Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

littérature américaine - Page 4

  • Pleurer au Supermarché de Michelle Zauner

    Imprimer
    • pleurer au supermarché, Michelle zauner, littérature américaine, diaspora coréenne, littérature coréenne, cuisine coréenne, Corée du Sud, hanguk, deuilMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pleurer au Supermarché ?

       "Ce livre a beaucoup fait parler de lui lors de sa sortie aux États-Unis et comme il a un rapport avec la Corée, je l'avais forcément remarqué. J'ai vraiment été ravie d'apprendre qu'il sortait en français et de le recevoir grâce aux éditions Christian Bourgeois."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Michelle Zauner nous parle de sa relation avec sa mère et à travers elle, avec ses racines, mais surtout de l'annonce du cancer de celle-ci, de l'accompagnement dans la maladie et du deuil qui s'en suit..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est clairement pas un livre à mettre entre toutes les mains. L'autrice ne nous épargne rien de différents stades de la maladie de sa maman, de la déchéance et de l'humiliation que cela représente, de la difficulté pour l'entourage et de tous les sentiments qui la traverse à ce moment-là. C'est bien raconté, avec honnêteté et simplicité, ponctué de souvenirs et, surtout, de cuisine, le lien qu'elles partageaient, pour contrebalancer la douleur, mais ça reste difficile à lire. La relation mère/fille, parfois tendue, et le deuil qu'elle doit en faire à tout juste vingt-cinq ans alors que les choses commençaient à s'apaiser, sont au coeur du récit. C'est un sujet qui ne peut manquer de toucher chacun d'entre nous et dans lequel on se projette forcément. Et en fil rouge, ces recettes que Michelle voudrait cuisiner pour sa mère, ou en souvenir d'elle, qui nous réconfortent et nous donnent envie de manger, parce que la vie continue. Quant à la Corée, elle est bien présente aussi, et pour moi c'est toujours un bonus, mais pour ceux qui ne s'intéressent pas au sujet, elle reste assez en marge pour ne pas prendre le pas sur le reste. Un livre universel en somme."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, j'ai vraiment été touchée par cette lecture. Et pour ce qui est de la cuisine, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller m'acheter un livre de recettes coréennes dès que j'ai refermé la dernière page. On peut donc dire que c'est plutôt efficace, non ?"

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour Pleurer au Supermarché" ?

    Catégories : Lire des Biographies 0 commentaire
  • La Librairie Ambulante de Christopher Morley

    Imprimer
    • La librairie ambulante, Christopher Morley, books about books, littérature américaine, masse critique Babelio, éditions récamierMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Librairie Ambulante ?

       "J'avais mis ce livre dans ma wishlist en anglais après ma lecture de The Bookseller's Tale (avec à peu près un million d'autres) alors ce fut une excellente surprise que de le voir sortir en français. Pour ajouter à ma chance, je l'ai reçu lors de la dernière masse critique Babelio."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Helen McGill a 39 ans et lorsqu'elle voit arriver devant sa ferme une librairie ambulante qu'un petit homme roux souhaite vendre à son frère, elle sait que ce dernier va accepter et partir à l'aventure en lui laissant  tout gérer une fois de plus. Alors pour que ça n'arrive pas, elle ne voit qu'une solution, le devancer en l'achetant elle-même..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le plus étonnant avec ce roman, c'est de savoir qu'il a été écrit en 1917. Le propos est résolument moderne, n'a pas vraiment vieilli, et l'auteur a fait de son héroïne une femme forte, qui sait ce qu'elle veut, et surtout ce qu'elle ne veut plus. Malgré son caractère volontaire, je l'ai trouvé également étonnamment touchante et l'humour est le liant de cette histoire. Quelle agréable balade dans l'Amérique rurale j'aurais faite en sa compagnie, sans oublier la jument Peg et le chien Bock bien sûr. Quant à la place de la littérature dans ce court roman, c'est la cerise sur le gâteau.

       Un petit mot sur la couverture qui, je le sais, fait son petit effet. Personnellement, je ne l'aime pas tellement, dans un style trop vu, on a déjà fait mieux à mon goût et surtout, je trouve qu'elle ne colle pas trop à l'ambiance du roman, le summum étant le choix d'une calèche plutôt qu'une roulotte. J'ai peur que cela induise certains lecteurs en erreur et qu'ils soient déçus du contenu, ce qui serait franchement dommage."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'espère sincèrement que les éditions Récamier publieront également les autres romans de Christopher Morley, au quel cas, je serai au rendez-vous."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de livres qui parlent de livres par ICI

     

    Alors, vous craquez pour "La Librairie Ambulante" ?

    Catégories : Lire des Romans 2 commentaires
  • Les Gens des Collines de Chris Offutt

    Imprimer
    • les gens des collines, Chris offutt, gallmeister, totem, enquête policière, littérature américaine Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Gens des Collines ?

       "Je suis tombée en amour devant cette couverture, comme c'est souvent le cas avec Gallmeister. Et c'est tellement le genre de roman que j'aime chez eux que je n'ai pas pu résister."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors que Mick Hardin est en permission dans ses collines natales du Kentucky pour régler des problèmes dans son mariage, un meurtre est commis et sa soeur, Shérif du comté, vient lui demander de l'aide..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je ne m'étais pas trompée, c'est la quintessence de ce que j'aime dans les romans édités par Gallmeister. Un héros taiseux, plein de défauts et de blessures mais surtout, d'humanité, une communauté fermée, à part, dont il est indispensable de connaître les codes, et un meurtre. J'ai adoré l'ambiance, j'ai adoré faire la connaissance des gens des collines et j'ai adoré Mick Hardin, le héros, que j'ai vraiment hâte de retrouver dans de futures enquêtes. Plusieurs éléments installent une certaine tension, la nécessité d'agir avant que quelqu'un ne cherche à se venger, sa situation avec sa femme, ou même avec l'armée. Les pages se tournent toutes seules. C'est un roman très court mais je n'aurais pas été contre y rester un peu plus longtemps, dans ces collines, même si les habitants n'y sont pas particulièrement accueillants et d'ailleurs j'y pensais souvent entre deux  moments de lecture, et même encore après l'avoir terminé."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La résolution du crime est décevante pour le héros, mais pas pour nous et il est certain que je continuerai cette série. Je pense même que d'ici là, je lirai d'autres romans de cet auteur dont un qui retrace l'histoire d'une famille évoquée dans les Gens des Collines et qui forcément maintenant m'intrigue beaucoup."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres Gallmeister ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Les Gens des Collines" ?

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire