Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lire des Romans - Page 15

  • Le Chameau Sauvage de Philippe Jaenada

    Imprimer

    philippe jaenada,sulak,la petite femelle,le chameau sauvage,quais du polar

    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Chameau Sauvage ?

       "Ma première rencontre avec l'auteur se fût Sulak, une énorme claque. La deuxième avec La Petite Femelle, presque aussi savoureuse. Pour la troisième  c'est avec l'auteur lui-même que j'ai eu la chance d'échanger quelques mots aux Quais du Polar et ça m'a donnée envie de le découvrir dans un style différent avec le Chameau Sauvage."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Halvard Sanz est un sympathique loser, à qui il n'arrive que des trucs tordus et à la sensibilité complètement inadaptée à notre monde cruel et je sais bien ce que c'est..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Toutes les qualités que j'ai aimé dans ses autres romans sont bien là : une analyse pointue de la nature humaine, de l'empathie pour ses personnages, beaucoup d'humour aussi. Ce que j'ai moins aimé est là aussi, bien sûr, c'est-à-dire les digressions sans fin et sans queue ni tête sans lesquelles Jaenada ne serait pas Jaenada. Mais là où les destins extraordinaires d'un homme et d'une femme fascinants m'ont transportés (dans Sulak et la Petite Femelle), Halvard Sanz n'a pas fait le poids une seconde. Si ce livre n'est certainement pas mauvais, sa lecture n'a été pour moi que souffrance parce que j'ai pitié de son héros, parce que je n'ai pas réussi à en rire en me disant que ces choses-là n'arrivaient pas en vrai, en tous cas pas toutes à la même personne, et sûrement parce que je me suis un peu trop reconnue en lui et dans ses pensées. Moi qui aime lire pour me changer les idées et me sentir transportée, c'est raté!"

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Alors c'est promis, le chameau sauvage, je vais essayer, sur un malentendu, qui sait ? Mais pour ce qui est de Philippe Jaenada, je crois que je me cantonnerai à ses magistrales biographies à l'avenir."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez mes autres chroniques beaucoup plus enthousiastes de Philippe Jaenada ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Le Chameau Sauvage" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • La Fin d'une Ère - la Saga des Cazalet V d'Elizabeth Jane Howard

    Imprimer
    • la fin d'une ère, la saga des Cazalet, les Cazalet, elizabeth jane howard, littérature anglaise, saga familiale, éditions de la table ronde, mathieu persanMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Fin d'une Ère ?

       "Après avoir lu les quatre premiers tomes de la saga des Cazalet, je pouvais difficilement m'arrêter là. Et les couvertures de Mathieu Persan me font toujours craquer."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "La fin d'une ère commence en 56 et son titre résume bien les faits. On retrouve les Cazalet alors que la Duche vient de mourir, que l'entreprise va mal et que des décisions difficiles doivent être prises..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce tome a été écrit presque 20 ans après le précédent et je ne comprends pas très bien l'intérêt pour tout vous dire. Le précédent était une fin tout à fait satisfaisante à mon goût. Ajoutez à cela les critiques très mitigées que j'avais déjà lues et vous comprendrez que j'avais des sentiments mitigés avant même de m'attaquer à cette lecture. Et mes craintes ce sont révélées fondées. Alors comprenez-moi bien : ça se lit aussi bien que les précédents, les pages défilent sans problème et on a grand plaisir à retrouver chaque personnage. Mais on passe tellement de l'un à l'autre que tout est un peu dilué si je puis dire. J'ai lu quelque part que c'est comme un épilogue sans fin et ça résume bien la situation. Et que dire de ce que l'auteur fait subir à ses personnages. On dirait que tant qu'elle n'a pas tout saccagé, elle n'est pas satisfaite. De ce point de vue là, c'est extrêmement décevant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin s'étire en longueur, décrit des petits riens sans intérêt et après 500 pages j'ai toujours beaucoup de mal à différencier tous les petits enfants. Finalement, j'avais vraiment hâte que ça se termine. Un beau gâchis quand même."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de la saga des Cazalet ICI

     

    Alors, vous craquez pour "La Fin d'une Ère" ?

    Catégories : Lire des Romans 2 commentaires
  • Nickel Boys de Colson Whitehead

    Imprimer
    • nickel boys, Colson Whitehead, prix pulitzer, black lives matter, ségrégation, années 60, martin luther king jrMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Nickel Boys ?

       "J'ai beaucoup aimé Underground Railroad, du même auteur, et j'avais donc l'oeil sur ce livre depuis sa sortie, d'autant que son résumé me faisait drôlement envie."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le jeune Elwood Curtis est un garçon sérieux. Il s'apprête même à rentrer à l'université lorsqu'une erreur judiciaire va le mener à la Nickel Academy, une maison de redressement cruelle plus qu'une école, quoi que les autorités essaient de faire croire..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais mais ça n'en est pas moins à la fois glaçant et passionnant, surtout quand on sait que l'auteur s'inspire de faits rééls. J'y retrouve les mêmes qualités que pour le précédent, c'est-à-dire une plume capable de raconter les pires horreurs sans verser dans le pathos ou le glauque, avec le juste dosage. On pourrait presque croire qu'il se contente de nous relater les faits, après tout ils parlent d'eux-mêmes, mais bien sûr son talent est au-delà de ça. L'histoire est également très prenante, comment ne pas se prendre d'affection pour ces gamins paumés, tous autant qu'ils sont, et espérer jusqu'au bout que quelques uns au moins sortiront de là vivants. Quand à réussir à se reconstruire, je ne crois pas que mes illusions aillent jusque-là."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai beaucoup aimé la fin. Je ne l'ai pas vu venir parce que j'étais trop happée par l'histoire pour y réfléchir et c'est tant mieux, parce que ça m'aurait sûrement rendue la lecture plus amère. Je garde quand même une petite préférence pour le premier roman que j'ai lu de Colson Whitehead, mais ce qui est sûr, c'est que ça ne sera pas le dernier que je lirai."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Colson Whitehead ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Nickel Boys" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire