"Je suis tombée sur cette publication par hasard et j'ai été attirée par sa couverture bien sûr mais surtout par le sujet, ma ville, Marseille et la campagne Pastré, mais c'est le genre de livre que j'ajoute à ma wishlist sans trop y croire. Jusqu'à ce que je le croise en librairie et là, l'évidence."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"La Comtesse Pastré, armée de son amour pour l'art et peut-être aussi d'une certaine forme de naïveté, a accueilli chez elle pendant la Seconde Guerre Mondiale, tout ce que la France comptait d'artistes répudiés..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai mis un peu de temps à entrer dans l'historie. L'écriture d'Oliver Bellamy est belle mais exigeante, il s'éparpille un peu aussi, veut nous parler de tout et de tous, d'artistes que je n'ai pas la culture suffisante pour connaître et qui, je l'avoue, m'intéressent moins que la Comtesse. Moi, ce que je voulais, c'est toujours plus de Lily et j'ai cru que ce texte ne serait pas un coup de coeur, et sur ce point, je me trompais lourdement. J'ai adoré en savoir plus sur cette période de l'histoire, et ce qui se déroulait dans ma ville à ce moment-là, reconnaître les noms des rues, m'immerger dans le décor, j'ai recopié des passages entiers qui parlent de Marseille et des marseillais mais surtout, surtout, j'ai adoré cette femme, sa générosité sans limite, qui ne demandait rien en retour et qui, de fait, obtint bien peu. Je l'ai trouvé touchante, extraordinaire, unique. Elle m'a envoûtée. Je ne voulais plus la quitter."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"Cette lecture m'a donnée envie de lire des romans sur la Seconde Guerre Mondiale à Marseille, j'aimerais en savoir plus sur le quartier Saint-Jean qui a été entièrement détruit par les allemands, j'ai envie de lire sur la campagne Pastré, d'aller y faire un tour, d'écouter du Mozart, d'explorer l'histoire de Varian Fry, de plonger dans Songe d'une Nuit d'Été... Si ça ce n'est pas la marque d'un très bon livre."
Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...