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Lire des Romans - Page 35

  • Orphelins 88 de Sarah Cohen-Scali

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Orphelins 88 ?

       "J'ai du mal à résister à un livre qui se déroule pendant la seconde guerre mondiale, ce n'est pas nouveau, même si j'ai toujours peur du roman cliché, vu et revu, mais le fait que celui-ci soit édité dans la Collection R, donc jeunesse, de Robert Laffont, a vaincu mes dernières résistances."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le bras droit de l'enfant à tendance à se tendre pour le salut nazi et pourtant le tatouage de son bras gauche indique clairement qu'il est passé par un camps de concentration. Alors qui est-il ? Orphelin ou non ? Germanisé, polonais ou juif ? Il n'en sait rien, il n'a aucun souvenir..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "On suit ce gosse perdu, complètement écartelé entre les pensées du National Socialisme que l'on lui a inculqué et ce qu'il peut voir de ses propres yeux dans l'orphelinat dans lequel il atterri après la guerre. Il va devoir réapprendre à réfléchir seul, découvrir ce qu'il pense par lui-même et sans savoir qui il est réellement, il luttera pour n'avoir à choisir aucun camp, après tout, la guerre est finie. J'ai vraiment adoré cette dimension de l'histoire qui nous montre les souffrances de différents peuples sans essayer de les hiérarchiser, qui nous rappelle également que le racisme est partout, et pas seulement chez les oppresseurs, et qui nous explique, enfin, que l'on peut avoir fait des choses terribles et avoir une seconde chance. Je ne parle pas des nazis eux-mêmes, bien sûr, de ceux qui avaient la conviction d'avoir raison et d'accomplir un plan supérieur, mais de tous les autres. Peu de choses sont noires ou blanches dans une guerre et le fait que l'auteur raconte cela à travers des enfants, dans un langage simple accessible à ces jeunes lecteurs, permet d'adoucir la leçon donnée. Quant au personnage de Wally, un G.I. noir qui, là encore, mettra bien à mal le libéralisme des États-Unis et son illusion de liberté, il m'a tout bonnement chamboulé."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est certainement ce que j'ai le moins aimé : trop de coïncidences extraordinaires, entre autres. J'ai également grandement déploré l'un des éléments qui nous est dévoilé et qui, pour moi, affaibli le message général mais je ne peux en dire plus sans vous spoiler. De toutes façons, ça n'enlève rien à mon sentiment général : lisez ce livre ! (et ça ne m'a pas empêché d'être émue aux larmes)."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez d'autres chroniques autour de la Seconde Guerre Mondiale ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Orphelins 88" ?

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  • Les Tribulations d'une Cuisinière Anglaise de Margaret Powell

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Tribulations d'une Cuisinière Anglaise ?

       "J'ai acheté cet ouvrage en mars dernier, au salon du livre de Paris, fortement influencée par cette jolie collection de chez Payot et certainement également par Emjy (@emjydingleybell) et/ou Titine (Plaisirs à Cultiver)."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Au début du vingtième siècle, Margaret Powell n'a pas d'autre choix que d'entrer en condition pour aider sa famille. D'abord fille de cuisine, elle deviendra très vite cuisinière grâce à sa persévérance sans faille et nous livre ici le récit de ses années au service des plus aisés..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'avais un peu peur de m'ennuyer parce qu'il s'agit plus d'une chronique de vie que d'un roman ou même d'une biographie et le langage parlé de l'auteur m'inquiétait également mais en fait, c'est parfait ! Cela donne l'impression d'une conversation autour d'une tasse de thé. Le franchise et la simplicité de Margaret Powell sont le reflet de sa position et de son caractère et nous projette directement dans son univers. Elle n'est pas toujours sympathique, elle n'est jamais complaisante mais elle n'a pas eu une vie facile et nous dépeint les choses comme elles sont, sans fioriture. Ce récit a inspiré la plupart des séries télévisées sur le même thème qui ont suivies comme Upstairs Dowstairs et Downton Abbey, sauf qu'il s'agit ici d'une version non édulcorée. Alors bien sûr c'est moins romantique à lire mais ça n'en est que plus intéressant il me semble."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Bien sûr, on aurait aimé qu'"eux", les patrons, ressemblent plus à Lord et Lady Grantham et que Margaret trouve un prince charmant mais cette force de la nature nous transmet son optimisme et et se fabrique sa propre "happy ending".

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez d'autres chroniques autour de cet univers ICI.

     

    Alors, vous craquez pour "Les Tribulations d'une Cuisinière Anglaise" ?

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  • The Baker's Daughter de D.E. Stevenson

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Baker's Daughter ?

       "Je suis littéralement amoureuse de ces couvertures et heureusement, les histoires de D.E. Stevenson sont toujours à la hauteur parce que même sans ça, je crois que je serais capable de les acheter ! C'est donc avec bonheur que j'ai reçu celui-ci à mon anniversaire."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Depuis la mort de sa mère, Sue a arrêté l'école et s'est occupée de son frère, de son père et de la maison. Mais depuis que celui-ci s'est remarié, elle ne sait plus où est sa place et c'est pour cela que lorsqu'elle apprend que les Darnay cherche une cuisinière, elle se propose tout de suite, malgré l'isolement de leur maison et le comportement fantasque du mari, peintre."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "L'auteur nous plonge toujours dans l'ambiance de petits villages anglais bien douillets. Ici, nous sommes en Écosse mais le plaisir est évidemment le même, voire décuplé pour moi qui ne rêve que d'Edimbourg. Très vite, on se laisse entraîner par la jeune Sue qui n'a rien vu du monde et qui sait pourtant bien ce qu'elle veut, et qui est très indépendante malgré son jeune âge. Ce sont à la fois sa force et sa naïveté qui vont faire tout le charme du livre et nous entraîner de rebondissements en rebondissements. La palette des personnages est un peu moins variée que d'habitude, du fait de la vie assez isolée de Sue, mais n'en est pas moins toujours aussi variée et passionnante, avec cette plume et cet humour qui ont fait le succès de l'auteur en son temps et que je redécouvre à chaque fois avec grand plaisir. Ajoutez à cela quelques réflexions bien senties sur l'art et la peinture et me voilà conquise."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai finalement trouvé cette histoire très moderne pour l'époque - le livre a été écrit juste avant la seconde guerre mondiale - et du coup, moins attendue que ce que l'on aurait pu croire. Bien sûr, il est question d'une happy ending mais ce roman ne manque pas d'originalité pour autant. J'ai hâte de découvrir mon prochain D.E. Stevenson et j'en ai d'ailleurs déjà un autre dans ma PAL."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de D.E. Stevenson ICI

    et la chronique de Celia's House, réécriture de Mansfield Park, sur Jane Austen is my Wonderland

     

    Alors, vous craquez pour "The Baker's Daughter" ?