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dystopie

  • Snowglobe de Soyoung Park

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    • snowglobe, dystopie, soyoung park, télé réalité, lecture d'hiver, littérature coréenne, Corée du Sud, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Snowglobe ?

       "Comme toutes les sorties coréennes ou presque, ce livre avait rejoint ma whislist bien avant sa sortie et puis j'ai eu la surprise de le trouver dans une librairie. Depuis, il est même sorti en français chez Nathan !"

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Chobahm rêve de rejoindre Snowglobe, le seul endroit sur Terre où les températures sont encore vivables, où on ne risque pas de mourrir de froid si on reste dehors plus de trente minutes. La contrepartie ? Accepter d'être filmé en permanence, de faire de sa vie un divertissement..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je me suis immergée dans ce monde de froid avec délice et j'ai aimé prendre le temps d'explorer cet univers et de rencontrer Chobahm et sa famille. Puis arrive le moment tant attendu, celui de pénétrer à l'intérieur du Snowglobe et les évènements se précipitent alors. C'est vraiment une lecture intéressante, pleine de rebondissements et d'idées intrigantes, avec des scènes particulièrement réussies mais j'ai été un peu déstabilisée par l'équilibre des choses ou plutôt le mauvais équilibre des choses devrais-je dire. Je ne me suis jamais ennuyée mais soit certains passages sont vraiment trop longs par rapport à d'autres, soient ce sont ces autres qui sont trop sous-développés. Pour ma part, je penche plutôt pour cette idée mais j'imagine que c'est une question de point de vue. J'aurais aimé 100 pages de plus au moins, j'aurais aimé qu'on apprenne plus à connaître la deuxième famille de l'héroïne et surtout j'aurais aimé que l'idée de télé-réalité ne reste pas qu'un prétexte à l'intrigue complètement sous-exploité. C'est encore et toujours ce que je reproche à presque tous les livres de ce style qui favorisent l'action au détriment d'un contexte solide et bien construit."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est très satisfaisante et on sent en même temps que l'autrice a planté pas mal de graines pour la suite, que j'ai hâte de lire. Et si vous cherchez une dystopie du froid sans prise de tête, je vous conseille de la lire aussi."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Snowglobe" ?

  • Qui Veut la Guerre de Chang Kang-Myoung

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    • qui veut la guerre, chang Kang-myoung, thriller, dystopie, thriller dystopique, littérature coréenne, passion hanguk, Corée du Sud, Corée du Nord Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Qui Veut la Guerre ?

       "Une nouvelle publication de la très interessante maison d'édition Decrescenzo, spécialisée en littérature coréenne, que je ne voulais pas rater. Ce n'est pas la première et ça ne sera pas la dernière."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans une péninsule où la dynastie des Kim ce serait effondrée, Jang Rea-cher, ancien membre des forces spéciales nord-coréennes, se retrouve embarqué dans une enquête mêlant drogue, pouvoir et corruption..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Un thriller dystopique sur l'effondrement de la Corée du Nord, n'en dites pas plus, je mourrais d'envie de le lire ! Ce qu'installe l'auteur sur les conséquences de la chute du régime et l'ingérence internationale qui s'en suivrait est à la fois glaçant et extrêmement réaliste, il n'y a qu'à voir ce qu'il s'est déjà passé là-bas à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et nous montre sa grande connaissance de la nature humaine. Les descriptions de la situation sont passionnantes, notamment bien sûr en ce qui concerne la relation entre les nord et les sud-coréens, pour qui s'intéresserait un tant soit peu à l'histoire de ce pays divisé en deux mais c'est également tellement bien fait que le côté dystopique, imaginaire, m'a presque manquée. Finalement, je n'avais pas l'impression d'être transportée dans un monde qui n'existe pas. Et si on lui enlève cela, il reste un thriller prenant, bien mené, avec deux héros comme je les aime et toute une palette de méchants, mais assez classique."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Il m'a manqué un ingrédient, un peu de surprise, un retournement de situation inattendu peut-être pour que ce livre se démarque réellement mais rien que pour le contexte, il vaut la peine d'être lu. Et pour la finesse d'analyse de l'auteur, j'ai très envie de découvrir ses autres romans."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Qui Veut la Guerre" ?

  • Le Pouvoir de Naomi Alderman

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    • le pouvoir, Naomi alderman, dystopieMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Pouvoir ?

       "J'avais flashé sur la couverture de ce roman alors que j'étais à Londres et j'avais beaucoup hésité à l'acheter mais j'étais déjà bien chargée pour le retour, comme toujours. J'ai pas mal laissé traîner mais l'envie était encore là et j'ai finalement craqué jusque avant le confinement."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "À travers le monde, les femmes développent un pouvoir étrange, elles peuvent produire de l'électricité du bout de leurs doigts, de la simple étincelle inoffensive à une décharge mortelle. L'équilibre établi va alors basculer progressivement..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le roman se présente comme une sorte de documentaire. L'auteur relate les évènements du passé, en partant de l'émergence du pouvoir, puis en détaillant les cinq années qui suivront, au travers du destin de différents personnages. Chaque développement est très réaliste, et en ce sens c'est véritablement réussi et assez effrayant. Le résultat, c'est que j'ai trouvé ça particulièrement interessant, presque instructif mais qu'en contrepartie cela ne m'a pas passionnée comme peut le faire un roman. Ce n'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais. L'autre surprise, c'est que je croyais qu'il s'agissait d'un récit plutôt féministe, ce qui n'est finalement pas vraiment le cas il me semble. (Attention, spoiler) D'ailleurs, non seulement les femmes ne feront pas mieux que les hommes mais il ne leur faudra que cinq ans pour finalement déclencher une apocalypse ! Malgré tout, j'ai aimé cette lecture, j'ai fini par beaucoup m'attacher à certains personnages et surtout, c'est un livre qui porte énormément à réfléchir, pratiquement à un niveau philosophique. Et l'avoir lu pendant cette période de confinement y apportait également une dimension supplémentaire."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin de la partie se déroulant dans le passé est assez logique et attendue. Comme je le disais, elle pousse à s'interroger. Et j'ai beaucoup aimé les quelques pages qui ont suivi, avec juste ce qu'il faut d'humour et d'ironie, je regrette seulement de ne pas les avoir retrouvés dans le reste du roman."

     

        Mlle Alice, merci pour cette cinquième participation au mois anglais, et à jeudi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "Le Pouvoir" ?

    Catégories : Lire et Imaginer 2 commentaires