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If I Had Your Face de Frances Cha

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  • If I Had your face, si j'avais ton visage, Frances cha, littérature coréenne, chirurgie esthétique, passion corée, Corée du Sud, sororité Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec If I Had your Face ?

   "Sorti en France sous le titre Si j'Avais ton Visage, ce livre a remporté un joli succès et beaucoup de bonnes critiques. Le sujet et la couverture ont également exercé sur moi une certaine fascination."

  • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Quatre jeunes femmes modestes mais très différentes vivent dans le même petit immeuble. Au fil des jours, on va apprendre à les connaître, lever le voile sur leur passé, leur quotidien et leurs aspirations pour l'avenir..."

  • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Cette lecture a été très différente de ce à quoi je m'attendais. Je pensais que ce serait plus jeunesse, plus léger, plus américain même. Mais non, je retrouve tout à fait l'ambiance de la littérature coréenne que je découvre petit à petit et que j'aime de plus en plus, et ce n'est pas pour me déplaire ! Par moment, c'est difficile, désespérant, affreusement réaliste mais plus on découvre chacune de ces filles, et plus on les aime. Et ce que j'ai apprécié par-dessus tout, c'est que malgré les moments où elles peuvent paraître naïves, soumises, polies, elles sont aussi féroces à leur manière, par petites touches, juste quand il faut. J'en aurais juste voulu encore plus, ne pas les abandonner si vite, les accompagner encore un peu sur leur chemin.

   Ce que j'ai trouvé un peu surprenant en revanche mais qui fait sens avec le recul, c'est que ce n'est pas vraiment une critique de la chirurgie esthétique. Ce qu'il faut comprendre bien sûr, c'est que c'est la société qui poussent les femmes vers toujours plus d'exigences envers elles-mêmes mais pour un livre souvent vendu à un jeune public, j'aurais aimé que cette solution n'apparaisse pas autant comme la solution miracle."

  • Et comment cela s'est-il fini ?

   "J'avais très peur de cette fin, d'abord parce que ce récit est une tranche de vie et que dans ce genre-là, les conclusions sont parfois absentes mais aussi parce que les fins un peu ouvertes sont très fréquentes dans la littérature coréenne. Mais tout en laissant beaucoup de questions sans réponses, l'autrice arrive à nous apporter tout ce que nous attendions, et à transformer ma jolie lecture en un coup de coeur. Une belle leçon de sororité."

 

    Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

 

Alors, vous craquez pour "Si J'Avais ton Visage" ?

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