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Lire en Anglais - Page 34

  • The Black Prince d'Iris Murdoch

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    • the black prince, iris Murdoch, vintage classics, Suzanne dean, penguinMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Black Prince ?

       "J'aime passer des heures à regarder les couvertures des livres anglais sur Instagram et comment ne pas craquer pour cette collection ! Et Iris Murdoch étant incontournable dans la littérature britannique du vingtième siècle, il ne pouvait qu'être interessant de découvrir sa plume dans tous les cas."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Bradley Pearson nous présente sa propre histoire, celle d'un homme qui a dévoué sa vie à l'art sans jamais vraiment réussir à percer, qui reste persuadé que son prochain roman sera un chef-d'oeuvre mais qui se laisse un peu trop envahir par son entourage..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le roman commence comme un vaudeville, on se croirait dans une pièce de théâtre. Le héros souhaite quitter Londres mais à tout moment son téléphone sonne, sa soeur débarque, son ex-femme est de retour et son meilleur ami a besoin de lui, ça n'en finit jamais. C'est très rythmé et c'est tant mieux parce qu'il s'agit quand même d'un roman de presque 500 pages, en anglais, sans aucun chapitre et écrit particulièrement serré. Malheureusement, petit à petit, Bradley Pearson, qui nous raconte son histoire, se laisse emporter par ses pensées et ses états d'âmes et j'avoue avoir commencé à décrocher. C'était vraiment une lecture en dents de scie à cause de ce changement de rythme permanent. L'autre problème qui s'est posé à moi, c'est qu'absolument aucun des personnages de ce roman n'est appréciable, certains sont même franchement détestables. Bradley est certainement celui qui s'en sort le mieux mais on a tellement envie de le secouer que ça en devient agaçant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai vraiment trouvé la fin interessante, et elle pose nombre de questions qui, dans un autre contexte, auraient pu me pousser à vouloir relire le livre mais peut-être qu'ici le niveau d'anglais allié à la densité du livre font que cette lecture était tout simplement au-dessus de mes capacités de compréhension. Parfois, il faut savoir reconnaître ses limites."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "The Black Prince" ?

  • With the Fire on High d'Elizabeth Acevedo

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    • with the fire on high, Elizabeth Acevedo, roman jeunesse, your adult, black lives matterMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec With the Fire on High ?

       "J'ai pris connaissance de l'existence de ce livre en parcourant des listes de romans écrits par des femmes noires, dans le but de diversifier mes lectures, et j'ai eu le coup de foudre pour sa couverture."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Emoni, encore adolescente, va toujours au lycée, travaille pour aider sa grand-mère mais élève également sa petite-fille de deux ans. Concilier toutes ces facettes de sa vie n'est pas facile mais heureusement sa passion l'aide à s'évader et tout le monde le dit, quand elle cuisine, c'est magique..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai vraiment aimé ce roman, ainsi que sa forme. Les chapitres sont très courts, ce qui facilite la lecture en anglais, et permet de tourner les pages sans s'en rendre compte. Emoni est une jeune femme très forte, qui fait face à des difficultés éprouvantes sans jamais baisser les bras, ni se décourager. Elle ne roule pas sur l'or, elle a perdu sa maman, son père ne s'occupe pas d'elle, l'école n'est pas son fort, elle a une petite fille de deux et ne sait pas du tout ce qu'elle va pouvoir faire de sa vie. Ça fait beaucoup, et pourtant ça reste un roman assez léger et lumineux. L'autrice sait parfaitement doser ses éléments, comme Emoni en cuisine. Le fait que l'héroïne soit noire est également traité, notamment à travers le fait que son nom à consonance latine l'oblige parfois à devoir se justifier, oui, elle est bien noire. C'est un point de vue interessant, bien amené, sans être le sujet principal du livre.

       En revanche, il y a quelque chose qui m'a beaucoup énervé, c'est la notion, mise en avant à plusieurs reprises, que l'on doit le respect à ses aînés. Le respect, ça se mérite et nous avons ici deux adultes, dont le père d'Emoni, qui ne le méritent absolument pas. Alors voir l'héroïne s'écraser devant eux, c'était décevant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai bien aimé la fin même s'il m'a encore semblé qu'Emoni faisait des concessions pour satisfaire tout le monde. Mais il était sûrement irréaliste, malgré sa grande force, d'imaginer qu'elle irait contre son éducation et contre sa culture."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "With the Fire on High" ?

  • The Stubborn Light of Things de Melissa Harrison

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    • the stubborn light of things, nature writing, Melissa Harrison, a nature diary, the timesMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Stubborn Light of Things ?

       "C'est à la fois une fascination pour la beauté de ce livre et un intérêt grandissant pour la nature qui m'entoure, né de l'année difficile que nous venons de passer, qui m'ont poussée à acheter ce livre."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Melissa Harrison écrit chaque mois une chronique sur la nature dans le Times. Elle a regroupé ici cinq ans d'observations, à la fois au coeur de la ville de Londres et à la campagne..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je me suis lancée sans être tout à fait sûre que le 'nature writing' puisse me correspondre, moi qui ne lit quasiment que des romans depuis presque une décennie. J'avais peur de m'ennuyer, que cela n'éveille pas suffisamment mon intérêt au-delà des premières pages mais j'ai eu tort de m'inquiéter. Le sujet est passionnant et ce, malgré un vocabulaire que je n'ai pas l'habitude de rencontrer (même en français pour être honnête) et qui m'a compliqué la tâche. Me voilà maintenant plus riche d'un nombre non négligeable d'appellations d'oiseaux, de fleurs et d'arbres, dans les deux langues !

       Après, le fait que ce soit ici des chroniques regroupées en un même opus induit une certaine redondance et peu d'approfondissement des différents sujets évoqués, ce que j'ai un peu regretté. Ce n'était donc peut-être pas le livre parfait mais il aura au moins eu le mérite de m'initier au 'nature writing."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai déjà hâte de tenter à nouveau l'expérience et de trouver le format qui me convient parfaitement pour me rapprocher de la nature et m'apprendre toutes ces petites choses que je négligeais, à tort, jusqu'à ce jour."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "The Stubborn Light of Things" ?