Meurtre à la Page de T.A. Williams

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Meurtre à la Page ?

   "J'avoue volontiers que j'ai du mal à résister à tous les nouveaux cosy mysteries qui sortent régulièrement mais ici en plus, l'auteur et le héros sont anglais et l'action se déroule en Italie, dans le milieu littéraire qui plus est. Comment vouliez-vous que je ne craque pas ! Je remercie d'ailleurs Eric Poupet et City de me l'avoir envoyé."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Pour fêter son départ à la retraite, les collègues de l'inspecteur Armstrong lui ont offert un séminaire d'écriture en Italie sauf qu'il s'agit de littérature érotique. Rien d'étonnant alors à ce qu'il ressente un peu d'appréhension à se joindre au groupe mais un meurtrier va s'inviter à la fête et il aura vite fait de retrouver ses réflexes professionnels..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "J'ai beaucoup aimé le cadre de l'enquête, l'Italie bien sûr, les villes et villages visités mais aussi la maison elle-même. Et forcément, quand une intrigue se déroule dans ce pays, la chaleur de ses habitants est bien présente et la description des repas ne peut être qu'alléchante. L'idée de départ est sympathique, comme les personnages (et le chien évidemment)) mais j'aurais aimé, pour l'un comme pour l'autre, que tout soit un peu plus creusé. Côté enquête, on est vraiment sur une démarche policière, avec cet inspecteur qui vient tout juste de prendre sa retraite, qui se lie d'amitié avec son homologue local toujours en service. Si on y ajoute les raisons du crime et la discussion finale avec le meurtrier, on est quand même dans un registre beaucoup plus sérieux que cosy. Il m'a donc peut-être manqué un peu d'humour et de légèreté. Finalement, j'aurais peut-être préféré qu'on me présente ce roman comme un roman policier, tout simplement. Je n'en ai pas moins passé un agréable moment de lecture mais comme il faut bien faire des choix, et que je ne peux pas lire toutes les séries qui sortent, je ne pense pas continuer celle-ci."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "J'ai parfois levé un peu les yeux au ciel, certaines choses m'ont amusées, d'autres moins et il n'y avait rien dans tout ça de très surprenant mais j'ai apprécié les décisions que le héros prend pour son avenir à lui et qui promettent d'autres enquêtes à venir."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

Retrouvez toutes mes chroniques de Cosy Mysteries ICI

 

Alors, vous craquez pour "Meurtre à la Page" ?

Luna de Serena Giuliano

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Luna ?

   "On a beaucoup entendu parler et vu sur les réseaux les deux premiers romans de l'autrice : Mamma Maria et Ciao Bella. J'étais donc intriguée et la sortie de ce troisième opus chez Robert Laffont a été pour moi l'occasion de la découvrir."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Luna se voit obligée de retourner à Naples, dans cette ville qu'elle pense détester, auprès d'un père qu'elle ne peut pardonner. Mais replonger dans ses souvenirs d'enfance et faire la paix avec le passé est peut-être exactement ce dont elle avait besoin."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "L'écriture est très simple (Serena Giuliano, italienne, écrit ses romans en français, il ne faut pas l'oublier), à la première personne, comme si Luna s'adressait directement à nous. Si la simplicité ne me gêne pas, le fait que certaines expressions que l'on n'utilise normalement qu'à l'oral soient ici retranscrites à l'écrit (et pas dans un dialogue, je veux dire), m'a légèrement chiffonnée. J'ai mis un petit peu de temps à rentrer dans le récit, pourtant très court, sûrement à cause des faux mystères qui le parsèment et qu'il n'est vraiment pas difficile de comprendre dès les premières pages. Mais sinon, c'est une jolie histoire bien sûr, avec des petites pépites et des petits moments de poésie par-ci, par-là, de jolies émotions, une ode à la ville de Naples. Et j'ai un vrai coup de coeur pour le personnage de Gina."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Pour moi la fin est "trop". Un an après, absolument tout le monde est heureux, amoureux et avec le métier parfait (ce que j'appelle le syndrome des frères Scott). N'en jetez plus... Ça reste une lecture sympathique, qui sera sûrement parfaite pour la plage cet été. Mais je ne suis pas sûre d'en garder un souvenir très marquant."

 

    Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

 

Alors, vous craquez pour "Luna" ?