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Lire des Classiques - Page 15

  • L'Étrange Cas du Dr Jekyll et Mr Hyde de Robert Louis Stevenson

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    • l'étrange cas du dr jekyll et de mr Hyde, roman fantastique, Robert louis Stevenson, classique, horreurMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec le Dr Jekyll et Mr Hyde ?

       "Cela faisait bien longtemps que je voulais faire leur connaissance, bien qu'avec un peu d'appréhension en ce qui concerne Mr Hyde bien sûr, ce roman faisant partie des classiques que je ne m'explique pas de ne pas avoir encore lus."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Mr Utterson s'inquiète pour son ami, le Dr Jekyll. Cet homme respectable fréquente depuis quelques temps déjà un certain Mr Jekyll, détestable en tous points, et vient même de rédiger un testament en sa faveur. Utterson ne peut alors s'empêcher d'enquêter..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde n'est pas un roman mais une nouvelle. L'écriture est tout à fait accessible, avec un petit côté désuet qui n'est pas pour me déplaire, souvent propre à l'époque. Cela se lit donc rapidement et facilement. mais pour ce qui est de l'histoire, il est difficile pour moi d'imaginer à quel point elle a pu étonner ou révolutionner le genre à l'époque, voire même effrayer, tant elle est connue aujourd'hui. Je ne peux m'empêcher de penser que cela gâche forcément un peu la lecture. Si je ne regrette pas d'avoir enfin découvert le véritable récit fondateur d'un mythe si puissant, je ne peux pas dire que j'ai été impressionnée, ni même que j'en garderai un souvenir impérissable. C'est le genre d'histoire à se raconter autour du feu, un soir d'Halloween."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Là encore, le récit de la main même du Dr Jekyll qui nous relate les évènements après coup enlève un peu de l'impact qu'il aurait pu avoir si nous avions été dans l'action je trouve. Bref, je n'ai pas vraiment frissonné."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "L'Étrange Cas du Dr Jekyll et Mr Hyde" ?

  • Mariana by Monica Dickens

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    • mariana, Monica Dickens, littérature anglaise, persephone books, persephone classicsMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Mariana ?

       "Je suis amoureuse de la collection des 'Classics' de Persephone Books. Je n'en ai lu qu'un pour le moment mais j'ai bien l'intention de rattraper mon retard. Avec en plus la bonne excuse de soutenir une librairie indépendante, j'ai donc commandé Mariana à la fin du confinement."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Comme son titre ne l'indique pas, Mariana égrène la vie de Mary, de ses étés à la campagne avec ses cousins dans les années 30, légers, insouciants,  à ce jour funeste, quelques mois seulement après le début de la guerre, où elle attend son mari sans être certaine qu'il reviendra jamais..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "La construction de ce roman est très intelligente. Nous rencontrons Mary à l'âge adulte, alors qu'elle apprend que le destroyer à bord duquel se trouve son mari vient de sombrer et qu'il y aurait quelques survivants. Dès le chapitre suivant, nous voilà repartis en arrière pour suivre Mary de son enfance à son mariage et on devra donc attendre la toute dernière ligne du roman pour savoir si oui ou non, son époux a disparu en mer. Au début, le suspense est insoutenable puis ce sentiment se transforme au cours de la lecture. D'abord, on se laisse emporter par le rythme de ces étés de l'enfance, sans fin, sous le timide soleil anglais, puis on s'attache peu à peu à Mary évidemment, malgré ses défauts ou peut-être même à cause d'eux. On la découvre différente, on la voit grandir, on prend chacune de ses erreurs à coeur, chaque chagrin d'amour nous touche et alors que sa quête d'elle-même et de cet homme qui saura l'aimer pour ce qu'elle est se poursuit, on se prend à espérer de plus en plus fort qu'elle ne se soit pas achevée brutalement en pleine mer, quelques mois seulement après le mariage des deux amoureux... C'est un roman qu'il faut prendre le temps de lire et d'apprécier, qui cache une réflexion bien plus profonde que ce que l'on pourrait croire sur le fait d'être un individu à part entière et qui n'est pas dénué d'humour pour ne rien gâcher."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Mon plus grand regret est que l'histoire entre Mary et son mari prenne finalement si peu de place (en terme de pages, s'entend). J'aurais aimé tout savoir d'eux et j'ai été un peu frustrée, après avoir accompagné l'héroïne si longtemps dans chacun des rebondissements de sa vie, de passer si vite sur ce sujet en particulier.

