages entiers qui parlent de Marseille et des marseillais mais surtout, surtout, j'ai adoré cette femme, sa générosité sans limite, qui ne demandait rien en retour et qui, de fait, obtint bien peu. Je l'ai trouvé touchante, extraordinaire, unique. Elle m'a envoûtée. Je ne voulais plus la quitter."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Cette lecture m'a donnée envie de lire des romans sur la Seconde Guerre Mondiale à Marseille, j'aimerais en savoir plus sur le quartier Saint-Jean qui a été entièrement détruit par les allemands, j'ai envie de lire sur la campagne Pastré, d'aller y faire un tour, d'écouter du Mozart, d'explorer l'histoire de Varian Fry, de plonger dans Songe d'une Nuit d'Été... Si ça ce n'est pas la marque d'un très bon livre."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "La Folie Pastré" ?

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  • Pleurer au Supermarché de Michelle Zauner

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    • pleurer au supermarché, Michelle zauner, littérature américaine, diaspora coréenne, littérature coréenne, cuisine coréenne, Corée du Sud, hanguk, deuilMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pleurer au Supermarché ?

       "Ce livre a beaucoup fait parler de lui lors de sa sortie aux États-Unis et comme il a un rapport avec la Corée, je l'avais forcément remarqué. J'ai vraiment été ravie d'apprendre qu'il sortait en français et de le recevoir grâce aux éditions Christian Bourgeois."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Michelle Zauner nous parle de sa relation avec sa mère et à travers elle, avec ses racines, mais surtout de l'annonce du cancer de celle-ci, de l'accompagnement dans la maladie et du deuil qui s'en suit..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est clairement pas un livre à mettre entre toutes les mains. L'autrice ne nous épargne rien de différents stades de la maladie de sa maman, de la déchéance et de l'humiliation que cela représente, de la difficulté pour l'entourage et de tous les sentiments qui la traverse à ce moment-là. C'est bien raconté, avec honnêteté et simplicité, ponctué de souvenirs et, surtout, de cuisine, le lien qu'elles partageaient, pour contrebalancer la douleur, mais ça reste difficile à lire. La relation mère/fille, parfois tendue, et le deuil qu'elle doit en faire à tout juste vingt-cinq ans alors que les choses commençaient à s'apaiser, sont au coeur du récit. C'est un sujet qui ne peut manquer de toucher chacun d'entre nous et dans lequel on se projette forcément. Et en fil rouge, ces recettes que Michelle voudrait cuisiner pour sa mère, ou en souvenir d'elle, qui nous réconfortent et nous donnent envie de manger, parce que la vie continue. Quant à la Corée, elle est bien présente aussi, et pour moi c'est toujours un bonus, mais pour ceux qui ne s'intéressent pas au sujet, elle reste assez en marge pour ne pas prendre le pas sur le reste. Un livre universel en somme."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, j'ai vraiment été touchée par cette lecture. Et pour ce qui est de la cuisine, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller m'acheter un livre de recettes coréennes dès que j'ai refermé la dernière page. On peut donc dire que c'est plutôt efficace, non ?"

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour Pleurer au Supermarché" ?

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