- Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Aveux ?
"Ce livre des années 80, je l'ai tout simplement découvert dans le catalogue des éditions 10 18, à l'occasion de sa réédition, et son résumé m'a parue très intrigant."
"Herbert Grantley vient avouer le meurtre de sa femme, morte un an plus tôt de causes jusque là considérées comme naturelles. Alors pourquoi avouer ? L'inspecteur-chef Lyle a bien l'intention d'aller au fond des choses..."
"C'est vraiment un roman très interessant par bien des aspects. Tout d'abord, il y a ce face à face entre ces deux hommes enfermés dans une salle d'interrogatoire avec un rapport de force qui va peu à peu prendre de l'ampleur. Et puis, surtout, il y a ce personnage de Herbert, pharmacien respecté, qui raconte son histoire. On commence par l'apprécier, par le comprendre, par le plaindre même, avant de graduellement se rendre compte que la vérité qui nous est présentée ici est bien subjective, avant de commencer à lire entre les lignes et de voir le vernis se craqueler. Il y a cette histoire aussi, à la fois banale et sordide, dont on attend la chute avec impatience et surtout, cette question qui ne nous quitte jamais : pourquoi venir avouer le crime parfait ?"
"La fin est ce que j'ai le moins aimé. D'abord, je m'attendais à la révélation finale et j'aurais vraiment voulu me tromper et surtout, j'aurais aimé qu'elle entraîne une conclusion différente. Celle-ci me laisse avec un petit goût amer dans la bouche."
Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...
Alors, vous craquez pour "Les Aveux" ?