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  • La Famille Han de Min Jin Lee

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    • la famille han, Min Jin lee, free food for millionaires, littérature coréenne, korean lit, Corée du Sud, hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Famille Han ?

       "Au départ, le sujet des coréens immigrés aux États-Unis ne m'intéressait pas forcément, moi, c'est en Corée que j'ai envie de voyager, mais j'ai eu un tel coup de coeur pour Pachinko que j'ai décidé de lire malgré tout l'autre roman de Min Jin Lee."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Casey Han a tout essayé pour dompter son caractère rebelle et satisfaire les exigences de ses parents. Mais malgré des résultats excellents et un diplôme de l'Ivy League, ce n'est jamais assez. Après une énième dispute, le ton monte un peu trop et la jeune femme se retrouve à la porte de chez elle."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je suis tellement admirative du talent de l'autrice. Le premier chapitre est une claque, c'est le cas de le dire. Il nous plonge directement dans l'intrigue et on s'attache instantanément à l'héroïne. Même si j'ai toujours su qu'elle n'était pas parfaite, qu'elle m'agacerait parfois, qu'elle me décevrait sûrement aussi par la suite, je n'ai pas pu m'empêcher de l'aimer et ça c'est un des talents de Min Jin Lee. Les émotions sont présentes dès le début et elles ne nous quittent plus. Les pages se tournent toutes seules, avec une facilité déconcertante. C'est le genre de roman que l'on prend pour lire un chapitre ou deux et que l'on repose trois heures plus tard sans avoir vu passer le temps. Et comme je ne peux pas m'empêcher de comparer avec Pachinko, je suis épatée de voir à quel point l'autrice adapte sa plume à son histoire et à l'époque sans rien perdre de sa force et de son addictivité. On voit également les prémices de ce qu'elle fera de façon plus approfondie dans son deuxième roman, cette façon qu'elle a de sauter des scènes auxquelles on aurait aimé assister pour créer un peu de frustration. J'ai aimé certains personnages, j'en ai détesté d'autres, j'aurais voulu leur mettre des claques parfois ou leur faire des câlins. Bref, je ne m'y attendais pas du tout, mais c'est un coup de coeur."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'étais tellement triste de les quitter, je ne voulais pas que ça se termine, j'en aurais voulu plus, beaucoup plus ! Ça ne m'arrive jamais d'habitude avec les pavés pourtant. Ah si, ça m'est arrivé avec Pachinko aussi. Tellement hâte que Min Jin Lee sorte un troisième roman maintenant."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "La Famille Han" ?

  • Pleurer au Supermarché de Michelle Zauner

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    • pleurer au supermarché, Michelle zauner, littérature américaine, diaspora coréenne, littérature coréenne, cuisine coréenne, Corée du Sud, hanguk, deuilMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pleurer au Supermarché ?

       "Ce livre a beaucoup fait parler de lui lors de sa sortie aux États-Unis et comme il a un rapport avec la Corée, je l'avais forcément remarqué. J'ai vraiment été ravie d'apprendre qu'il sortait en français et de le recevoir grâce aux éditions Christian Bourgeois."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Michelle Zauner nous parle de sa relation avec sa mère et à travers elle, avec ses racines, mais surtout de l'annonce du cancer de celle-ci, de l'accompagnement dans la maladie et du deuil qui s'en suit..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est clairement pas un livre à mettre entre toutes les mains. L'autrice ne nous épargne rien de différents stades de la maladie de sa maman, de la déchéance et de l'humiliation que cela représente, de la difficulté pour l'entourage et de tous les sentiments qui la traverse à ce moment-là. C'est bien raconté, avec honnêteté et simplicité, ponctué de souvenirs et, surtout, de cuisine, le lien qu'elles partageaient, pour contrebalancer la douleur, mais ça reste difficile à lire. La relation mère/fille, parfois tendue, et le deuil qu'elle doit en faire à tout juste vingt-cinq ans alors que les choses commençaient à s'apaiser, sont au coeur du récit. C'est un sujet qui ne peut manquer de toucher chacun d'entre nous et dans lequel on se projette forcément. Et en fil rouge, ces recettes que Michelle voudrait cuisiner pour sa mère, ou en souvenir d'elle, qui nous réconfortent et nous donnent envie de manger, parce que la vie continue. Quant à la Corée, elle est bien présente aussi, et pour moi c'est toujours un bonus, mais pour ceux qui ne s'intéressent pas au sujet, elle reste assez en marge pour ne pas prendre le pas sur le reste. Un livre universel en somme."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, j'ai vraiment été touchée par cette lecture. Et pour ce qui est de la cuisine, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller m'acheter un livre de recettes coréennes dès que j'ai refermé la dernière page. On peut donc dire que c'est plutôt efficace, non ?"

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour Pleurer au Supermarché" ?

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