Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

passion corée - Page 6

  • Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie de You Yeong-Gwang

    Imprimer
    • le magasin qui n'ouvre que les jours de pluie, you Yeong-gwang, feelgood book, feelgood coréen, healing book, littérature coréenne, littérature jeunesse, Corée du Sud, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie ?

       "Je peux dire que l'attente fut longue pour découvrir ce récit, et jalonnée de rebondissements. D'abord annoncé en anglais, commandé mais jamais reçu, puis en français, juste après la fin de ma longue collaboration avec Robert Laffont, j'ai été plus qu'heureuse qu'on me l'offre finalement en numérique."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Une rumeur se répand dans la ville. Si vous écrivez au magasin des Gobelins le récit sincère de vos malheurs, vous recevrez une invitation à vous y rendre le premier jour de la mousson ainsi que l'occasion de changer votre vie. Serine n'a rien à perdre alors elle va tenter sa chance..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Avec tous ces rebondissements et ces mois d'attente, j'ai eu le temps de voir passer quelques avis, plutôt mitigés, sur ce roman et cela m'a permis je pense de revoir mes attentes à la baisse. Je savais également qu'il s'agissait d'un récit fantastique et jeunesse (là où j'aurais préféré me retrouver ancrée dans la Corée pour ma part) et le prenant pour ce qu'il est, je l'ai trouvé sympathique. C''est mignon, c'est bien traduit et c'est divertissant. Selon moi, cela s'adresse au 12/14 ans en terme d'écriture, d'aventures et de leçons de vie. Ne vous attendez pas donc à y faire de grandes découvertes. Si vous n'en demandez pas plus, vous appréciez certainement cette lecture mais pour ma part, j'aurais aimé que ce soit moins cousu de fil blanc et plus approfondi, moins manichéen. J'aurais aimé que l'on prenne plus le temps de connaître chaque personnage et me sentir émotionnellement liée à eux. Et comme ce ne fut pas le cas, les scènes qui auraient du m'émouvoir m'ont laissée plutôt indifférente malheureusement."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Même si la morale de l'histoire est positive, j'ai trouvé la fin bien amère tout de même, ce qui ne m'étonne finalement pas tant que ça pour un roman coréen mais qui ne colle pas tellement au côté fantastique et jeunesse du reste du récit."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Le Magasin qui n'Ouvre que les Jours de Pluie" ?

  • Le Monde Suspendu - Le Mercenaire et la Saltimbamque d'Axie Oh

    Imprimer
    • axie oh, le monde suspendu, le mercenaire et la saltimbanque, littérature fantastique, littérature coréenne, Corée du Sud, hanguk, passion corée, folklore coréen, conte coréenMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Monde Suspendu ?

       "Je suis toutes les publications d'Axie Oh, ayant beaucoup aimé ses romans précédents et quelle bonne surprise ce fut d'apprendre que la version française de celui-ci sortait quasiment en même temps que l'anglaise, d'autant que comme j'ai beaucoup de chance, je l'ai reçue de la part des éditions Lumen."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors que Ren vivait une vie paisible au sein de sa famille d'adoption, rythmée par leurs spectacles et leurs déplacement de village en village, une attaque soudaine va l'obliger à utiliser le pouvoir qu'elle cachait précieusement et révéler sa présence à ses nombreux ennemis. Rien ne sera plus jamais comme avant..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Dans son roman précédent, la Fiancée du Dieu de la Mer, Axie Oh s'inspirait du conte coréen de Simshong, ici, c'est autour d'un forgeron et d'une biche que se tisse son histoire. J'aime cette idée, celle des contes, qui lui permet de se démarquer des autres romans qui s'inspirent du folklore coréen et se focalisent le plus souvent sur les créatures, comme le gumiho. J'aime aussi ce fil rouge dans son oeuvre fantastique. L'univers qu'elle imagine ici, avec ce monde suspendu, m'a beaucoup plu aussi. Bien sûr, il faut un peu de temps pour mettre en place tous les paramètres de cette histoire, et nous les faire découvrir, mais ça ne m'a pas gênée du tout et je ne me suis jamais ennuyée au cours de ma lecture. J'ai pris le temps de rencontrer les personnages, de découvrir leurs secrets et de m'attacher eux, j'ai apprécié la romance qu'Axie Oh maîtrise, je le sais, et j'ai attendu que la magie se déploie avec plaisir. Après, tout comme pour le précédent, il m'a manqué le petit truc en plus pour que ce soit un coup de coeur et il m'est arrivé de lever les yeux au ciel face à certaines facilités. Et peut-être qu'il m'a manqué une pointe d'humour."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Les dernières chapitres ne sont pas forcément ceux que j'ai préféré mais j'ai apprécié que l'autrice nous offre une conclusion pour une partie de son intrigue tout en nous donnant plus qu'envie de lire la suite pour découvrir ce qu'il en est du reste de son histoire."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Le Monde Suspendu" ?

  • Mon Ami Kim Jong-Un de Keum Suk Gendry-Kim

    Imprimer
    • mon ami Kim Jong-un, keum suk gendry kim, littérature coréenne, Corée du Nord, passion corée, Kim Jong-unMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Mon Ami Kim Jong-Un ?

       "La Corée du Nord est un sujet qui ne m'intéresse qu'à cause de son lien évident et indéfectible avec la Corée du Sud mais j'ai surtout adoré l'album précédent de Keum Suk Gendry-Kim, Mauvaise Herbes, et c'est ce qui m'a donnée envie de lire celui-ci."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Habitant très près de la frontière avec la Corée du Nord, l'autrice vit dans l'angoisse permanente d'une attaque, au son des tirs journaliers d'entraînement et d'intimidation. C'est dans ce climat particulier qu'elle a rencontré plusieurs personnalités et tenté de dresser le portrait de son mystérieux voisin..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "La Corée du Nord n'est certes pas mon sujet de prédilection mais j'ai toujours été fascinée par les personnalités particulières alors au bout de quelques pages, difficile de ne pas être happé, intrigué, horrifié par celle de Kim Jong-Un, même si on en sait trop peu pour en tirer de grandes certitudes. Mais c'est évidemment essentiellement la façon dont Keum Suk Gendry-Kim présente les choses qui est passionnante et touchante à la fois, comme elle sait si bien le faire. Une nouvelle fois, je vais dire que son trait, ses dessins, ne me séduisent pas à eux seuls mais elle s'en sert pour établir l'ambiance, ici avec l'utilisation de deux couleurs seulement, de façon toujours aussi efficace. Et puis son sujet est universel, parce qu'il s'agit de parler de nos peurs et de la paix, dans le climat mondial actuel très tendu mais aussi parce qu'on s'en rend vite compte lorsque l'on s'intéresse un peu à l'histoire de ce conflit, il cristallise tous les problèmes entre les États-Unis et la Chine, en d'autres termes, il se pourrait bien que ce soit là que tout se joue."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je suis définitivement impressionnée par le regard de l'autrice et la façon dont elle l'utilise pour nous parler de sujets graves et j'ai maintenant très envie de lire tout ce qu'elle a pu publier d'autre."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Mon Ami Kim Jong-Un" ?

    Catégories : Lire en Images 0 commentaire