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Lire des Classiques - Page 12

  • Someone at a Distance by Dorothy Whipple

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    • someone at a distance, Persephone Books, persephone classics, Dorothy Whipple, classique anglaisMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Someone at a Distance ?

       "Je suis amoureuse des Persephone Books, surtout la collection classique avec ses jolies couvertures, je les veux tous. Celui-ci m'a, de plus, été recommandé par mon amie Emjy dont je suis généralement les conseils les yeux fermés."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Il s'agit de l'histoire de la famille North : la grand-mère, qui s'ennuie et reproche à sa belle-fille de la négliger, la père et la mère, heureux, leurs enfants qui grandissent... Et le grain de sable."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "En fait, il s'est passé tellement de choses entre nous... La palette des sentiments que m'a fait éprouver ce livre est extrêmement large. La plume de l'autrice est très belle, très délicate et nous transporte avec délice dans la campagne anglaise, au sein de cette famille heureuse, où le temps semble s'écouler au ralenti, comme lors des longues vacances d'été de notre enfance. En même temps, une petite pointe d'inquiétude est bien présente, qui se transforme petit à petit en angoisse sourde, puis en certitude. J'aurais adoré cette tension qui s'intensifie, extrêmement bien dosée, dans un roman policier. Ici, en toute honnêteté, si j'en avais su plus sur l'histoire avant de l'ouvrir, je n'aurais pas lu ce livre parce que c'est exactement le genre de récit qui me torture trop et qui me fait mal au coeur. Est-ce que j'ai regretté pour autant ma lecture ? Absolument pas. C'est trop bien écrit pour que je le regrette, le cadre, les personnages sont trop bien dépeints pour que l'on regrette de s'y être plongé et d'avoir fait leur connaissance. Mais il a été d'autant plus difficile d'accepter ce qui leur arrive."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Il y a deux choses que je n'ai pas aimé concernant la fin de ce roman. Tout d'abord, je l'ai vu venir et j'ai donc trouvé que les personnages, eux, mettaient du temps à s'y acheminer et puis, ce n'est pas pour moi une fin heureuse, surtout compte tenu du mensonge qui s'y insinue, mais je ne peux vous en dire plus sans vous spoiler."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des Persephone Books ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Someone at a Distance" ?

  • Christmas Pudding de Nancy Mitford

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    • christmas pudding, Nancy Mitford, livre de noël, noël, campagne anglaiseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Christmas Pudding ?

       "Un classique de Noël qui était dans ma wishlist depuis bien trop longtemps..."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Un auteur en quête de reconnaissance, un jeune couple désargenté, un ancienne demi-mondaine, un jeune étudiant et sa famille... Et tout ce petit monde réuni à la campagne pour Noël..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai trouvé toute la première partie du roman vraiment longuette. On a une entrée en matière amusante et très prometteuse mais on attend ensuite plus de la moitié du récit que tous les personnages soient enfin réunis comme on nous l'avait promis. Quand c'est enfin le cas, on commence vraiment à s'amuser, les situations absurdes, les dialogues mordants, les personnages loufoques, tout y est, mais c'est un peu tard, non ?

       Pour être honnête, je devrais peut-être préciser que je ne suis pas la plus grande fan de Nancy Mitford. Ni de ses romans, ni d'elle-même. Je voulais tout de même tenter à nouveau l'expérience mais il est possible que mon opinion est influencée ma lecture. Pas sur la longueur, ça c'est un fait, mais sur plusieurs de mes impressions, c'est probable. Tout d'abord, nous sommes dans la haute société uniquement, pas de petites gens ici, et si Nancy Mitford se moque bien de ses personnages, elle ne donne pas du tout l'impression de condamner leurs comportements. Il y a une forme de snobisme qui pour moi transparaît dans ce roman, et un manque de contraste et d'évolution. Et puis, je n'ai trouvé aucun des protagonistes attachant, ce qui explique sûrement également mon intérêt mitigé pour cette lecture mais je fais peut-être preuve moi-même d'un peu de snobisme inversé."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai bien conscience qu'avec tout ça, on pourrait croire que je n'ai pas aimé mais ce n'est pas le cas. La deuxième partie était vraiment interessante, amusante, piquante et les fêtes de Noël ont leur petit rôle à jouer mais dans le même style d'humour et d'analyse de la société anglaise, il y a d'autres auteurs que je préfère définitivement."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Nancy Mitford ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Christmas Pudding" ?

  • The Black Prince d'Iris Murdoch

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    • the black prince, iris Murdoch, vintage classics, Suzanne dean, penguinMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Black Prince ?

       "J'aime passer des heures à regarder les couvertures des livres anglais sur Instagram et comment ne pas craquer pour cette collection ! Et Iris Murdoch étant incontournable dans la littérature britannique du vingtième siècle, il ne pouvait qu'être interessant de découvrir sa plume dans tous les cas."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Bradley Pearson nous présente sa propre histoire, celle d'un homme qui a dévoué sa vie à l'art sans jamais vraiment réussir à percer, qui reste persuadé que son prochain roman sera un chef-d'oeuvre mais qui se laisse un peu trop envahir par son entourage..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le roman commence comme un vaudeville, on se croirait dans une pièce de théâtre. Le héros souhaite quitter Londres mais à tout moment son téléphone sonne, sa soeur débarque, son ex-femme est de retour et son meilleur ami a besoin de lui, ça n'en finit jamais. C'est très rythmé et c'est tant mieux parce qu'il s'agit quand même d'un roman de presque 500 pages, en anglais, sans aucun chapitre et écrit particulièrement serré. Malheureusement, petit à petit, Bradley Pearson, qui nous raconte son histoire, se laisse emporter par ses pensées et ses états d'âmes et j'avoue avoir commencé à décrocher. C'était vraiment une lecture en dents de scie à cause de ce changement de rythme permanent. L'autre problème qui s'est posé à moi, c'est qu'absolument aucun des personnages de ce roman n'est appréciable, certains sont même franchement détestables. Bradley est certainement celui qui s'en sort le mieux mais on a tellement envie de le secouer que ça en devient agaçant."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai vraiment trouvé la fin interessante, et elle pose nombre de questions qui, dans un autre contexte, auraient pu me pousser à vouloir relire le livre mais peut-être qu'ici le niveau d'anglais allié à la densité du livre font que cette lecture était tout simplement au-dessus de mes capacités de compréhension. Parfois, il faut savoir reconnaître ses limites."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "The Black Prince" ?