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Books are my Wonderland - Page 131

  • Kitchen Essays d'Agnes Jekyll

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    • kitchen essays,persephone books,persephone classics,persephone,littérature anglaise,livre de recettes,agnes jekyllMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Kitchen Essays ?

       "Je collectionne les Persephone Classics, je les veux tous et celui-ci a une couverture qui me plaît particulièrement alors je ne pouvais que finir par craquer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Il s'agit d'un ouvrage qui rassemble les conseils domestiques et recettes que Lady Jekyll écrivait pour le Times au début des années 20."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai vraiment ri en lisant cet essai. Parfois, parce que l'auteur était volontairement drôle, parfois à ses dépens je l'avoue. Le léger souper qu'elle recommande avant de se rendre au théâtre est énorme, on se rend vite compte que malgré tous ses conseils pratiques, elle a en fait domestiques et cuisiniers pour les réaliser, et si elle parle d'économie en temps de guerre, ça ne l'empêche pas de nous recommander caviar, foie gras et ananas ! Bref, son snobisme est sûrement l'un des éléments les plus amusants de cette lecture même si sa plume vive et sarcastique me fait regretter qu'elle n'ait pas écrit des romans. En dehors de cela, les recettes sont vraiment extrêmement nombreuses et peu réalisables qui plus est. Il faut donc vraiment voir ce texte comme un document illustrant son époque et rien de plus."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je ne peux pas dire que je regrette de l'avoir lu mais d'un autre côté, je me demande quand même si conserver et rééditer un tel texte, qui plus est dans la collection Classics de Persephone Books, était vraiment indispensable."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres Persephone Books ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Kitchen Essays" ?

  • Monsieur Proust de Céleste Albaret

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    • Monsieur Proust, céleste albaret, Stéphane manuel, marcel Proust, Corinne Maier, éditions Seghers, beaux livresMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Monsieur Proust ?

       "Je l'ai découvert tout d'abord grâce à Aurélie du compte @emjydingleybell et j'ai ensuite eu la chance d'être sélectionnée pour le recevoir dans le cadre de la dernière Masse Critique Babelio."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Céleste Albaret, qui a été la gouvernante de Proust au cours des dix dernières années de sa vie, et sûrement l'une des personnes les plus proches de lui, nous livre ses souvenirs, adaptés ici par Corinne Maier et illustrés par Stéphane Manel..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'étais aussi curieuse de découvrir Proust que de découvrir Céleste et j'ai adoré dès les premières lignes la façon dont c'est raconté, très simplement, avec une forme de naïveté par cette femme qui, lorsqu'elle le rencontre, ne sait presque rien de Proust. Comme moi finalement. À travers ce texte, on sent tout son respect et son admiration pour cet homme qui, s'il lui témoignait de la tendresse et des égards, n'en était pas moins un tyran à sa façon avec sa maladie, son hypocondrie et ses manies. Et alors que Céleste le regrette, moi je suis contente qu'elle n'ait pas écrit de journal du vivant de l'auteur parce qu'ainsi, il ne reste que l'essentiel, l'essence même de leur relation.
       Quant à la présentation, la mise en page, la composition et les illustrations, c'est tout simplement magnifique. Encore, encore, encore des ouvrages de cette qualité. Certains dessins, qui semblent être faits à l'encre de Chine sont très frappants, comme celui du début de la guerre qui m'a coupée le souffle."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est bien sûr très triste et très émouvante mais je l'ai aussi trouvée frustrante parce qu'au delà de Proust, j'aurais voulu ne pas quitter Céleste et en apprendre plus sur cette femme à la fois fascinante et si modeste.

       Finalement, mon seul regret, c'est d'avoir reçu un livre qui n'était malheureusement pas neuf. C'est la première fois que cela m'arrive mais étant donné la beauté de l'ouvrage et le soin que je prends de mes livres, la déception était grande."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques concernant Marcel Proust ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Monsieur Proust" ?

    Catégories : Lire en Images 0 commentaire
  • Le Chameau Sauvage de Philippe Jaenada

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Chameau Sauvage ?

       "Ma première rencontre avec l'auteur se fût Sulak, une énorme claque. La deuxième avec La Petite Femelle, presque aussi savoureuse. Pour la troisième  c'est avec l'auteur lui-même que j'ai eu la chance d'échanger quelques mots aux Quais du Polar et ça m'a donnée envie de le découvrir dans un style différent avec le Chameau Sauvage."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Halvard Sanz est un sympathique loser, à qui il n'arrive que des trucs tordus et à la sensibilité complètement inadaptée à notre monde cruel et je sais bien ce que c'est..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Toutes les qualités que j'ai aimé dans ses autres romans sont bien là : une analyse pointue de la nature humaine, de l'empathie pour ses personnages, beaucoup d'humour aussi. Ce que j'ai moins aimé est là aussi, bien sûr, c'est-à-dire les digressions sans fin et sans queue ni tête sans lesquelles Jaenada ne serait pas Jaenada. Mais là où les destins extraordinaires d'un homme et d'une femme fascinants m'ont transportés (dans Sulak et la Petite Femelle), Halvard Sanz n'a pas fait le poids une seconde. Si ce livre n'est certainement pas mauvais, sa lecture n'a été pour moi que souffrance parce que j'ai pitié de son héros, parce que je n'ai pas réussi à en rire en me disant que ces choses-là n'arrivaient pas en vrai, en tous cas pas toutes à la même personne, et sûrement parce que je me suis un peu trop reconnue en lui et dans ses pensées. Moi qui aime lire pour me changer les idées et me sentir transportée, c'est raté!"

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Alors c'est promis, le chameau sauvage, je vais essayer, sur un malentendu, qui sait ? Mais pour ce qui est de Philippe Jaenada, je crois que je me cantonnerai à ses magistrales biographies à l'avenir."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez mes autres chroniques beaucoup plus enthousiastes de Philippe Jaenada ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Le Chameau Sauvage" ?

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