Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lire des Biographies - Page 6

  • The Widow of Windsor de Jean Plaidy

    Imprimer

    the captive of kensington palace, jean plaidy, the queen and lord M, the widow of windsor, the queen's husband

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Widow of Windsor ?

       "Dernier tome de cette saga sur l'un de mes personnages historiques préférés, je l'ai lu directement après le précédent, aussi impatiente de découvrir la suite que d'en finir avec la série je dois dire."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Ce dernier tome retrace la vie de la Reine Victoria et de sa famille, de la mort de son mari Albert jusqu'à son propre décès; le deuil, le pouvoir et les mariages stratégiques de ses nombreux enfants dans toutes les grandes familles d'Europe..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Jamais je n'aurais pensé qu'un livre pourrait ternir l'image que j'ai de la Reine Victoria et, pire encore, me faire préférer son fils Bertie. Et bien, c'est chose faite. Victoria s'enferme complètement dans son deuil après la mort d'Albert mais heureusement ce tome se concentre également sur ses enfants, leur mariage et leur descendance et en particulier sur les deux aînés, Bertie et Vicky. Cette dernière est assez épouvantable mais entre le rejet de son peuple d'adoption et son fils abominable, elle en sera bien punie. Quant à Bertie, je le découvre très différent de ce à quoi je m'attendais. On commence par le prendre en pitié à cause de la façon dont ses parents le traitent, puis en affection. Il n'est pas parfait mais il aime sa femme, chérit ses enfants et ne prends pas son rôle à la légère. Bon d'accord, il joue, perd des sommes astronomiques, entretient un grand nombre d'actrices mais l'on se rend vite compte que l'on est prêt à tout lui pardonner ou presque. Si la Reine Victoria est presque absente de ce tome comme elle l'a été de la vie publique après la mort de son mari, l'histoire ne manque pas de péripéties et de rebondissements pour autant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Même si les différents tomes sont très inégaux, que je n'ai pas aimé certains passages et que j'ai découvert une Victoria bien moins plaisante que ce que je voulais imaginer, j'ai pris plaisir à lire cette saga et j'y ai appris un grand nombre de choses. Je ne regrette pas ma lecture."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Reine Victoria ICI

    Et celles de cette saga en particulier LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "The Widow of Windsor" ?

  • Vaut-il Mieux Être Toute Petite ou Abandonné à la Naissance de Mimie Mathy et Gilles Legardinier

    Imprimer

    gilles legardinier,mimi mathy,chemin de vie,vaut-il mieux être toute petite ou abandonné à la naissance

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Vaut-il Mieux Être Toute Petite ou Abandonnée à la Naissance ?

       "J'ai vraiment une affection particulière pour Gilles Legardinier. J'avais bien aimé son premier roman mais j'avais surtout eu un coup de coeur pour l'homme à travers ses remerciements. Étonnant, non ? Depuis, que ce soit à l'occasion d'une rencontre au Salon du Livre ou au travers de ses autres écrits, l'impression s'est toujours confirmée. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui aime autant les autres. Il émane également une grande gentillesse de Mimi Mathy et cela faisait déjà deux bonnes raisons de lire ce livre qui m'a été envoyé par Babelio."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Mimi et Gilles se posent respectivement des questions personnelles sur leur vie et sur l'impact qu'à pu avoir leur taille pour Mimi Mathy et le fait d'être un enfant abandonné pour Gilles Legardinier."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "J'aime beaucoup le principe, montrer aux autres que nous sommes à la fois tous différents et que l'on peut surmonter les épreuves les plus difficiles, le problème c'est que ce n'est finalement pas vraiment ce qui resort. Je précise qu'il ne s'agit que de mon ressenti et que je reste persuadée que ce n'est pas le reflet du caractère de Mimi Mathy mais ici, elle est sur la défensive, refuse de reconnaître le moindre impact de sa taille sur sa vie et là où Gilles Legardinier dit vouloir aider les gens qui ont vécu la même chose que lui, Mimi, elle, ne veut pas en entendre parler. Je l'ai trouvé particulièrement intransigeante avec ceux qui n'ont pas eu la force de s'en sortir aussi bien qu'elle et qui, peut-être l'oublie-t-elle bien vite, n'ont pas forcément sa force de caractère ni eu la chance d'être soutenu par une extraordinaire famille. En bref, là où elle veut montrer que sa taille n'est absolument pas un problème pour elle, j'ai eu l'impression au contraire que, psychologiquement, beaucoup de choses restaient à surmonter et qu'à force d'essayer de faire croire le contraire, elle paraît parfois égoïste et légèrement prétentieuse. Alors inutile de venir me crier dessus que c'est une femme formidable, j'en reste persuadée, mais ce n'est pas ce qui se dégage de cette lecture."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Même si Gilles Legardinier est égal à lui-même, c'est une déception finalement. Rien d'exceptionnel ni d'inspirant n'en ressort vraiment et on finit par tourner en rond, l'auteur reformulant à plusieurs reprises ses questions auxquelles Mimi Mathy ne répond pas vraiment. Bref, je me suis même plutôt ennuyée."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Gilles Legardinier ICI

