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Lire des Biographies - Page 2

  • Pleurer au Supermarché de Michelle Zauner

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    • pleurer au supermarché, Michelle zauner, littérature américaine, diaspora coréenne, littérature coréenne, cuisine coréenne, Corée du Sud, hanguk, deuilMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pleurer au Supermarché ?

       "Ce livre a beaucoup fait parler de lui lors de sa sortie aux États-Unis et comme il a un rapport avec la Corée, je l'avais forcément remarqué. J'ai vraiment été ravie d'apprendre qu'il sortait en français et de le recevoir grâce aux éditions Christian Bourgeois."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Michelle Zauner nous parle de sa relation avec sa mère et à travers elle, avec ses racines, mais surtout de l'annonce du cancer de celle-ci, de l'accompagnement dans la maladie et du deuil qui s'en suit..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est clairement pas un livre à mettre entre toutes les mains. L'autrice ne nous épargne rien de différents stades de la maladie de sa maman, de la déchéance et de l'humiliation que cela représente, de la difficulté pour l'entourage et de tous les sentiments qui la traverse à ce moment-là. C'est bien raconté, avec honnêteté et simplicité, ponctué de souvenirs et, surtout, de cuisine, le lien qu'elles partageaient, pour contrebalancer la douleur, mais ça reste difficile à lire. La relation mère/fille, parfois tendue, et le deuil qu'elle doit en faire à tout juste vingt-cinq ans alors que les choses commençaient à s'apaiser, sont au coeur du récit. C'est un sujet qui ne peut manquer de toucher chacun d'entre nous et dans lequel on se projette forcément. Et en fil rouge, ces recettes que Michelle voudrait cuisiner pour sa mère, ou en souvenir d'elle, qui nous réconfortent et nous donnent envie de manger, parce que la vie continue. Quant à la Corée, elle est bien présente aussi, et pour moi c'est toujours un bonus, mais pour ceux qui ne s'intéressent pas au sujet, elle reste assez en marge pour ne pas prendre le pas sur le reste. Un livre universel en somme."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, j'ai vraiment été touchée par cette lecture. Et pour ce qui est de la cuisine, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller m'acheter un livre de recettes coréennes dès que j'ai refermé la dernière page. On peut donc dire que c'est plutôt efficace, non ?"

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Mémoires d'une Reine de Corée de Dame Hong

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    • mémoires d'une reine de corée, dame Hong, littérature coréenne, passion corée, Corée du Sud, passion hanguk, dynastie yiMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Mémoires d'une Reine de Corée ?

       "Depuis que je m'intéresse à la littérature coréenne, c'est un des livres qui revenait le plus souvent, qui était le plus plébiscité, j'ai donc été absolument ravie d'apprendre que Picquier rééditait enfin leur version épuisée de cet ouvrage."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dame Hong, était la belle fille du roi Yeongjo, la femme du prince Sado, et la mère du roi Sunjo. Qui de mieux placée qu'elle pour nous plonger dans les intrigues de la dynastie Yi et nous conter le destin de son mari..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Quelques mots sur l'édition : cette version-ci a été traduite depuis l'anglais et non depuis le coréen. Comme c'est une ancienne version, ça se justifie assez facilement par le contexte mais je ne vais pas rentrer dans les détails ici. Il est à noter également que le texte coréen est beaucoup plus long et a ici été tronqué. Depuis, une version complète et traduite du coréen a été édité en France chez Imago mais je ne savais pas tout cela au moment de faire mon choix malheureusement.

       Pour ce qui est du récit, il est passionnant pour deux raisons. La période de la dynastie Yi est riche en évènements et marquera la Corée durablement de son empreinte, quand on s'intéresse à ce pays, on ne peut donc que s'y intéresser. Et avoir un témoignage d'une de ses reines est tout simplement inespéré. Il ne faut pas croire pour autant que ce témoignage est impartial, loin s'en faut. Il n'est pas non plus toujours fluide, exempt d'exagération et de répétitions. Cela s'explique aussi par le fait que ce sont plus un ensemble de documents et lettres rassemblées que réellement des mémoires à proprement parlé. J'avoue que j'aurais peut-être préféré une version romancée pour ce qui est de la forme. Mais cela nous permet aussi de voir notre héroïne tiraillée entre la vérité et sa loyauté, sa colère et son éducation... Quant aux évènements eux-mêmes, ils sont assez terrifiants."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'aurais évidemment aimé en savoir encore plus, et avoir notamment la suite du texte mais cela reste un récit fascinant et j'ai hâte maintenant de me plonger dans des romans qui se situeraient à cette époque précise."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • The Magical Language of Others d'E.J. Koh

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    • the magical language of others, E.J. Koh, memoir, lettres, littérature coréenne, Corée du Sud, passion coréeenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Magical Language of Others ?

       "Je suis fascinée par cette couverture. À tel point que j'ai acheté ce livre en hardback, un format plus cher et que je n'apprécie pas d'habitude, parce que je voulais cette illustration. Bien sûr, l'histoire m'attirait également énormément."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'autrice nous raconte, au travers des lettres de sa mère, reçues alors qu'elle était adolescente, le traumatisme qu'elle a vécu lorsque ses parents sont repartis vivre en Corée en les laissant seuls son frère et elle aux États-Unis..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je ne plonge jamais dans les détails d'un livre avant de l'ouvrir, j'aime découvrir l'histoire au fil des pages. Ici, je m'étais donc imaginée les circonstances qui avaient pu pousser des parents à laisser leurs enfants derrière eux dans un autre pays et on peut dire que j'étais loin de la réalité. J'ai donc été choquée de découvrir que cette famille n'avait aucun problème financier et que la mère avait fait ce choix d'elle-même sans que ça ne semble la préoccuper plus que ça. L'égoïsme qui transparait d'ailleurs dans chacune de ses lettres est assez sidérant, pendant que sa fille souffre seule à l'autre bout de la planète. Et c'est vraiment le côté qui m'attirait dans cette histoire, je pense qu'il y avait beaucoup à en dire. Malheureusement, l'autrice s'éparpille, son récit manque parfois de cohérence. Elle nous emmène aussi sur les traces de ses grands-mères et, si c'est interessant, ce n'est pas forcément ce que j'attendais ici. Mais c'est d'autant plus touchant que l'on sent que c'est une façon de se protéger, et de protéger sa mère également, que de ne pas s'attarder sur ses problèmes de santé, ses difficultés à garder la nourriture ou ses envies de mourir pendant que sa mère lui écrit qu'elle est très fière d'elle."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai aimé la fin, l'autrice revient au sujet principal et conclut son histoire, à la fois dans les faits et en décidant de lâcher prise mais d'une manière générale, je pensais aimer ce récit plus que ce fut le cas."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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