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saga familiale

  • Une Fin Heureuse de Maren Uthaug

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    • une fin heureuse, maren uthaug, littérature norvégienne, littérature danoise, croque-mort, saga familialeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Fin Heureuse ?

       "Les différents titres de cette autrice du catalogue Gallmeister m'intriguaient depuis un certain temps déjà et la sortie poche de celui-ci, avec sa jolie couverture et son résumé détonant, m'a donnée l'excuse parfaite pour me lancer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "La famille de Nicolas s'occupe des morts depuis des générations et des générations. Au fil des pages, il retrace son histoire, d’une île de l’océan Pacifique au XIXe siècle à l’actuelle Copenhague, mais aussi ses malheurs et ses déviances..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je pensais que c'était typiquement le genre de livre qu'on adorait ou qu'on détestait et j'ai été surprise de découvrir que ce n'était pas le cas puisque j'ai bien aimé, ni plus, ni moins. Je me suis plongée avec plaisir dans la saga familiale, à la rencontre de chacun des membres de cette famille pour le moins étrange et de leurs particularités. J'ai apprécié de découvrir en parallèle l'évolution des traditions autour de la mort et des enterrements au fil des ans et j'ai trouvé vraiment interessant de revivre les grands évènements qui ont marqué le Danemark. C'est plus souvent triste que joyeux, c'est parfois tordu aussi, et glauque, mais j'étais prévenue, en revanche je m'attendais vraiment à quelque chose de beaucoup plus drôle, d'un humour cynique et grinçant comme je les aime. Je suis peut-être passée à côté mais même si quelques passages sont amusants, la situation de Nicolas dans le présent, avec ses enfants, ne prête vraiment pas à rire. C'est sûrement la petite touche qui m'a manquée, sans parler de cette mère toxique et exécrable que j'ai trouvé insupportable (oui, ça m'a plus dérangée que la nécrophilie, chacun ses phobies)."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai également bien aimé la fin et, là encore, ni plus, ni moins. Jusqu'au bout je me suis attendue à un retournement de situation, à une révélation qui permettrait de secouer un peu tout ça mais qui n'est jamais venue."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans édités chez Gallmeister ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Une Fin Heureuse" ?

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  • Pachinko de Min Jin Lee

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    • pachinko, lee Min Jin, Min Jin Lee, littérature coréenne, Corée du Sud, hanguk, passion corée, saga familialeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pachinko ?

       "J'avais profité d'une opération sur les livres numériques pour acheter Pachinko à petit prix et puis j'avais oublié que je l'avais. Jusqu'à ce qu'une amie me propose de le lire en lecture commune, l'occasion parfaite de venir à bout d'un tel pavé."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Au début des années 30 en Corée, sous occupation japonaise, jeune et naïve, Sunja se laisse séduire par un riche négociant. Lorsqu'elle tombe enceinte, elle apprend qu'il est marié et refuse de devenir sa maîtresse attitrée. Pour échapper au déshonneur, elle accepte alors d'épouser un jeune pasteur sur le point d'émigrer au Japon."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Malgré ma passion pour la Corée du Sud et de très bonnes critiques sur ce roman, je ne l'avais pas mis  dans mes priorités parce que j'ai privilégié jusque-là les livres d'auteurs coréens, traduits depuis le coréen et qui se déroulent en Corée. Celui-ci a été écrit en anglais par une autrice d'origine coréenne mais ayant grandi aux États-Unis. De plus, la majorité de l'intrigue se déroule au Japon. Malgré ces éléments, je ne peux finalement que constater que ce fut un beau coup de coeur. Il se lit facilement, se dévore même, ne se lâche plus. Entre deux moments de lecture, les personnages ne me quittaient pas, surtout Sunja, cette héroïne au courage hors du commun et à la résilience extraordinaire. La plume est concise, s'étale peu sur les sentiments, respecte toute la pudeur inhérente à la culture coréenne et pourtant on ressent chaque émotion profondément. On suit l'héroïne, son entourage, sa descendance jusqu'à sa vieillesse, on fait parfois des bons de plusieurs années et certains 'manques' sont très frustrants mais cela participe évidemment à l'addiction... J'ai seulement regretté qu'à part Sunja et sa belle-soeur, les autres femmes soient si peu aimables. Mais ces deux-là en valent bien des milliers d'autres, et j'ai adoré également Mozasu et je suis triste de les avoir laissés. Pour la toute première fois je crois, j'ai regretté qu'un tel pavé ne soit pas plus long et absolument aucune scène n'est de trop."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'avoue que j'attendais une fin en particulier, ce qui n'est jamais une très bonne idée, d'autant que je me doutais qu'elle avait peu de chances d'arriver. Mais celle choisie par l'autrice est en harmonie avec le reste de l'histoire et c'est très bien comme ça."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Pachinko" ?

  • La Maison des Soeurs de Charlotte Link

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    • la maison des soeurs, charlotte link, saga familiale, secret de familleMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Maison des Soeurs ?

       "C'est un livre qu'une amie m'a offert spontanément, et sans raison, ce qui m'a beaucoup touchée et c'est également l'occasion de découvrir un roman que je n'aurais peut-être pas acheté moi-même."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Barbara et Ralph décident de passer leurs vacances de Noël dans une vieille demeure du Yorkshire. Mais la neige n'aura de cesse de tomber et de les isoler du monde. À force de tourner en rond dans la maison, Barbara va découvrir un manuscrit, récit de la vie de l'ancienne propriétaire, qui cache un terrible secret..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "L'écriture est fluide, l'histoire assez prenante pour nous donner envie de tourner les pages mais je lui reproche malgré tout, ce que je reproche à 99% des pavés : des longueurs et des répétitions. Il faut que je précise bien sûr qu'on ne part pas forcément gagnant avec plusieurs éléments que je n'apprécie pas tellement dans mes lectures (en plus d'être un pavé donc) : une intrigue sur deux époques et des secrets de famille. Mais finalement, ce n'est pas ce qui m'a gênée le plus, j'ai eu plus de mal avec l'ambiance vraiment plombante du roman et surtout, surtout, avec les personnages tous plus égoïstes les uns que les autres. Suivre le récit de vies gâchées par la bêtise, la fierté et le manque de communication de chacun, ce n'est pas vraiment comme cela que j'envisage un moment agréable de lecture. Je comprends malgré tout le succès que ce genre peut avoir, je sais que beaucoup en sont friands, ce n'est tout simplement pas pour moi."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est assez étrange, on a l'impression de basculer dans un tout autre style de roman tout à coup et c'est assez déstabilisant. Quant au secret dévoilé, ça traînait depuis tellement longtemps que cela enlève beaucoup d'impact à la révélation. Enfin, si le passé n'a plus rien à nous révéler, on ne sait rien de l'avenir du couple qui louait la maison. Après plus de 850 pages ! Merci bien."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "La Maison des Soeurs" ?

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