"Après le joli lien qui s'est formé entre la famille Cazalet et moi à la lecture d'Étés Anglais, j'étais impatiente de savoir ce qu'ils allaient devenir en ces temps troublés et je remercie les éditions de la Table Ronde de m'avoir permis de le découvrir en avant première."
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Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Un an après avoir appris avec soulagement que la guerre n'aurait pas lieu, nous retrouvons les Cazalet au moment même où elle devient inévitable. Les premiers temps, à part une nouvelle organisation et l'engagement de certains des hommes, elle ne changera pas grand chose à leur vie, jusqu'à devenir de plus en plus présente, réelle et dévastatrice..."
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Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Ce n'est pas le genre de roman, il me semble, que l'on lit d'une traite et pour lequel on a un énorme coup de coeur. Ce serait plutôt une histoire qui se savoure, que l'on prend le temps de découvrir et qui nous offre la possibilité d'accompagner toute une famille sur plusieurs mois. Une famille dont le destin nous tiens un peu plus à coeur à chaque page tournée. Ici la magie opère à nouveau, peut-être même davantage qu'avec le premier tome. Nous suivons essentiellement Clary, Polly et Louise qui ont entre 15 et 19 ans, un âge où beaucoup de choses changent, beaucoup de choses se décident sauf qu'ici, leur avenir est comme mis en suspend par une guerre qui ne fait que commencer et qui, comme nous le savons mais pas elles, durera plusieurs années. C'est également une époque charnière pour les femmes en général et c'est à travers leurs regards essentiellement que nous découvrons tout cela. D'ailleurs, il me semble que l'auteur a bien du mal à dépeindre un homme à la fois viril et sympathique mais ce n'est pas forcément quelque chose qui a gêné ma lecture, plutôt quelque chose que je ne remarque qu'après coup mais qui sera peut-être interessant à creuser dans les prochains tomes."
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Et comment cela s'est-il fini ?
"J'avais très peur de cette fin parce que, bien sûr, en temps de guerre, il ne faut pas s'attendre qu'à de bonnes nouvelles mais j'ai adoré jusqu'à la dernière page et je suis reconnaissante à l'auteur pour cette jolie lueur d'espoir.
Enfin, un dernier mot pour saluer le magnifique travail de couverture de Mathieu Persan, qui fait aussi certaines des plus belles couvertures de Gallmeister. Décidément, je suis fan."
Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...
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