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Lire des Romans - Page 28

  • Soif d'Amélie Nothomb

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    • christ, jésus, crucifixion, religion, soif, Amélie Nothomb, christianismeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Soif ?

       "C'est une amie qui me l'a conseillé. Amélie Nothomb n'est pas mon autrice préférée mais j'aime bien découvrir certains de ses romans de temps à autre et le sujet de celui-ci m'attirait particulièrement."  

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le Christ nous raconte sa crucifixion et les quelques heures qui ont précédé. Sa souffrance, ses doutes, ses regrets..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est, comme toujours avec Amélie Nothomb, écrit de façon simple et fluide, ça se lit vite et très bien. Je n'ai pas été gênée par ce qu'elle fait dire au Christ, rien ne m'a particulièrement choquée et j'ai autant apprécié l'exercice que l'humour qui émaille le récit. On y trouvera aussi quelques pistes de réflexions interessantes mais finalement, rien de très bouleversant ou de très extraordinaire. J'en attendais plus, surtout quand l'affreux bandeau du livre crie "c'est tout simplement le livre de ma vie". Cela me laisse décidément perplexe. J'ai lu dans un commentaire que c'était un roman assez anecdotique finalement et je suis plutôt d'accord."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je garde quelques passages en tête que j'ai envie d'analyser un peu plus profondément mais je sais déjà que ce livre ne me laissera pas de trace indélébile."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres d'Amélie Nothomb ICI

    et celles autour de la religion ou du Christ, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Soif" ?

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  • The Dutch House d'Ann Patchett

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    • ann patchett, lire en vo, the dutch houseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Dutch House ?

       "C'est encore une histoire d'Instagram et de jolies couvertures que vous commencez à connaître. De plus, Ann Patchett est encensée par la critique et j'avais vraiment envie de découvrir sa plume."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Danny nous raconte son enfance, et celle de sa soeur Maeve. Grandir à "The Dutch House", les samedis juste entre son père et lui, sa nouvelle belle-mère qui ne les a jamais aimés... Puis l'âge adulte, et tout le reste..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Pour dire toute la vérité, quand j'ai reçu ce livre, j'ai un peu regretté de l'avoir commandé. Tout à coup, il me faisait un peur... Et puis je l'ai commencé et je n'ai plus eu le temps de m'interroger. J'ai été séduite dès les premières pages. Tout d'abord, c'est bien écrit mais dans un anglais complètement fluide, à tel point que j'ai rapidement oublié que je ne lisais pas dans ma langue maternelle et ça, c'est toujours un réel plaisir (d'autant que le niveau de complexité ne fait pas la qualité...). Mais surtout, l'histoire de ce frère, de cette soeur, de cette maison, qui est presque le personnage principal du livre, la palette d'émotions que l'auteur nous fair ressentir : la fascination, la tendresse, l'indignation, la colère, la tristesse... J'ai adoré par-dessus tout la belle relation entre Danny et sa soeur Maeve, l'amour qu'ils se portent mutuellement envers et contre tous mais j'ai regretté la grande indulgence de l'auteur envers les parents des héros. C'est tellement plus facile de mettre la faute sur la belle-mère quand c'est pour moi la lâcheté du père qui est la première responsable de la situation. Quant à l'idée que l'on peut tout pardonner à une mère, même d'avoir abandonné ses enfants, je ne suis pas sûre d'avoir assez d'indulgence en moi. Mais Ann Patchett a un talent indéniable pour ne pas idéaliser ni le monde, ni les hommes et les dépeindre avec brio, tout en nous aidant à accepter ces imperfections."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Là encore, j'ai pensé que je n'aimerais pas la fin. Je suis adepte, dans les romans, à défaut de pouvoir l'obtenir dans la vraie vie, des choses qui s'équilibrent. J'aime que les personnages aient ce qu'ils méritent et plus je tournais les pages, plus il m'était difficile de continuer à y croire. Pourtant, en refermant le livre, j'étais tout à fait satisfaite de cette boucle bouclée, sûrement ai-je lâchée prise moi aussi au fil des pages. C'est un roman très mélancolique mais qui fait malgré tout du bien. Je le conseille les yeux fermés et j'espère qu'il bénéficiera bientôt d'une traduction française."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "The Dutch House" ?

  • À Rude Épreuve - la Saga des Cazalet II d'Elizabeth Jane Howard

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    • à rude épreuve, la saga des Cazalet, Elizabeth Jane Howard, la table ronde, mathieu persanMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec À Rude Épreuve ?

       "Après le joli lien qui s'est formé entre la famille Cazalet et moi à la lecture d'Étés Anglais, j'étais impatiente de savoir ce qu'ils allaient devenir en ces temps troublés et je remercie les éditions de la Table Ronde de m'avoir permis de le découvrir en avant première."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Un an après avoir appris avec soulagement que la guerre n'aurait pas lieu, nous retrouvons les Cazalet au moment même où elle devient inévitable. Les premiers temps, à part une nouvelle organisation et l'engagement de certains des hommes, elle ne changera pas grand chose à leur vie, jusqu'à devenir de plus en plus présente, réelle et dévastatrice..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est pas le genre de roman, il me semble, que l'on lit d'une traite et pour lequel on a un énorme coup de coeur. Ce serait plutôt une histoire qui se savoure, que l'on prend le temps de découvrir et qui nous offre la possibilité d'accompagner toute une famille sur plusieurs mois. Une famille dont le destin nous tiens un peu plus à coeur à chaque page tournée. Ici la magie opère à nouveau, peut-être même davantage qu'avec le premier tome. Nous suivons essentiellement Clary, Polly et Louise qui ont entre 15 et 19 ans, un âge où beaucoup de choses changent, beaucoup de choses se décident sauf qu'ici, leur avenir est comme mis en suspend par une guerre qui ne fait que commencer et qui, comme nous le savons mais pas elles, durera plusieurs années. C'est également une époque charnière pour les femmes en général et c'est à travers leurs regards essentiellement que nous découvrons tout cela. D'ailleurs, il me semble que l'auteur a bien du mal à dépeindre un homme à la fois viril et sympathique mais ce n'est pas forcément quelque chose qui a gêné ma lecture, plutôt quelque chose que je ne remarque qu'après coup mais qui sera peut-être interessant à creuser dans les prochains tomes."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'avais très peur de cette fin parce que, bien sûr, en temps de guerre, il ne faut pas s'attendre qu'à de bonnes nouvelles mais j'ai adoré jusqu'à la dernière page et je suis reconnaissante à l'auteur pour cette jolie lueur d'espoir.

       Enfin, un dernier mot pour saluer le magnifique travail de couverture de Mathieu Persan, qui fait aussi certaines des plus belles couvertures de Gallmeister. Décidément, je suis fan."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de la saga des Cazalet ICI

     

    Alors, vous craquez pour "À Rude Épreuve" ?

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