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corée du sud - Page 18

  • Les Planificateurs de Kim Un-Su

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    • les planificateurs,littérature coréenne,corée du sud,hanguk,passion corée du sud,kim un-su,polar coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Planificateurs ?

       "Depuis que je m'intéresse à la littérature coréenne et surtout, à ses polars, c'est celui que j'ai le plus souvent vu cité ou conseillé. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à le trouver en librairie alors quand j'ai fini par tomber dessus au cours de mes vacances dans le Jura, je me suis jetée dessus. Littéralement."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Laesang, depuis qu'il a été sorti de l'orphelinat par le Vieux, ne s'est jamais vraiment posé de questions. Il a grandi à la Bibliothèque sans poser de questions, il est devenu tueur à gages sans poser des questions... Mais aujourd'hui, il sent que les choses sont en train de changer, il est peut-être temps qu'il commence à se poser des questions..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai déjà lu un autre roman noir de cet auteur donc je savais à peu près à quoi m'attendre. C'est pour cela certainement que j'ai plus aimé que le précédent, que le rythme lent et le fait qu'il ne se passe pas grand chose au départ ne m'a pas vraiment dérangée. On s'intéresse au destin d'un homme, à sa vie, à sa psychologie et à comment il en est arrivé là. Comme dans le précédent, on s'attache à ce personnage et on lui souhaite mieux que la vie pathétique qu'il mène. Pourtant, c'est un tueur à gages. Je trouve que c'est quand même fort de la part de l'auteur cette façon qu'il a de nous faire tisser des liens avec des malfrats, de nous convaincre qu'ils sont là par hasard et qu'ils ne sont pas mauvais pour autant. Ils ont juste joué de malchance. Ça pourrait être n'importe qui. Ça pourrait être nous. Et petit à petit, le récit devient de plus en plus prenant, les révélations de plus en plus interessantes et la tension monte gentiment. J'ai aimé aussi l'idée qui se cache derrière ces fameux planificateurs, j'aurais même aimé en savoir plus."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Dans Sang Chaud, la fin était vraiment l'un des points forts et là encore, ça a forcément influencé mes attentes. Du coup, même s'il y avait peu d'autres issues possibles ici et que c'est la conclusion logique de la montée en puissance de l'intrigue, j'ai été un peu déçue. Je l'ai trouvé un peu rapide et j'espérais encore mieux."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Les Planificateurs" ?

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  • Sang Chaud de Kim Un-Su

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    • sang chaud,littérature coréenne,mafia,mafia coréenne,busan,corée du sud,hanguk,passion corée du sud,passion hanguk,kim un-suMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Sang Chaud ?

       "Je cherche depuis plusieurs mois déjà les Planificateurs, du même auteur, qui a vraiment de très bonnes critiques, mais à force de ne pas le trouver, j'ai fini par craquer sur celui-ci, en attendant."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors que Huisu vient d'avoir quarante ans, il se demande ce qu'il a fait de sa vie. Homme de main pour la pègre locale d'un petit quartier de Busan, il n'est pas sûr d'avoir fait les bons choix et d'avoir choisi le bon camp..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le plus gros reproche que je puisse faire à ce livre, c'est que ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais. Mais est-ce vraiment sa faute ? Non, plutôt la mienne et celle de l'éditeur. Oubliez donc la version coréenne du Parrain, ou le thriller bien noir. On suit des petits mafieux qui trafiquent de la poudre de piment, rien de très palpitant à première vue. Mais c'est un univers dans lequel il faut véritablement prendre le temps de plonger, de s'immerger. Au bout de quelques dizaines de page, on ne peut que s'attacher au personnage principal et même, parfois, s'identifier à lui, à ses interrogations. À partir de là, on n'a de cesse d'espérer une vie meilleure pour lui sans y croire vraiment. Et plus on avance, plus la situation se complique. Ce qui pouvait prêter à rire au début ne nous fait plus rire du tout quand les premiers morts tombent. Malgré ces qualités, et même une fois mes préjugés mis de côté, j'aurais quand même aimé que la tension soit un peu plus palpable, et l'action un peu plus rapide. J'ai également regretté de ne pas en apprendre plus sur la ville de Busan, qui m'intrigue beaucoup, même si je connais maintenant les quartiers à éviter."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai beaucoup aimé la fin. J'avais eu le temps d'en imaginer une autre qui m'aurait bien plu aussi mais celle-ci n'est vraiment pas mal non plus. À condition de ne pas comparer cette mafia-là à celle de Mario Puzo, je le conseille volontiers à tous les fans du genre, qu'ils s'intéressent à la Corée du Sud ou non."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • Résidence Saha de Cho Nam-Joo

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    • résidence Saha, cho nam-joo, science-fiction, littérature coréenne, science-fiction coréenne, Corée du Sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Résidence Saha ?

       "Tout le monde ou presque connaît Kim Jiyoung, Née en 1982, premier roman traduit en français de Cho Nam-Joo. L'ayant lu et apprécié, j'étais également curieuse de découvrir celui-ci."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans la ville-état de Town, lorsqu'une pédiatre est retrouvée morte, c'est vers la Résidence Saha que l'enquête s'oriente, ce lieu où vivent ceux qui ne sont pas qualifiés pour obtenir le titre d'habitant, tout juste bons à exécuter les corvées dont personne ne veut..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'espérais une ambiance inquiétante, je m'attendais à une enquête et je n'ai véritablement trouvé ni l'un ni l'autre. L'autrice utilise la fiction, cette ville-état qui n'existe pas, pour poser des critiques qui passeraient sûrement moins facilement sans cela et qui résonne malgré tout très fort avec la réalité dans laquelle nous vivons aujourd'hui (et juste histoire d'avoir un peu froid dans le dos quand même : écrit en 2019, un chapitre non décrit une pandémie extrêmement similaire à celle que nous avons vécu un an après). Le propos est intéressant mais la façon dont il est amené m'a moyennement convaincue. On passe d'un résident à l'autre, du passé au présent et toutes les histoires tristes finissent pas s'entremêler. Même si j'ai apprécié les personnages, ou peut-être justement parce que je les ai appréciés, j'aurais aimé quelque chose de plus cohérent."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'avais peut-être mis trop d'espoirs dans ces dernières pages. Parfois, un livre sur lequel j'ai un avis mitigé peu complètement se révélera ce moment-là mais ce ne sera finalement pas le cas ici avec un suspense à la résolution décevante et peu originale à mon goût, et une fin plus ou moins ouverte."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Résidence Saha" ?

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