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prix nobel de littérature

  • Ces Soirs Rangés dans mon Tiroir de Han Kang

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    • Han Kang, ces soirs rangés dans mon tiroir, poésie, prix Nobel de littérature, littérature coréenne, corée du sud, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Ces Soirs Rangés dans mon Tiroir ?

       "Je voulais résister, je n'avais pas prévu de craquer, je croyais même avoir réussi mais ce livre ne cessait de m'appeler. Je veux tout lire d'Han Kang, le moindre de ses mots et Grasset a eu la gentillesse de m'envoyer ce recueil pour combler ce désir."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Les poèmes de Han Kang, traduits en français et rassemblés dans cet ouvrage, nous ouvrent une porte sur son univers et ses thèmes de prédilection..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je l'ai souvent répété, la poésie ce n'est pas mon univers. J'ai adoré ça plus jeune mais aujourd'hui je n'y suis plus très sensible et par-dessus le marché, je ne comprends pas bien l'intérêt d'une poésie traduite. Ça part mal du coup, non ? Mais ça ne m'empêche pas de faire quelques exceptions, pour une raison très simple, c'est un incroyable révélateur (d'une personne, d'un pays, d'une culture...) et ça, c'est quelque chose qui me passionne et qui m'attire. Alors je ne m'extasie peut-être pas sur chaque poème que j'ai pu lire (ce qui ne m'empêche pas d'avoir noté quelques très belles phrases) mais je suis une nouvelle fois frappée par la puissance de la plume de Han Kang et par ses obsessions aussi, ces sujets ou ces mots qui reviennent sans arrêt comme la mort, le sang mais aussi la neige, sa langue, sa bouche... Et bien sûr, je ne sais pas ce que cela dit d'elle exactement mais ça m'intrigue et m'interroge, et j'aime ça."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Et bien même si je suis toujours un peu effrayée par la poésie et la conscience que j'ai d'y être parfois un peu hermétique, j'ai bien l'intention de continuer à en lire de temps en temps. Quant à Han Kang, vivement le prochain."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des oeuvres de Han Kang ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Ces Soirs Rangés dans mon Tiroir" ?

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  • Pars, le Vent se Lève de Han Kang

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    • pars le vent se lève, Han Kang, prix Nobel, prix Nobel de littérature, Corée du Sud, littérature coréenne, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pars, le Vent se Lève ?

       "À l'occasion de son prix Nobel de littérature, Han Kang a vu ses oeuvres, épuisées jusqu'alors en France, enfin réimprimées et j'en suis plus qu'heureuse. Celui-ci ne fait pas exception et j'ai eu la chance de le recevoir de la part des éditions Decrescenzo."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Accepter la mort d'In-Ju, son amie de toujours, a été une épreuve difficile pour Jeong-Hee mais lorsqu'un an plus tard, elle tombe sur un article qui sous-entend qu'elle se serait suicidée, écrit par un homme dont Jeong-Hee n'a jamais entendu parler, elle ne va pas le supporter et décider de se battre pour faire toute la lumière sur cette histoire..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est pas le premier roman de Han Kang que je lis et j'avais quelques appréhensions sur ce que j'allais découvrir ici, en partie parce que j'ai tellement été marquée par Human Acts que je ne l'imagine pas pouvoir faire mieux et également parce que je sais ce que son écriture peut avoir de particulière. Et c'est évidemment le cas ici avec des paragraphes très courts, des changements de sujets et d'époque nombreux et même des passages sur l'univers, sa création, son fonctionnement... Disons qu'il faut être attentif à ce qu'on lit pour ne pas perdre le fil. Mais très vite, et malgré une multitude de procédés que j'aurais détesté dans un autre roman, et des personnages qui sont tous assez peu sympathiques et équilibrés, il devient impossible de le lâcher. Une tension s'installe, il y a un vrai mystère à élucider, une enquête à mener et un antagoniste à vaincre. Et puis surtout, il y a la puissance de la plume de Han Kang qui a elle seule justifie le Nobel qu'elle a reçu. Je me demande si j'ai jamais lu quelque chose d'aussi intense, même si ce n'est pas un coup de coeur évident, même si tout ne me plaît pas. C'est le genre de roman qui infuse lentement dans votre esprit et vous accompagne encore pendant un moment après avoir refermé la dernière page."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "À la coréenne bien sûr. Je m'y attendais tellement et pourtant ça m'a énervée et déçue malgré tout, du moins sur le moment. Les fins coréennes pour moi, ce sont en quelques sortes des fins ouvertes mais c'est aussi plus subtile que ça, en fait tout est là, dans les non-dits, les sous-entendus, il ne vous reste plus qu'à être attentif et à interpréter tout cela correctement. Je préfère obtenir des réponses claires pour ma part mais j'admire cette façon de faire et je crois que l'autrice nous dit aussi que le sujet du roman n'était pas forcément celui que l'on croyait au départ et que l'important est ailleurs."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

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    Alors, vous craquez pour "Pars, le Vent se Lève" ?

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