    Catégories : Lire des Biographies 0 commentaire
  • Que les Étoiles Contemplent mes Larmes de Mary Shelley

    Imprimer

    journal d'affliction, mary shelley, que les étoiles contemplent mes larmes, finitude

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Que les Étoiles Contemplent mes Larmes ?

       "Finitude, qui est une petite maison d'édition pour laquelle j'ai beaucoup de respect, m'a proposé cette lecture. Comme je voulais découvrir la plume de Mary Shelley depuis longtemps, auteur entre autres de Frankenstein, j'ai accepté."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Il s'agit ici du journal intime de Mary Shelley, sur une période de plus de vingt ans, de la disparition de son mari, le poète Percy Shelley, à sa propre mort."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Qu'il a été difficile de lire cela et qu'il est difficile de vous en parler. D'abord parce que j'admire le travail de Finitude, leurs choix éditoriaux, leurs livres soignés et que je n'ai pas envie d'en faire une critique négative, ni de Mary Shelley elle-même d'ailleurs. Pourtant, je pense que ces écrits ne sont pas faits pour être lus. Mary Shelley a perdu successivement plusieurs de ses enfants, sa nièce puis son mari. Elle s'est alors retrouvée avec bien peu de soutien, et ses derniers amis sont finalement morts eux-mêmes peu de temps après ou l'ont trahie. Et ce Journal d'Affliction, qui porte bien son nom, nous livre ici ses pensées. Alors évidemment, n'attendait pas une lecture qui vous fera du bien, au contraire, Mary Shelley a sûrement l'une des vies les plus tristes que je connaisse et ce, jusqu'à ces derniers jours où malgré sa bonté et sa gentillesse, ou plus sûrement à cause de cela, tout le monde lui fit défaut. Ensuite, si une biographie de cette femme doit être passionnante, il s'agit ici uniquement de ses pensées, dépressives pour la plupart, on le serait à moins, et répétitives. Honnêtement, j'ai trouvé les notes de bas de page plus intéressantes, comme une bouffée d'air frais dans ce récit d'une telle pesanteur. Enfin, Mary Shelley a écrit ces mots pour elle seule et ils n'étaient pas destinés à être lus. Elle y a mis toutes les plaintes qu'elle s'est efforcée de ne pas exprimer à voix haute et avec lesquelles elle ne voulait ennuyer personne. Résultat, en lisant ce livre, on a l'impression d'une personne peu sympathique pour laquelle on éprouve de la pitié et qui passe son temps à gémir ce qui, il me semble, et bien loin de ce qu'était ce grand auteur."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "J'ai été plus que soulagée de refermer ce livre, je suis bien obligée de l'admettre. Le point positif en revanche, c'est que j'ai encore plus envie de découvrir ses romans, j'ai même l'impression de le lui devoir après avoir été si indiscrète !"

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Catégories : Lire des Biographies 0 commentaire