Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

corée du sud

  • Whale de Cheon Myeong-Kwan

    Imprimer
    • whale, Cheon Myeong-Kwan, littérature coréenne, passion corée, Corée du SudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Whale ?

       "Je n'ai cessé de voir ce roman mis en avant sur les sites des libraires anglais et pour un roman coréen, c'est chose assez rare pour m'avoir immédiatement donné envie de l'acheter, sans même lire le résumé."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dès qu'elle a été libérée, Chunhui est retournée à la briqueterie. Pourtant, plus personne ne l'attend là-bas. Qu'est-il arrivé à tous ceux qu'elle aimait ? Est-elle vraiment responsable de leur disparition ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est le genre de livre où je me demande toujours si c'est moi qui n'ai rien compris ou si certains lecteurs s'inventent des significations profondes pour donner l'impression d'avoir saisi l'insaisissable. Comme pour ma part, je ne suis pas du genre à faire semblant, c'est le genre de livre que je n'aime pas, tout simplement. L'autrice nous présente Chunhui avant de repartir en arrière, et un peu dans tous les sens aussi. C'est malin parce que sans ça, j'aurais abandonné ma lecture mais là, je voulais savoir. J'ai donc péniblement tourné les pages jusqu'à la fin. L'histoire n'est pas déplaisante mais les procédés, le réalisme magique, les exagérations, la fable, l'auteur qui s'adresse à nous, le sexe omniprésent, ça m'a franchement fatiguée. Et puis surtout, je n'ai ressenti aucune empathie pour l'héroïne, qui n'est pas Chunhui mais sa mère, et je me rends compte que ça, c'est vraiment rédhibitoire pour moi. D'ailleurs, sur la fin, l'auteur parle d'elle en disant qu'elle n'est plus la jeune femme gentille et généreuse du début, qualités que je ne lui ai absolument jamais attribuées pour ma part, c'est dire comme on ne s'est pas compris ce livre et moi."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "De façon aussi décevante que le reste en ce qui me concerne."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Whale" ?

  • L'Arbre Nu de Pak Wan-Seo

    Imprimer
    • l'arbre nu, pak wan-seo, l'atelier des cahiers, Séoul, guerre de corée, corée du sud, littérature coréenne, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec l'Arbre Nu ?

       "J'avais repéré cette sortie, comme à peu près toutes les sorties coréennes, mais j'avais décidé d'être raisonnable pour une fois et de ne pas craquer tout de suite. J'ai finalement eu la bonne surprise de le recevoir de la part des éditions de l'Atelier des Cahiers."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Lee Gyeong essaie de mener une vie normale, entre son travail de vendeuse et ses soirées mornes avec sa mère, alors que la guerre est aux portes de Séoul et que le drame les a déjà frappées durement..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Quand un livre est mauvais, mal écrit, mal traduit ou misogyne pour ne citer que les exemples les plus courants, je n'ai aucun mal à le dire franchement, à vous faire part de mes critiques. Mais ici, il ne s'agit pas de ça, et c'est bien plus difficile pour moi de vous dire que je n'ai pas aimé cette parution d'une petite maison d'édition dont j'apprécie le travail et d'une autrice, reconnue en Corée, dont la plume séduit de nombreux lecteurs. Mais pas moi. Je n'ai pas du tout accroché avec la narratrice et je n'ai ressenti aucune empathie pour elle, même si je suis très consciente qu'elle est dans un état proche de l'hébétude suite aux drames qu'elle a vécu et que son babillage futile relève de l'évitement. Je l'ai trouvé agaçante, égoïste et peu interessante. Les seuls aspects que j'ai apprécié, c'est d'en apprendre plus sur la présence des soldats américains à Séoul pendant la Guerre de Corée et comment cela était vécu des deux côtés, ainsi que le passage qui nous révèle enfin ce que l'héroïne, qui n'est autre que l'autrice elle-même, a enduré mais ça n'arrive que dans les dernières pages."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Le roman a été adapté en album par Keum-Suk Gentry-Kim, dont j'avais adoré Mauvaises Herbes, sur les femmes de réconfort, et j'avoue que je suis d'autant plus curieuse de découvrir ce qu'elle a pu retirer de ce récit et ce qu'elle a réussi à en faire."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "L'Arbre Nu" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • Un Éclair Bleu Azur de Kwon Yeo-Sun

    Imprimer
    • un éclair bleu azur, kwon yeo-sun,littérature coréenne,koreanlit,corée du sud,deuil,passion corée,hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Un Éclair Bleu Azur ?

       "J'ai vraiment bien aimé le roman précédent de l'autrice, Lemon, publié en France chez le même éditeur, je pourrais même le relire avec plaisir, j'étais donc très curieuse de découvrir celui-ci et La Croisée a eu la gentilesse de me l'envoyer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "À la naissance de Son Mi-Ok, sa grand-mère lui a prédit un avenir radieux et qu'elle apporterait la chance à sa famille mais plus les années passent, plus les souffrances endurées par les personnages démentent cette prophétie..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je n'ai pas aimé. Je ne sais pas si la magie coréenne commence à s'évaporer peu à peu ou si je n'accroche juste pas un certain type bien spécifique de leur littérature mais je n'ai pas aimé. Ces héroïnes vraiment peu sympathiques, qui ont souvent besoin de pas mal de séances de psy, et leurs errances de post-adolescentes, j'ai du mal à y trouver le moindre intérêt et je suis toujours étonnée que ce genre de profil, perdue, égoïste,  sans grand caractère, fascine autant. Peut-être que je suis trop vieille. Pourtant, certains passages sont interessants, comme ceux de son enfance, mais cette méchanceté constante, de tous les côtés, sans que jamais personne ne dise rien, c'était difficile à supporter. Et même le sujet passionnant des révolutions étudiantes ou des conditions de travail dans les usines à la même époque, n'est ici que prétexte aux plaintes du personnage principal, sans grande profondeur bien que je connaisse un peu la période et dispose donc du contexte. Enfin, même si je comprends la volonté de l'éditeur de faire un design inversé sur la couverture, répondant à celui de Lemon, je la trouve pour le moins peu attrayante."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "C'est en fait le premier roman de l'autrice, écrit avant Lemon. Je suis navrée d'en ressortir avec un sentiment si négatif mais pour moi il y a vraiment un monde entre les deux."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Un Éclair Bleu Azur" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire