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Lire et Enquêter - Page 114

  • Snjór de Ragnar Jónasson

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    snjor, ragnar jonasson, islande

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Snjór ?

       "Il y a une mode indéniable pour les nouveaux thrillers venus du froid et j'étais curieuse de découvrir celui-ci. Là encore, j'ai saisi l'occasion de rencontrer l'auteur aux Quais du Polar. Bon, je ne parle pas islandais, mais l'enthousiasme de son éditrice en tous cas était communicatif et explique que le roman n'ait pas séjourné longtemps dans ma PAL."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Ari Thor, tout jeune flic en cours de formation, accepte sans trop réfléchir le premier poste qu'on lui propose dans la petite ville très isolée de Siglufjördur, où il ne se passe jamais rien. Mais peu après son arrivée, un vieil écrivain fait une chute mortelle dans l'escalier et une femme est retrouvée à moitié nue dans la neige. L'enquêteur va vite se rendre compte que la communauté cache bien des secrets..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "J'aime les enquêtes, et même n'importe quel roman en fait, qui se déroulent autour des secrets et du fonctionnement d'une petite communauté. Dans un petit échantillon de personnes, et que ce soit en Angleterre ou en Islande n'y change rien, on retrouve toute la palette de la psychologie humaine et je trouve ça fascinant ! C'est bien présenté par l'auteur qui émaille le récit de nombreuses petites intrigues bien amenées. Peut-être que j'aime trop l'ambiance de ces petites villes d'ailleurs car contrairement à Ari Thor, je ne l'ai pas trouvée oppressante malgré la neige et l'isolement, ce qui a sûrement un peu desservi l'efficacité du roman dans son ensemble. Enfin, le plus gros problème pour moi, je dois bien l'avouer, fut de retenir les différents prénoms des protagonistes et de les différencier les uns des autres."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Je suis un peu perplexe. J'ai bien aimé et en même temps, je ne suis pas sûre d'en garder un souvenir impérissable. Seules les éléments non résolus concernant la vie personnelle des différents personnages auraient pu me donner envie de lire la suite mais j'ai été déçue de découvrir que le deuxième tome se déroule plusieurs années plus tard..."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain... 

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  • Projet Anastasis de Jacques Vandroux

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    jacques vandroux, projet anastasis, robert laffont, complot mondial, thriller

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Projet Anastasis ?

       "Je suis admirative du succès et du travail de l'auteur en auto-édition et devant cet aboutissement qu'est la sortie du livre chez un éditeur tel que Robert Laffont, j'ai eu envie moi aussi de participer à l'aventure si on peut dire."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors qu'une bombe explose au cours d'une messe à Notre-Dame-de-Paris, une mère désespérée, blessée et par peur de s'effondrer, confie son enfant à un inconnu pour qu'il le sorte de cet enfer. Mais il s'agit justement de celui-là même qui est responsable de tous ces morts..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Projet Anastasis est bien écrit, il y a du suspense, du super-héros, de la baston et de l'amour bien sûr, autant d'éléments qui expliquent son succès et pourtant, rien n'a pris chez moi. Difficile de dire pourquoi exactement mais j'ai traîné ma lecture pendant un bon moment. Rien n'était particulièrement déplaisant mais rien ne me donnait envie non plus de tourner les pages à toute allure. C'est peut-être ces histoires de complots, que l'on retrouve maintenant dans tous les thrillers, qui commencent à me taper sur les nerfs. Pas que je ne crois pas cela possible, bien au contraire, je pense qu'on est encore loin de la réalité et justement, c'est trop gros, trop facilement décelable et trop plein de bons sentiments chez ceux qui découvrent que "oh mon dieu, il y aurait quelque chose de pourri chez un homme politique !!???" Ça me fait doucement rigoler. Il y a aussi un vrai problème de cohérence autour de l'enlèvement et du grand-père de l'enfant et sans cela, tout s'écroule. Et on en parle du mec hyper pragmatique qui ne cille pas quand on commence à lui parler de résurrection ?? Bon, finalement, il y a peut-être bien des éléments tangibles qui m'ont plus que gênés et encore, je n'ai rien dit de cette couverture, du nom de l'auteur écrit trois fois plus gros que le titre du livre et du fait qu'il soit édité chez Robert Laffont mais pas dans la collection de la Bête Noire... Enfin, autre chose qui m'a fait rire, jaune je veux dire, même si c'est un détail, c'est l'avertissement placé en avant-propos : l'histoire relatant des attentats, on nous prévient que le livre a été écrit avant ceux que nous avons connu sur notre territoire. Le contexte du livre étant totalement différent, cette note ne me paraît pas indispensable, en revanche, j'aurais personnellement précisé qu'il a été rédigé avant les dernières élections et là le passage précisant que toute ressemblance avec le pouvoir actuel serait fortuit prend tout son sens. À méditer..."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Même si les choses finissent par se résoudre d'elles-mêmes, ces super héros qui se sont offusqués des magouilles politiques tout au long du livre et qui à la fin se contentent de sauver leur peau, c'est un peu moyen quand même non ?"

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

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  • Tu Tueras l'Ange de Sandrone Dazieri

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    tu tueras l'ange, sandrone dazieri, thriller, la bête noire, robert laffont

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Tu Tueras l'Ange ?

       "J'avais beaucoup aimé le précédent, tu tueras le père, et je ne voulais pas passer à côté de celui-ci, impatiente de retrouver les différents personnages de Sandrone Dazieri."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "À l'arrivé d'un train en provenance de Milan, un contrôleur monte à bord et meurt avant d'avoir pu passer les portes de la première classe. C'est la commissaire adjointe Caselli qui sera la suivante à pénétrer dans le wagon pour constater que l'agent des chemins de fer n'est que le dernier d'une longue liste de personnes à avoir succomber à un gaz mortel..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Comme dans le premier opus, on passe régulièrement du passé au présent et d'un personnage à l'autre dans un ensemble un peu confus. Si pour le précédent, l'enquête m'avait emportée dans son sillage, c'est ici un peu moins le cas et j'ai fini par être un peu perdue et à me contenter de lire sans chercher à raisonner en écho avec les enquêteurs. De plus, nous plongeons de nouveau dans des histoires de complots à grande échelle qui honnêtement me fatiguent un peu. Pour tout le côté policier donc, j'ai clairement moins aimé que le premier tome, en revanche, rien que pour le plaisir de retrouver Dante, je ne peux pas regretter ma lecture, j'aime décidément trop ce personnage. Le duo qu'il forme avec Colomba marche toujours aussi bien même si l'"homme du silo" est tout de même bien malmené, et plus on le connaît, plus on s'attache à lui et plus on attend de découvrir avec lui tous les secrets encore disséminés dans son passé."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "J'avoue, je commençais à me demander quand même si cette fois je lirai la suite mais avec le retournement de situation de dernière minute que je n'ai pas du tout vu venir que nous a concocté l'auteur, j'ai plus que hâte de lire le dénouement de cette trilogie. Bien joué !"

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain... 

    Retrouvez toutes mes chroniques sur la collection de la Bête Noire ICI 

    dont notamment Tu tueras le père, là

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