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Lire en Anglais - Page 41

  • Murder by the Book de Lauren Elliott

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    • murder by the book, Lauren Elliott, beyond the page bookstore mystery, cosy mysteryMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Murder by the Book ?

       "Une série de cosy mysteries autour d'une librairie, une couverture canon et un tout petit prix, que demander de plus ! Ce roman me faisait saliver d'avance..."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Addie vient de s'installer dans une nouvelle ville pour y ouvrir une librairie mais, dès le premier jour, les incidents se multiplient. On vandalise son magasin, on tente d'entrer par effraction dans sa maison... Est-ce qu'on essaie de lui faire comprendre qu'elle n'est pas la bienvenue, ou est-ce beaucoup plus grave que ça ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Dès le départ, le récit est brouillon, part dans tous les sens et le cadre est mal posé. J'essaie de lui donner le bénéfice du doute mais à plusieurs reprises j'ai l'impression de lire un roman qui ne serait jamais passé dans les mains d'un éditeur. Les petits maladresses et incohérences se multiplient, jusqu'à devenir énormes. Par exemple, l'héroïne qui, terrorisée et menacée de mort, fait installer un système d'alarme pour finalement ne même pas fermer sa maison à clé ! Quant aux éléments qui permettront la résolution de l'enquête, ils me sautent littéralement aux yeux. Pour la subtilité, on repassera donc. Attention, ce n'est pas une lecture désagréable en soi, l'écriture est fluide et ça se lit rapidement mais au bout d'un moment, j'étais juste fatiguée de lever les yeux au ciel. Si au moins la petite ville et les personnages avaient été bien campés, ils auraient pu suffire à me donner envie de lire la suite mais quelques jours après ma lecture, j'ai déjà presque tout oublié d'eux."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin ne rattrape rien, au contraire. Les coupables sont nombreux, trop nombreux et les ramifications nous mènent des mois en arrière, sur différents continents. Je préfère personnellement qu'un cosy mystery n'en fasse pas trop, qu'il reste... Cosy."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Murder by the Book" ?

  • We Have Always Lived in the Castle de Shirley Jackson

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    • lecture d'halloween, roman noir, shirley jackson, we have always lived in the castle, nous avons toujours vécu au châteauMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec We Have Always Lived in the Castle ?

       "J'ai entendu parler de Shirley Jackson a plusieurs reprises en cherchant des lectures d'Halloween. Ses livres sont disponibles en français d'ailleurs mais je ne tombais jamais dessus en librairie. Finalement, j'ai craqué pour cette édition anglaise à la couverture assez parlante."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "La famille Blackwood a toujours vécu là mais jamais elle ne s'est abaissée à fréquenter les gens du village. Aujourd'hui, plus de six ans après le drame, les seuls membres restants de la famille, sont plus isolés que jamais, reclus dans leur maison, cachés aux yeux de tous..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Dès les premières pages, cet ouvrage est extrêmement addictif. Impossible de le lâcher. Il y a d'abord toute cette haine ressentie autour des héroïnes qui nous semble si injuste, et tout ces secrets que l'on devine à demi mais que l'on attend de nous voir révélés. À chaque fois que l'on pense que le récit ralentit, un nouvel évènement survient. Il n'y a aucun temps mort dans ce roman par ailleurs assez court. On se prend au jeu, on sait que quelque chose cloche et pourtant on reste aux côtés de deux soeurs Blackwood. C'est d'ailleurs essentiellement la narratrice, la plus jeune des deux, qui installe ce climat dérangeant. Sans cesse, je dois essayer de me rappeler qu'elle a dix-huit ans alors qu'elle parle et qu'elle agit comme une enfant de douze ans, comme si elle était restée bloquée à l'âge du drame..."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La révélation principale n'est absolument pas une surprise mais je ne suis pas sûre que l'auteur souhaitait qu'elle en soit une, tous les éléments étaient quand même assez clairement sous nos yeux. Après, je ne peux pas m'empêcher d'être un peu déçue par cette fin parce que je ne peux pas m'empêcher d'être une optimiste et d'espérer toujours mieux, toujours un peu plus."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "We Have Always Lived in the Castle" ?

  • The Dutch House d'Ann Patchett

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    • ann patchett, lire en vo, the dutch houseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Dutch House ?

       "C'est encore une histoire d'Instagram et de jolies couvertures que vous commencez à connaître. De plus, Ann Patchett est encensée par la critique et j'avais vraiment envie de découvrir sa plume."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Danny nous raconte son enfance, et celle de sa soeur Maeve. Grandir à "The Dutch House", les samedis juste entre son père et lui, sa nouvelle belle-mère qui ne les a jamais aimés... Puis l'âge adulte, et tout le reste..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Pour dire toute la vérité, quand j'ai reçu ce livre, j'ai un peu regretté de l'avoir commandé. Tout à coup, il me faisait un peur... Et puis je l'ai commencé et je n'ai plus eu le temps de m'interroger. J'ai été séduite dès les premières pages. Tout d'abord, c'est bien écrit mais dans un anglais complètement fluide, à tel point que j'ai rapidement oublié que je ne lisais pas dans ma langue maternelle et ça, c'est toujours un réel plaisir (d'autant que le niveau de complexité ne fait pas la qualité...). Mais surtout, l'histoire de ce frère, de cette soeur, de cette maison, qui est presque le personnage principal du livre, la palette d'émotions que l'auteur nous fair ressentir : la fascination, la tendresse, l'indignation, la colère, la tristesse... J'ai adoré par-dessus tout la belle relation entre Danny et sa soeur Maeve, l'amour qu'ils se portent mutuellement envers et contre tous mais j'ai regretté la grande indulgence de l'auteur envers les parents des héros. C'est tellement plus facile de mettre la faute sur la belle-mère quand c'est pour moi la lâcheté du père qui est la première responsable de la situation. Quant à l'idée que l'on peut tout pardonner à une mère, même d'avoir abandonné ses enfants, je ne suis pas sûre d'avoir assez d'indulgence en moi. Mais Ann Patchett a un talent indéniable pour ne pas idéaliser ni le monde, ni les hommes et les dépeindre avec brio, tout en nous aidant à accepter ces imperfections."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Là encore, j'ai pensé que je n'aimerais pas la fin. Je suis adepte, dans les romans, à défaut de pouvoir l'obtenir dans la vraie vie, des choses qui s'équilibrent. J'aime que les personnages aient ce qu'ils méritent et plus je tournais les pages, plus il m'était difficile de continuer à y croire. Pourtant, en refermant le livre, j'étais tout à fait satisfaite de cette boucle bouclée, sûrement ai-je lâchée prise moi aussi au fil des pages. C'est un roman très mélancolique mais qui fait malgré tout du bien. Je le conseille les yeux fermés et j'espère qu'il bénéficiera bientôt d'une traduction française."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "The Dutch House" ?