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  • Herland de Charlotte Perkins Gilman

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    • club de lecture pavillons poche,club de lecture,pavillons poche,herland,utopie féministe,eugénisme,charlotte perkins gilmanMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Herland ?

       "Il s'agit du troisième roman choisi par Pavillons Poche pour la box du club de lecture, celle de mars, en hommage à la femme... Toute une ironie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Trois explorateurs du début du vingtième siècle découvre un pays entièrement peuplé de femmes et se voit obligés de réévaluer leurs préjugés... (oui, dit comme ça, on dirait presque que c'est féministe)."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'aurais pu vous parler de ce livre comme d'un roman sympathique, facile à lire, parfois amusant, avec quelques idées interessantes et d'autres à laisser et m'en tenir là. Le problème, c'est que l'éditeur a décidé d'ajouter cette inscription sur la couverture : "le roman culte du féminisme américain". Du coup, je vais être obligée de m'énerver...

       Si quelqu'un a trouvé ce livre féministe, qu'il vienne m'expliquer...   

    1. L’auteur décrit certes une communauté de femmes avec beaucoup de qualités mais elle ne les attribue qu’à ces femmes en particulier, qui ont une histoire et une évolution particulière, et certainement pas à l’ensemble des femmes de la planète.
    2. Le but ultime de cette communauté est la maternité. C’est la récompense suprême, elles n'ont pas d'autre identité que d'être mères, et chaque femme a porté avec fierté et extase cinq enfants sur des générations pour repeupler le pays. Ce n’est pas exactement l’idée que je me fais du féminisme.
    3. Ces femmes sont arrivées après beaucoup d’efforts à un niveau de perfection élevé (ce qui les rend juste chiantes en fait). Mais comment ont-elles fait me direz-vous, c’est simple : chaque femme qui présentait au fil des siècles une « anomalie » se voyait refuser le droit d’enfanter pour ne pas le reproduire. Et ça, mes chers amis, cela s’appelle de l’eugénisme.

       J'ai d'autres arguments mais une fois ce thème évoqué, je pense honnêtement que tous les autres sont inutiles. Comment peut-on vanter aujourd'hui un tel texte, je m'interroge...

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Bon, allez, je ne peux m'empêcher de vous donner encore quelques exemples (mais attention, spoilers) : finalement, elles sont aux anges de voir débarquer trois hommes et de pouvoir réintroduire la notion de "père" (ces hommes, nos sauveurs...). Enfin, elle refuse le sexe en dehors de la procréation parce qu'elles n'arrivent pas à s'enlever de la tête, qu'au fond, c'est mal. Youhou ! Au temps pour la libération sexuelle de la femme donc.
       Quelques recherches rapides suffisent pour tomber sur des articles très interessants concernant Charlotte Perkins Gilman, une femme reconnue pour son racisme et son goût pour l'eugénisme. Édifiant. Comment peut-on vanter aujourd'hui un tel texte, je m'interroge. Ah, pardon, je l'ai déjà dit..."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres du club de lecture Pavillons Poche ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Herland" ?

    Catégories : Lire des Romans 6 commentaires
  • Wilt 1 de Tom Sharpe

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    • wilt, wilt 1, humour anglais, tom Sharpe, littérature anglaiseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Wilt 1 ?

       "Avec sa jolie couverture liberty (et malgré la poupée gonflable, oui), j'ai souvent eu envie de craquer pour ce roman dont l'humour anglais était copieusement vanté. Finalement, des années plus tard, c'est mon oncle qui me l'a prêté, l'occasion idéale pour me jeter à l'eau."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Henry Wilt a une vie pathétique. Il enseigne la culture générale à des étudiants qui ne l'écoutent jamais, au mieux, la direction lui refuse année après année une promotion pourtant bien méritée et sa femme lui en fait voir de toutes les couleurs ! Mais peut-être que s'il se débarrassait d'elle, tout pourrait changer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'avais un peu peur du côté vulgaire du roman. Après tout, l'intrigue tourne essentiellement autour d'une poupée gonflable et je vous assure qu'elle n'y est pas passive... Alors bon, oui, le côté vulgaire est bien là, il m'a fallu un peu de temps pour passer outre ou pour m'en amuser vraiment mais finalement, ce fut le cas. Et j'ai même beaucoup plus apprécié ma lecture que ce à quoi je m'attendais. Ce pauvre Wilt se fait tellement malmener qu'on ne peut s'empêcher de tourner les pages pour savoir à quel moment cela va s'arranger pour lui. Bien sûr, c'est comme jouer à pile ou face parce qu'il se pourrait bien qu'il ne s'en relève jamais mais son attitude face à tout cela est épatante et il se révèle être un héros des plus interessants. Et tout ça avec force cynisme bien sûr."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Mon oncle m'a également prêté un autre roman du même auteur, qui ne fait pas partie de la saga Wilt. Je n'étais pas sûre de vouloir le lire mais finalement je me suis bien amusée et je suis curieuse d'en découvrir plus sur l'univers décadent de Tom Sharpe."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "Wilt 1" ?

    Catégories : Lire en Légèreté 2 commentaires
  • Ils Étaient Sept de C.A. Larmer

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    • ils étaient sept, le cherche midi, Christina larmer, c.A. larmer, le club des amateurs de romans policiers, cosy mysteryMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Ils Étaient Sept ?

       "Les cosy mysteries sont maintenant plus qu'ancrés dans mes habitudes de lecture et je suis toujours curieuse des nouvelles sorties. Lorsqu'il s'agit en plus de rendre hommage à la grande Agatha Christie, il devient vite évident que je ne vais pas pouvoir résister."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Après une mauvaise expérience dans un club de lecture collet monté, Alicia décide de créer le sien autour des romans policiers, et plus spécialement d'Agatha Christie. Mais alors que tout se passait à merveille, l'une des membres disparaît avant leur troisième réunion..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai évidemment adoré le fait que tout tourne autour des livres. On parle ici beaucoup d'Agatha Christie, de ses différentes intrigues, sans jamais nous spoiler et du (petit mais) grand Hercule Poirot. Un régal. J'aime aussi le concept de club de lecture, moi qui n'ai jamais eu la chance d'en fréquenter un, les personnages et le cadre (l'Australie, ça change). Mais franchement, pour des fans de la reine du crime, ils sont quand même vraiment longs à comprendre l'évidence ! J'ai trouvé cet aspect un peu tiré par les cheveux. Je n'ai pas l'impression d'aimer Agatha Christie autant qu'eux et pourtant je connaissais parfaitement tous les éléments qui permettent de résoudre l'enquête alors qu'eux les ignoraient. Pas très crédible tout ça."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai bien aimé le dénouement, même si j'avais envie de hurler 'il était temps'. Je lirai le prochain et je serai contente de retrouver les différents personnages mais j'espère franchement que l'enquête sera un peu plus palpitante."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de Cosy Mysteries, par ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Ils Étaient Sept" ?