Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lire des Romans - Page 24

  • La Goûteuse d'Hitler de Rosella Postorino

    Imprimer

    la goûteuse d'hitler, hitler, Rosella posterino, 39-45, seconde guerre mondiale, Albin Michel

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Goûteuse d'Hitler ?

       "Je suis une personne étrange mais le mot Hitler, dans le titre d'un livre, ça peut facilement me faire craquer. La période me fascine, j'adore en savoir toujours plus, découvrir de nouvelles facettes de l'Histoire et creuser la psychologie des ses pires et de ses meilleurs personnages."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors que Rosa s'est installée à la campagne, chez ses beaux-parents qu'elle connait encore si peu, pour échapper aux bombardements sur Berlin, elle est réquisitionnée pour devenir goûteuse d'Hitler et va devoir affronter chaque nouvelle journée avec la peur de mourir empoisonnée..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ici, suivre une allemande pendant la guerre, passer de l'autre côté de la frontière, c'était déjà pour moi une promesse alléchante. Plonger au coeur du système méconnu des goûteuses d'Hitler, un bonus inespéré. Malheureusement, le résultat ne s'est pas révélé aussi passionnant que je l'espérais, sûrement parce que le côté roman prend trop le dessus. Je ne suis pas sûre de savoir exactement comment l'expliquer mais on ne sent pas assez la réalité qui se cache derrière cette histoire. De plus, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à l'héroïne qui m'a longtemps plus agacée que touchée. Il y a heureusement d'autres éléments beaucoup plus convaincants mais sous-exploités à mon goût : la palette des personnages des goûteuses, l'histoire d'amour avec un SS, le complot contre Hitler. Il y a avait de la matière...

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est très mélancolique et il y a tellement de choses que l'auteur laisse en suspend ! Comme tout au long de ce roman, j'ai l'impression que les parties qui auraient pu être les plus interessantes sont toutes celles qu'elle a laissé de côté. J'ai quand même aimé ce roman mais je sais que je l'oublierai vite aussi, loin de HhHH ou la Part de l'Autre."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres autour de cette période ICI

     

    Alors, vous craquez pour "La Goûteuse d'Hitler" ?

    Catégories : Lire des Romans 4 commentaires
  • Le Best of d'Adam Sharp de Graeme Simsion

    Imprimer

    le best of d'adam sharp, Graeme simsion, nil éditions

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Best of d'Adam Sharp ?

       "Le théorème du Homard reste sans conteste l'un des cinq livres que j'ai le plus aimé depuis que j'ai ouvert ce blog, il y a plus de huit ans. Autant vous dire que même sans cette sublime couverture, je n'aurais pas résisté à l'appel d'un nouveau Graeme Simsion."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors qu'Adam Sharp, qui approche de la cinquantaine, se pose déjà pas mal de questions sur l'état de sa vie, son amour de jeunesse, qu'il n'a jamais vraiment oublié, reprend contact avec lui..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai bien aimé Adam mais je n'ai jamais réussi à apprécier Angelina. Elle est arrogante et égoïste, elle ne sait pas ce qu'elle veut, elle manipule les autres... Pas une seconde elle ne m'a touchée. Graeme Simsion a décidément un gros problème avec les personnages féminins puisque c'était également le point négatif que j'avais relevé dans sa précédente série. Ici, comme tout tourne autour de cette femme, l'impact sur mon ressenti est non négligeable. Bien sûr, c'est bien écrit, bien sûr, il y a des réflexions interessantes sur la vie et les choix que l'on fait, et bien sûr, j'ai été séduite par tout le côté musical mais malheureusement, ça s'arrête là. Plus le livre avance, plus la situation devient malsaine et Adam pathétique. À la fin, il ne reste plus rien à sauver."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai été soulagé que certains écueils nous soient épargnés mais cette fin rocambolesque et capillo-tractée, pleine de bons sentiments et de gens extra-ordinaires qui sont prêts à s'entre-aider malgré l'énorme passif, était-ce vraiment mieux ? Je ne crois pas."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Graeme Simsion ICI

     

    Alors, vous craquez pour "le Best Of d'Adam Sharp" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • Orphelins 88 de Sarah Cohen-Scali

    Imprimer

    sarah cohen-scali,orphelins 88,collection r,seconde guerre mondiale,lebensborn

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Orphelins 88 ?

       "J'ai du mal à résister à un livre qui se déroule pendant la seconde guerre mondiale, ce n'est pas nouveau, même si j'ai toujours peur du roman cliché, vu et revu, mais le fait que celui-ci soit édité dans la Collection R, donc jeunesse, de Robert Laffont, a vaincu mes dernières résistances."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le bras droit de l'enfant à tendance à se tendre pour le salut nazi et pourtant le tatouage de son bras gauche indique clairement qu'il est passé par un camps de concentration. Alors qui est-il ? Orphelin ou non ? Germanisé, polonais ou juif ? Il n'en sait rien, il n'a aucun souvenir..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "On suit ce gosse perdu, complètement écartelé entre les pensées du National Socialisme que l'on lui a inculqué et ce qu'il peut voir de ses propres yeux dans l'orphelinat dans lequel il atterri après la guerre. Il va devoir réapprendre à réfléchir seul, découvrir ce qu'il pense par lui-même et sans savoir qui il est réellement, il luttera pour n'avoir à choisir aucun camp, après tout, la guerre est finie. J'ai vraiment adoré cette dimension de l'histoire qui nous montre les souffrances de différents peuples sans essayer de les hiérarchiser, qui nous rappelle également que le racisme est partout, et pas seulement chez les oppresseurs, et qui nous explique, enfin, que l'on peut avoir fait des choses terribles et avoir une seconde chance. Je ne parle pas des nazis eux-mêmes, bien sûr, de ceux qui avaient la conviction d'avoir raison et d'accomplir un plan supérieur, mais de tous les autres. Peu de choses sont noires ou blanches dans une guerre et le fait que l'auteur raconte cela à travers des enfants, dans un langage simple accessible à ces jeunes lecteurs, permet d'adoucir la leçon donnée. Quant au personnage de Wally, un G.I. noir qui, là encore, mettra bien à mal le libéralisme des États-Unis et son illusion de liberté, il m'a tout bonnement chamboulé."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est certainement ce que j'ai le moins aimé : trop de coïncidences extraordinaires, entre autres. J'ai également grandement déploré l'un des éléments qui nous est dévoilé et qui, pour moi, affaibli le message général mais je ne peux en dire plus sans vous spoiler. De toutes façons, ça n'enlève rien à mon sentiment général : lisez ce livre ! (et ça ne m'a pas empêché d'être émue aux larmes)."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez d'autres chroniques autour de la Seconde Guerre Mondiale ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Orphelins 88" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire