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Lire des Romans - Page 25

  • Les Tribulations d'une Cuisinière Anglaise de Margaret Powell

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Tribulations d'une Cuisinière Anglaise ?

       "J'ai acheté cet ouvrage en mars dernier, au salon du livre de Paris, fortement influencée par cette jolie collection de chez Payot et certainement également par Emjy (@emjydingleybell) et/ou Titine (Plaisirs à Cultiver)."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Au début du vingtième siècle, Margaret Powell n'a pas d'autre choix que d'entrer en condition pour aider sa famille. D'abord fille de cuisine, elle deviendra très vite cuisinière grâce à sa persévérance sans faille et nous livre ici le récit de ses années au service des plus aisés..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'avais un peu peur de m'ennuyer parce qu'il s'agit plus d'une chronique de vie que d'un roman ou même d'une biographie et le langage parlé de l'auteur m'inquiétait également mais en fait, c'est parfait ! Cela donne l'impression d'une conversation autour d'une tasse de thé. Le franchise et la simplicité de Margaret Powell sont le reflet de sa position et de son caractère et nous projette directement dans son univers. Elle n'est pas toujours sympathique, elle n'est jamais complaisante mais elle n'a pas eu une vie facile et nous dépeint les choses comme elles sont, sans fioriture. Ce récit a inspiré la plupart des séries télévisées sur le même thème qui ont suivies comme Upstairs Dowstairs et Downton Abbey, sauf qu'il s'agit ici d'une version non édulcorée. Alors bien sûr c'est moins romantique à lire mais ça n'en est que plus intéressant il me semble."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Bien sûr, on aurait aimé qu'"eux", les patrons, ressemblent plus à Lord et Lady Grantham et que Margaret trouve un prince charmant mais cette force de la nature nous transmet son optimisme et et se fabrique sa propre "happy ending".

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez d'autres chroniques autour de cet univers ICI.

     

    Alors, vous craquez pour "Les Tribulations d'une Cuisinière Anglaise" ?

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  • The Baker's Daughter de D.E. Stevenson

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Baker's Daughter ?

       "Je suis littéralement amoureuse de ces couvertures et heureusement, les histoires de D.E. Stevenson sont toujours à la hauteur parce que même sans ça, je crois que je serais capable de les acheter ! C'est donc avec bonheur que j'ai reçu celui-ci à mon anniversaire."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Depuis la mort de sa mère, Sue a arrêté l'école et s'est occupée de son frère, de son père et de la maison. Mais depuis que celui-ci s'est remarié, elle ne sait plus où est sa place et c'est pour cela que lorsqu'elle apprend que les Darnay cherche une cuisinière, elle se propose tout de suite, malgré l'isolement de leur maison et le comportement fantasque du mari, peintre."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "L'auteur nous plonge toujours dans l'ambiance de petits villages anglais bien douillets. Ici, nous sommes en Écosse mais le plaisir est évidemment le même, voire décuplé pour moi qui ne rêve que d'Edimbourg. Très vite, on se laisse entraîner par la jeune Sue qui n'a rien vu du monde et qui sait pourtant bien ce qu'elle veut, et qui est très indépendante malgré son jeune âge. Ce sont à la fois sa force et sa naïveté qui vont faire tout le charme du livre et nous entraîner de rebondissements en rebondissements. La palette des personnages est un peu moins variée que d'habitude, du fait de la vie assez isolée de Sue, mais n'en est pas moins toujours aussi variée et passionnante, avec cette plume et cet humour qui ont fait le succès de l'auteur en son temps et que je redécouvre à chaque fois avec grand plaisir. Ajoutez à cela quelques réflexions bien senties sur l'art et la peinture et me voilà conquise."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai finalement trouvé cette histoire très moderne pour l'époque - le livre a été écrit juste avant la seconde guerre mondiale - et du coup, moins attendue que ce que l'on aurait pu croire. Bien sûr, il est question d'une happy ending mais ce roman ne manque pas d'originalité pour autant. J'ai hâte de découvrir mon prochain D.E. Stevenson et j'en ai d'ailleurs déjà un autre dans ma PAL."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de D.E. Stevenson ICI

    et la chronique de Celia's House, réécriture de Mansfield Park, sur Jane Austen is my Wonderland

     

    Alors, vous craquez pour "The Baker's Daughter" ?

  • Le Dernier Bain de Gwénaële Robert

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Dernier Bain ?

       "J'aime beaucoup cette collection et j'avais même particulièrement apprécié Tu seras ma Beauté du même auteur. J'avais d'ailleurs eu la chance de la rencontrer cette année au salon du livre de Paris et j'attendais depuis avec beaucoup d'impatience cette histoire autour du meurtre de Marat."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans le Paris de l'an II, deux jours avant l'assassinat du citoyen Marat, et à l'approche des grandes commémorations du 14 juillet, l'ambiance est électrique et ceux qui rêvent d'écourter la vie de l'Ami du peuple sont nombreux."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai adoré la forme que prend ce livre, proche du roman policier mais à la fois très original. Nous avons en effet une victime, que l'on ne plaint pas vraiment et que l'on finit même par avoir hâte de voir mourir nous-même, et différents personnages qui ont tous de très bonnes raisons de vouloir l'assassiner. Si nous ne connaissions pas déjà l'histoire, et donc le nom du meurtrier, le suspense serait insoutenable et je dois dire que, même comme cela, c'est très prenant. Pour autant, je trouve que ce n'est pas non plus exploité complètement puisque celle que l'on voit le moins finalement reste Charlotte Corday. Peut-être l'auteur n'a-t-elle pas voulu développer ce personnage pour rester au plus proche de ce que l'on sait vraiment mais à partir du moment où l'Histoire est romancée, j'ai vraiment trouvé dommage de se priver de toute une partie qui aurait pu être passionnante. En revanche, je tire mon chapeau pour cette ode aux femmes fortes, celles qui dans l'ombre ou dans la lumière, que l'on en soit conscient ou non, tiennent le destin de tous entre leurs mains gracieuses."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "C'était un peu rapide, un peu abrupt, comme la guillotine je suppose... Mais j'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur le destin de chacun."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de la collection Passe-Murailles ICI

    et ceux de Gwénaële Robert LÀ.

     

    Alors, vous craquez pour "Le Dernier Bain" ?

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