"Après avoir lu les quatre premiers tomes de la saga des Cazalet, je pouvais difficilement m'arrêter là. Et les couvertures de Mathieu Persan me font toujours craquer."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"La fin d'une ère commence en 56 et son titre résume bien les faits. On retrouve les Cazalet alors que la Duche vient de mourir, que l'entreprise va mal et que des décisions difficiles doivent être prises..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Ce tome a été écrit presque 20 ans après le précédent et je ne comprends pas très bien l'intérêt pour tout vous dire. Le précédent était une fin tout à fait satisfaisante à mon goût. Ajoutez à cela les critiques très mitigées que j'avais déjà lues et vous comprendrez que j'avais des sentiments mitigés avant même de m'attaquer à cette lecture. Et mes craintes ce sont révélées fondées. Alors comprenez-moi bien : ça se lit aussi bien que les précédents, les pages défilent sans problème et on a grand plaisir à retrouver chaque personnage. Mais on passe tellement de l'un à l'autre que tout est un peu dilué si je puis dire. J'ai lu quelque part que c'est comme un épilogue sans fin et ça résume bien la situation. Et que dire de ce que l'auteur fait subir à ses personnages. On dirait que tant qu'elle n'a pas tout saccagé, elle n'est pas satisfaite. De ce point de vue là, c'est extrêmement décevant."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"La fin s'étire en longueur, décrit des petits riens sans intérêt et après 500 pages j'ai toujours beaucoup de mal à différencier tous les petits enfants. Finalement, j'avais vraiment hâte que ça se termine. Un beau gâchis quand même."
Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...
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