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feelgood coréen - Page 2

  • La Fabuleuse Laverie de Marigold de Yun Jungeun

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    • la fabuleuse laverie de marigold, yun jungeun, littérature coréenne, passion corée, Corée du Sud, hanguk, feelgood book, feelgood coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Fabuleuse Laverie de Marigold ?

       "Difficile de vous expliquer à quel point j'attendais ce livre. Pour lui-même bien sûr, et l'envie de le lire, mais pour ce qu'il symbolise également, l'arrivée des feelgood coréens en France, enfin ! Et pour tout ça, merci aux éditions Nami."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans la petite ville de Marigold, une laverie des âmes a fait son apparition pendant la nuit. Jieun, sa propriétaire, propose d'effacer les tâches de votre coeur..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Sur le principe, cela ressemble beaucoup au schéma classique des feelgood japonais où plusieurs destins vous être changés par un élément central (une bibliothécaire, un café magique...). J'aime bien, à condition de ne pas en lire trop souvent, sinon ils finissent par tous se ressembler. Ici, l'apport de la culture coréenne, comme la nourriture par exemple, est évidemment un atout supplémentaire pour moi. Alors pourquoi ce n'est pas un coup de coeur, alors que je voulais tellement l'aimer...

       Je n'ai pas été emportée par la plume pour commencer. Je ne sais pas si cela vient de l'autrice ou de la traduction mais le registre est souvent celui du conte de fée et mon esprit ne cessait de partir vagabonder ailleurs. Trop de magie aussi, trop de facilité à mon goût. Je préfère définitivement les romans où les personnages apprennent d'eux-mêmes comment accepter les choses, ou évoluer, peut-être avec un petit coup de pouce bien sûr, mais se contenter d'effacer les problèmes ne me paraît pas être la solution. D'ailleurs, celle qui m'a le plus touchée et celle qui refuse l'offre de Jieun. J'ai beaucoup aimé en revanche découvrir le passé des différents protagonistes, même si c'était parfois très dur, mais on y retrouve des thèmes chers à la Corée, j'aurais juste voulu qu'on ne reste pas autant en surface."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je regrette vraiment de ne pas avoir été plus touchée et émue par ce roman. Je pense qu'il plaira malgré tout à de nombreux lecteurs et j'espère qu'on aura encore beaucoup d'autres feelgood coréens pour que chacun puisse y trouver ce qu'il y cherche."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "La Fabuleuse Laverie de Marigold" ?

    Catégories : Lire en Légèreté 2 commentaires
  • Le Grand Magasin des Rêves de Lee Mi-Ye

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    • le grand magasin des rêves, lee mi-ye, littérature coréenne, feelgood coréen, feelgood book, Corée du Sud, passion corée, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Grand Magasin des Rêves ?

       "C'est un livre que j'avais déjà repéré dans d'autres langues, proposant toutes de magnifiques couvertures, et que j'étais sur le point d'acheter en anglais quand j'ai appris, ô joie, qu'il allait sortir aux éditions Picquier. Et pour que j'achète un grand format, c'est que j'en avais vraiment très envie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Penny vient de décrocher un emploi au Grand Magasin des Rêves et elle n'a pas l'intention de gâcher sa chance. Elle nous entraîne avec elle dans la découverte de ce monde onirique et chatoyant..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Même si ce livre m'attirait énormément, j'avais peur de ne pas aimer, de me retrouver dans un univers sans cohérence, où l'absurde l'emporte... Si ce récit a bien un côté loufoque, il est, au contraire de ce que je craignais, parfaitement pensé. Comme tout bon roman feelgood, il vous offre deux niveaux de lecture et vous laisse choisir en fonction de vos envies, ou peut-être aussi du moment où vous lirez ce roman, jusqu'où vous souhaitez pousser votre réflexion. Il peut se lire très vite et se contenter de vous entourer de rêves et de réconfort mais il peut aussi vous apporter bien plus que cela. Quant à l'ambiance, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la série The Good Place et c'est loin d'être un défaut. Dollagoot est un nouveau Michael. La seule chose que je regrette, c'est que certains aspects ne soient pas plus développés comme la vie de Penny elle-même, et les passages sur la vie de ceux qui rêvent mais je pense que ça s'explique par le fait que le magasin est le véritable héros de ce roman. On comprend mieux d'ailleurs pourquoi la plupart des couvertures mettent en scène celui-ci mais si ce n'est pas le cas de la française, je trouve pour autant que ce qu'elle dégage correspond parfaitement à l'atmosphère du roman et ça, j'adore."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je ne sais pas si c'est un coup de coeur mais c'est un livre que je relirai avec plaisir et que je pourrais offrir autour de moi. Et une chose est certaine, j'espère vraiment que l'éditeur nous proposera la suite parce que je serais ravie de retourner au Grand Magasin des Rêves."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Le Grand Magasin des Rêves" ?