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  • Les Fauves d'Ingrid Desjours

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Fauves?

       "Comme pour Tu Tueras le Père, j'ai eu la chance de recevoir ce livre qui inaugure en fanfare la toute nouvelle collection de Robert Laffont, j'ai nommé la Bête Noire. J'étais d'autant plus ravie d'avoir l'occasion de le lire que j'avais beaucoup aimé Tout pour Plaire du même auteur."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Haiko est une jeune femme très sûre d'elle et la fatwa qui a été émise contre elle ne lui fait pas peur, rien ne la détournera de la mission qu'elle s'est fixée. Mais lorsque sa meilleure amie se fait exécuter, sa mère lui impose, en la personne de Lars, une protection rapprochée. Chacun, lourd de son passé et de ses secrets, va alors devoir faire confiance à l'autre..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "J'ai retrouvé les mêmes éléments que j'avais adoré dans son roman précédent: la dimension psychologique fouillée et passionnante des personnages, le doute qui nous assaille sans cesse, une ambiance particulière... A cela s'ajoute bien sûr le sujet actuel des attentats et des extrémismes qui nous touchent tous de près. C'est délicat à traiter mais j'ai trouvé que c'était fait sans complaisance, sans hypocrisie et avec un bon équilibre. Il ne s'agit pas de dénoncer ou d'accuser, plutôt d'essayer de comprendre, d'étudier les différents points de vue et c'est ça qui est captivant. Je me suis donc une fois encore laissée entraîner sans resistance dans un thriller à la Ingrid Desjours, d'une force peu égalée."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "J'ai moins aimé la fin, ce qui ne lui enlève rien des qualités que j'ai déjà cité, et je vous conseille de ne pas en lire les raisons si vous voulez découvrir les Fauves. Je l'ai dit, la force de l'histoire est dans la non complaisance de l'auteur, dans sa faculté à nous tromper sur ses personnages et dans ses scènes dures mais moi je veux continuer à croire que la force de l'Homme, c'est l'espoir et ici, il ne nous en reste pas beaucoup."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques sur Ingrid Desjours ICI

    et toutes celles sur la Bête Noire LÀ

    Catégories : Lire et Enquêter 4 commentaires
  • Tu Tueras le Père de Sandrone Dazieri

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Tu Tueras le Père?

       "J'ai la très grande chance de faire partie du Cercle Arion, un groupe de blogueuses privilégiées de Robert Laffont. L'Éditeur lance cet automne une toute nouvelle collection, la Bête Noire, spécialisée en polar bien sûr, ce qui ne pouvait que me ravir. Je suis donc enchantée de vous présenter sa toute première parution."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Un homme erre à la recherche de sa femme et de son fils qui ont disparu pendant leur pique-nique. Très vite, la police retrouve le corps décapité de la mère et arrête le père. En marge de l'enquête, le commissaire Colomba Caselli, officiellement en repos, ne croit pas du tout à leur hypothèse et va creuser un peu plus."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Dans les premiers chapitres, on découvre les différents personnages, on passe du passé de l'un au présent de l'autre, puis inversement et il m'a donc fallu quelques temps pour m'y retrouver. Malgré tout, on est immédiatement plongé dans le vif du sujet et moi qui n'avait pas lu une seule ligne du résumé avant de l'ouvrir, je n'ai pas été déçu. Ensuite, les pages ont défilées sans même que je m'en aperçoive et j'ai dévoré ce pavé presque d'une traite. J'ai adoré les personnages, surtout Dante bien sûr, encore un Sheldon Cooper comme je les aime, et j'ai trouvé que l'auteur savait les étoffer sans céder à la facilité. L'histoire est poignante, surtout parce qu'elle implique des enfants, mais sans tomber dans le gore inutile. En bref, Sandrone Dazieri sait parfaitement maintenir le bon équilibre entre tous ces éléments. En arrivant au troisième tiers du roman cependant, j'ai commencé à voir se profiler la fin, à deviner là où elle nous menait et j'ai croisé les doigts très forts pour me tromper, mais non. Je ne peux pas vous en dire plus sans vous spoiler mais je n'aime pas les thrillers qui débouchent sur ce genre de découverte."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "La résolution de l'enquête de départ est bien menée et en dépit de l'élément gênant dont je vous parlais plus haut, j'ai vraiment apprécié ce roman. Je lirai d'ailleurs la suite avec plaisir, surtout pour découvrir tous les mystères non élucidés de ce premier tome, quand même un peu trop nombreux à mon goût, et retrouver Dante bien sûr."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques sur la Bête Noire ICI

    Catégories : Lire et Enquêter 2 commentaires
  • La Petite Femelle de Philippe Jaenada

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Petite Femelle?

       "L'année dernière, j'avais été très marquée par ma lecture de Sulak, la biographie du célèbre cambrioleur, par le même Philippe Jaenada. A ce jour, cela reste l'une de mes meilleures découvertes depuis l'ouverture de ce blog, impossible donc que je rate cette nouvelle sortie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'auteur décide cette fois-ci de retracer l'histoire de Pauline Dubuisson, accusée de meurtre, et sur laquelle à peu près tout a déjà été dit... sauf la vérité peut-être..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Pour que les choses soient claires une bonne fois pour toutes, et malgré les quelques bémols que je vais évoquer par la suite, ce livre me paraît une fois encore indispensable, vous ne pouvez pas vous en dispenser, vous ne pouvez pas passer à côté de cette lecture, de cette découverte indispensable de la nature humaine, de ce qu'elle a de pire, de ce qu'elle a de meilleur et de toutes les nuances de gris que vous trouverez en chemin entre l'un et l'autre. Une fois encore, Philippe Jaenada, sans en avoir l'air, nous fait aimer son criminel, malgré ses actes, à cause de ses actes. On souffre avec Pauline, on tremble avec elle, on tient l'arme avec elle. On voudrait la protéger, la consoler, on s'énerve contre ces abrutis de journalistes, ces fausses féministes en herbe, ces menteurs, ces jaloux, on crie, on s'insurge avec plus de soixante ans de retard mais c'est comme si c'était aujourd'hui. Au milieu de tout cela, l'auteur nous fait parfois rire aussi,philippe jaenada,pauline dubuisson,la petite femelle digresse souvent, un peu trop même à mon goût et sur des sujets parfois qu'il pourrait tout autant garder pour lui, merci bien. Mais bon, comme à "ses criminels", on a du mal à ne pas tout lui pardonner."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Comme avec Sulak, je quitte Pauline avec regret mais entre Philippe et moi, en tous cas, c'est loin d'être fini. A chaque fois que je lis un article sur un destin intéressant je me dis que cela ferait un bon livre sous sa plume et je guetterai les prochaines parutions avec impatience. Et par-dessus tout, j'adorerais qu'il nous raconte un vrai méchant et tester sa capacité à nous le faire aussi bien aimer."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain... 

    Retrouvez ma chronique de Sulak ICI