       Un dernier petit détail : si comme moi vous aimez être surpris et vous interroger au cours de votre lecture, ne lisez pas la quatrième de couverture qui révèle malheureusement le prénom du mari alors que le premier chapitre écrit par l'auteur, prenait soin de ne pas le faire. La préface également en révèle un peu trop à mon goût. Pour ma part, je ne lis désormais ces éléments qu'après avoir achevé ma lecture."

     

        Mlle Alice, merci pour cette huitième participation au mois anglais et cette quatrième participation au challenge "In English, please", et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des 'Persephone Books' ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Mariana" ?

    Catégories : Lire des Classiques 0 commentaire
  • The Warden d'Anthony Trollope

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    • the warden, Anthony Trollope, thirkell, les chroniques de barsetshre, barstshire, the warden, le directeur, lire en VO, the in english please challengeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Warden ?

       "Bien qu'il s'agisse d'un style de livre et d'écriture totalement différents, les romans d'Angela Thirkell, que j'aime beaucoup, se déroulent autour de la ville imaginaire de Barsetshire, créée de toutes pièces par Anthony Trollope. Il était donc naturel que je finisse par vouloir découvrir l'endroit sous la plume de son auteur légitime, en commençant par le premier volet des "Chroniques de Barsetshire", The Warden (Le directeur, en français)."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Mr Harding, après une longue carrière au service de l'Église d'Angleterre, se voit récompenser d'une position bénéficiant d'un revenu confortable et d'une somme de travail très limitée. Mais la période est au changement et la gestion des biens du clergé est de plus en plus souvent remise en cause. Quand le directeur va à son tour être accusé de profiter de sa position et d'encaisser plus que son dû, son existence va en être ébranlée..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ma principale déception vient du fait que ce n'est pas ce à quoi je m'attendais. Ce que j'aime particulièrement dans nombre de romans anglais, c'est cette ambiance de village peuplé de personnages hauts en couleurs et attachants. C'est ce que je venais chercher à Barsetshire alors que le roman tourne quasi exclusivement autour de cinq ou six protagonistes, et presque tous d'une même famille. Je retrouve également ce qui m'avait marqué dans Miss Mackenzie, du même auteur, cette propension à nous compliquer la tâche quand il s'agit d'apprécier les personnages. Le seul que Trollope épargne ici est Mr Harding pour lequel on se prend finalement d'affection mais même là, se joue une ambiguïté. Doit-on ou non soutenir sa cause ? L'auteur lui-même semble incapable de trancher (et je comprendrai mieux pourquoi en lisant la postface). On a trop peu d'éléments sur l'essentiel et beaucoup trop sur l'inutile à mon goût... Mais petit à petit, Mr Harding s'affirme et le lecteur a alors envie d'être derrière lui pour le soutenir dans sa démarche, la seule du roman à être menée pour les bonnes raisons..."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai quand même aimé ce roman, qui pousse énormément à la réflexion sur de nombreux sujets : la place de chacun, la gestion du clergé, le pouvoir de la presse mais par-dessus tout, l'importance d'agir en conscience et en accord avec ses valeurs. Cependant, je recherche toujours ce même équilibre et cette même justesse dans la conclusion d'un roman et il me semble qu'ici, ce qui sont punis ne le méritaient pas vraiment et ceux qui ont agi sans réfléchir sont un peu trop récompensés."

     

        Mlle Alice, merci pour cette sixième participation au mois anglais et cette troisième participation au challenge "In English, please", et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres d'Anthony Trollope ICI

    et celles d'Angela Thirkell, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Le Directeur" ?