D'Or et d'Oreillers de Flore Vesco

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec D'Or et D'oreillers ?

   "Je trouve cette couverture absolument sublime et une fois encore, mon amie Emjy m'avait conseillé la lecture de Flore Vesco alors quand j'ai eu l'occasion de recevoir celui-ci grâce à la Masse Critique Babelio, je n'ai pas hésité.

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Il se raconte que lord Handerson serait prêt à choisir une épouse dans le voisinage et il n'en faut pas plus pour mettre toutes les mères en émoi. Seulement voilà, il exige pour cela que les jeunes filles candidates au mariage viennent passer une nuit seule dans son étrange château..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Je vais commencer par ce que j'ai beaucoup aimé : les références et les clins d'oeil très nombreux à d'autres oeuvres. Dès le début, par exemple, nous avons une revisite du conte de la Princesse au Petit Pois et une allusion à peine voilée à Mrs Bennet envoyant la pauvre Jane, sous la pluie, se jeter dans les bras de Bingley. Ça ne pouvait que me faire sourire. Il y a également un jeu avec les mots auquel j'ai été sensible mais malheureusement ça s'arrête là pour les points positifs. Je n'ai pas forcément accroché à l'histoire ou au style de l'auteur. J'ai surtout eu l'impression qu'elle ne savait pas du tout où elle allait et je me suis sentie moi-même perdue. Le roman ressemble à un conte pour enfants parsemé d'éléments glauques et d'allusions sexuelles. Et je n'ai pas non plus réussi à m'attacher aux personnages principaux qui m'ont tous les deux agacée pour des raisons différentes. Bref, difficile de savoir à qui s'adresse ce livre mais une chose est sûre, ce n'était pas à moi."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Je reste sur mon impression d'étrangeté et de confusion, il n'y a manifestement ni magie, ni alchimie entre ce roman et moi. Pourtant, je sais que d'autres ont beaucoup aimé et je vous invite à lire d'autres avis pour une meilleure vue d'ensemble."

 

    Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

 

Alors, vous craquez pour "D'Or et D'Oreillers" ?

Watership Down de Richard Adams

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Watership Down ?

   "Je ne dirais pas que j'ai subi des pressions de mes copinautes et de ma libraire pour lire ce livre mais on me l'a quand même fortement conseillé. Et en plus, il est beau !"

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Watership Down c'est l'histoire d'une bande de lapins, obligés de quitter leur garenne et d'affronter l'inconnu et tous ses dangers pour rebâtir leur civilisation..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé l'idée de départ, cette épopée avec des lapins, c'est brillant ! Ça pourrait faire un peu peur, surtout que le livre est quand même un petit pavé, mais une chose est certaine, ce n'est pas du tout une lecture fastidieuse. Ça fonctionne très bien et on se retrouve transporté dans un monde complètement différent, comme s'il s'agissait d'un peuple de fées ou de gnomes finalement. Malgré tout, je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un coup de coeur. Il faut quand même attendre très longtemps pour qu'il se passe véritablement quelque chose de palpitant. Ça ne manque pas d'évènements mais un peu de rebondissements si vous voyez ce que je veux dire. Et c’est quand même un peu dommage pour un livre de lapin ! J’ai surtout regretté que l'on reste centré quasiment exclusivement sur deux ou trois lapins et que l'auteur n'exploite pas finalement cette diversité des personnages et des caractères qu'il avait pourtant créé."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Le dernier tiers du roman est clairement le plus captivant et j'ai tourné les pages plus vites et avec plus de plaisir. C'est d'autant plus dommage que tout le roman n'ait pas été sur ce rythme mais ça restera une jolie lecture."

 

    Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

 

Alors, vous craquez pour "Watership Down" ?

Sans Âge de Gail Carriger

• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Sans Âge ?

   "Mes diverses rencontres avec Alexia Tarabotti sont peuplées de hauts et de bas. J'avais vraiment bien aimé les deux premiers tomes, même si ça n'avait jamais été le coup de coeur attendu, mais les deux suivants tournaient terriblement en rond et j'avais commencé à m'ennuyer. C'est donc essentiellement pour clôturer enfin cette série que je voulais lire celui-ci."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

   "Prudence, la fille d'Alexia, grandit paisiblement entre ses parents et son tuteur, Lord Akeldama, du moins lorsqu'elle ne met pas leurs deux maisons sens dessus dessous à l'heure du bain. Le calme est également revenu au sein de la meute, autant que faire se peut, mais ça ne saurait durer : Lady Kingair débarque d'Écosse pour demander de l'aide, la soeur d'Alexia fait des siennes et toute la joyeuse petite famille est expressément convoquée en Egypte par la plus ancienne des reines vampires..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

   "J'ai enfin retrouvé ici la qualité des deux premiers tomes. J'ai ri, j'ai suivi chaque personnage, plus loufoques les uns que les autres, avec grand plaisir, et je ne me suis pas ennuyée une seconde. Il se passe énormément de choses dans ce cinquième opus, autant en terme de péripéties que de révélations et je ne peux que déplorer qu'il n'en est pas été de même pour les deux précédents. Personne n'est oublié parmi tous ceux que nous avons pu croiser jusqu'ici et chacun a droit à la fin qu'il mérite. Ajoutez à cela de l'amour, du paranormal, des mystères et des engins volants à l'ère victorienne et vous obtenez un mélange plutôt interessant."

• Et comment cela s'est-il fini ?

   "Franchement, j'ai trouvé cette fin très chouette, à tous les points de vue, tellement que j'ai presque envie de lire la suite, l'autre série de l'auteur qui se déroule des années plus tard avec la fille d'Alexia comme héroïne... Presque."

 

    Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

Retrouvez toutes mes chroniques des aventures d'Alexia Tarabotti ICI

 

Alors, vous craquez pour "Sans Âge" ?