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littérature coréenne - Page 21

  • The Girl Who Fell Beneath the Sea d'Axie Oh

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    • the girl who fell beneath the sea, axie oh, hank, mythologie coréenne, littérature coréenne, passion corée, passion hanguk, Corée du SudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Girl Who Fell Beneath the Sea ?

       "Après avoir lu et beaucoup aimé Xoxo, de la même autrice, je n'ai pas résisté plus longtemps à l'appel de cette couverture enchanteresse. Le livre est également disponible en français, sous le titre La Fiancée du Dieu de la Mer (avec une couverture différente mais également très belle)."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "S'il y a une personne que Mina aime plus que tout, c'est son frère, Joon, et elle ne peut pas supporter de le voir souffrir alors, sans y réfléchir vraiment, elle prend la place de la femme qu'il aime et se sacrifie au dieu de la mer. Et qui sait, peut-être arrivera-t-elle à rompre le maléfice et à sauver tout ce qui compte pour elle..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Les légendes et le folklore coréens sont très présents dans ce roman, et c'est évidemment l'un des aspects que j'ai adoré mais le cadre imaginaire permettra aussi à tout un chacun de s'y plonger, sans que l'amour de la Corée ou une connaissance de ses traditions soient indispensables. J'ai aimé aussi l'héroïne, courageuse et audacieuse. Je n'avais pas envie de quitter cet univers et j'étais curieuse d'en découvrir chaque aspect. Ça ne m'aurait pas déplu d'ailleurs qu'il soit un peu plus développé, et de même pour les personnages. Un peu plus d'épaisseur et de profondeur n'auraient pas été de trop. Et, de manière générale, je peux reprocher à l'autrice à peu près la même chose que pour XoXo, tout est un peu trop facile, les coïncidences un peu trop nombreuses et les personnages un peu trop absolument magnifiques. Peut-être est-ce dû au fait que je ne suis pas tout à fait le public visé. J'avais aussi deviné plusieurs des ressorts de l'intrigues mais je n'avais aucune certitude et ça ne m'a absolument pas gênée.

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je n'avais pas envie que se termine cette bien jolie histoire, emprunte d'une certaine poésie, qui ferait également une belle adaptation. On peut rêver..."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • C'est l'Heure où le Monde s'Agrandit

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    • éditions bruno doucey,bruno doucey,poésie,poésie coréenne,c'est l'heure où le monde s'agrandit,kim hyun-ja,jeong keut-byul,lee young-kwang,kwak hyo-hwan,lee byung-ryul,kim sun-woo,shim bo-seon,jin eun-young,moon tae-jun,an heon-mi,you hee-kyoung,park joon,corée du sud,hanguk,passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec C'est l'Heure où le Monde s'Agrandit ?

       "Vous le savez, je ne résiste pas dès lors que l'ouvrage à le moindre rapport avec la Corée du Sud, même s'il s'agit de poésie apparemment. Et je remercie les éditions Bruno Doucey de m'avoir envoyé ce bel opus."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Cette anthologie, établie par Kim Hyun-ja, nous propose de découvrir onze auteurs coréens différents à travers dix de leurs poèmes..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai assez souvent répété que je n'étais pas très sensible à la poésie pour que cette lecture étonne. Mais deux éléments m'ont donnée envie de m'y plonger : la poésie est en général une façon interessante de mieux connaître un pays, sa culture et les sujets de préoccupation de ses auteurs. J'étais donc curieuse de découvrir la Corée du Sud sous ce prisme. L'autre raison, c'est qu'il ne s'agit pas ici d'un seul et même auteur mais de onze poètes différents, hommes et femmes, d'âges variés et l'idée me tentait dès lors plus que tout un recueil de la même plume. Le travail de l'éditeur est également à saluer et j'aime particulièrement que certains poèmes soient proposés dans les deux langues. Nul doute que je vais prendre plaisir à en recopier quelques-uns dans mes carnets dédiés à cette passion."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je n'ai pas eu une révélation soudaine en ce qui concerne la poésie mais non seulement je ne regrette pas un instant d'avoir lu ce recueil mais j'ai même envie d'en découvrir encore un peu plus. Il faut dire que la collection est si jolie !"

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Les Billes du Pachinko d'Elisa Shua Dusapin

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    • les billes du pachinko,elisa shua dusapin,hanguk,livre coréen,littérature coréenne,immigration,japon,déracinementMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Billes du Pachinko ?

       "Même si Hiver à Sokcho n'a pas été un coup de coeur, son ambiance très particulière m'a marquée durablement et j'avais très envie de lire son second roman autour de la Corée. Un voyage en train fut le moment idéal pour cela."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Les grands-parents de Claire ont immigrés au Japon pendant la guerre de Corée, puis sa mère est partie vivre en Suisse, où la jeune femme a grandi. Aujourd'hui, elle souhaite ramener son grand-père et sa grand-mère pour quelques jours dans leur pays d'origine, afin qu'ils le revoient une dernière fois, mais eux, le veulent-ils vraiment..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Avec ce deuxième roman, Elisa Shua Dusapin confirme son talent pour les ambiances particulières, marquantes et dérangeantes à la fois. Ses personnages sont toujours perdus, les sentiments à peine effleurés... Il est difficile de ne pas éprouver une impression de malaise pendant la lecture. Mais ces errances nous entraînent avec elles et les sujets abordés ici, avec toute la pudeur qu'ils méritent, sont touchants. Les conséquences d'une guerre, l'obligation aussi bien que le choix d'émigrer, les répercussions que cela aura sur toute une famille, sur plusieurs générations, l'impossibilité de revenir en arrière et de se sentir encore chez soi quelque part, c'est tout cela que contient ce tout petit roman."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai beaucoup aimé cette fin, abrupte, triste d'une certaine manière et en même temps, chargée d'espoir, tournée vers l'avenir. Si ces histoires ne ressemblent à rien de ce que je lis d'habitude, je leur trouve un côté fascinant assez addictif."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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