Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

littérature coréenne - Page 20

  • Qui Veut la Guerre de Chang Kang-Myoung

    Imprimer
    • qui veut la guerre, chang Kang-myoung, thriller, dystopie, thriller dystopique, littérature coréenne, passion hanguk, Corée du Sud, Corée du Nord Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Qui Veut la Guerre ?

       "Une nouvelle publication de la très interessante maison d'édition Decrescenzo, spécialisée en littérature coréenne, que je ne voulais pas rater. Ce n'est pas la première et ça ne sera pas la dernière."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans une péninsule où la dynastie des Kim ce serait effondrée, Jang Rea-cher, ancien membre des forces spéciales nord-coréennes, se retrouve embarqué dans une enquête mêlant drogue, pouvoir et corruption..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Un thriller dystopique sur l'effondrement de la Corée du Nord, n'en dites pas plus, je mourrais d'envie de le lire ! Ce qu'installe l'auteur sur les conséquences de la chute du régime et l'ingérence internationale qui s'en suivrait est à la fois glaçant et extrêmement réaliste, il n'y a qu'à voir ce qu'il s'est déjà passé là-bas à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et nous montre sa grande connaissance de la nature humaine. Les descriptions de la situation sont passionnantes, notamment bien sûr en ce qui concerne la relation entre les nord et les sud-coréens, pour qui s'intéresserait un tant soit peu à l'histoire de ce pays divisé en deux mais c'est également tellement bien fait que le côté dystopique, imaginaire, m'a presque manquée. Finalement, je n'avais pas l'impression d'être transportée dans un monde qui n'existe pas. Et si on lui enlève cela, il reste un thriller prenant, bien mené, avec deux héros comme je les aime et toute une palette de méchants, mais assez classique."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Il m'a manqué un ingrédient, un peu de surprise, un retournement de situation inattendu peut-être pour que ce livre se démarque réellement mais rien que pour le contexte, il vaut la peine d'être lu. Et pour la finesse d'analyse de l'auteur, j'ai très envie de découvrir ses autres romans."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur les polars coréens, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Qui Veut la Guerre" ?

  • No One Writes Back de Jang Eun-Jin

    Imprimer
    • no one writes back,jang eun-jin,littérature coréenne,passion hanguk,corée du sud,hanguk,passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec No One Writes Back ?

       "J'ai exploré les différents titres de cette collection, qui m'attirait beaucoup au demeurant, Corée du Sud oblige, à la recherche de celui par lequel j'allais commencer et forcément, cette histoire de lettres ne pouvait que me séduire."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Jihun voyage à travers tout le pays, de motel en motel, accompagné de son chien aveugle et chaque soir écrit une lettre à une personne rencontrée au cours de ce périple, en attendant qu'enfin quelqu'un lui réponde..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est un récit emprunt de mélancolie qui m'a séduit dès ses premières pages. On s'attache beaucoup aux différents personnages et le sentiment de solitude du héros m'a profondément touchée. J'ai aimé cheminer et évoluer avec lui, apprendre à mieux le connaître par petites touches délicates. J'aurais pu souligner tellement de passages de ce roman tellement c'est joli et bien écrit (et très accessible en anglais). Et bien sûr, j'applaudis le plaidoyer pour la lettre manuscrite qui m'a donné envie de ressortir tout de suite tout mon nécessaire de correspondance. La seule chose que je regrette un peu peut-être, c'est de ne pas avoir croisé encore plus de personnalités différentes, lus encore plus de lettres du héros. Il y a avait vraiment de quoi étoffer le récit."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai adoré la fin qui, tout en étant difficile, arrive à être lumineuse. Je regrette vraiment que ce roman ne soit pas traduit en français parce que sinon je passerais mon temps à le recommander et à l'offrir, d'autant que la Corée y est vraiment anecdotique (pour ceux qui ne sont pas attirés par ce pays)."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "No One Writes Back" ?

  • The Magical Language of Others d'E.J. Koh

    Imprimer
    • the magical language of others, E.J. Koh, memoir, lettres, littérature coréenne, Corée du Sud, passion coréeenneMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Magical Language of Others ?

       "Je suis fascinée par cette couverture. À tel point que j'ai acheté ce livre en hardback, un format plus cher et que je n'apprécie pas d'habitude, parce que je voulais cette illustration. Bien sûr, l'histoire m'attirait également énormément."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'autrice nous raconte, au travers des lettres de sa mère, reçues alors qu'elle était adolescente, le traumatisme qu'elle a vécu lorsque ses parents sont repartis vivre en Corée en les laissant seuls son frère et elle aux États-Unis..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je ne plonge jamais dans les détails d'un livre avant de l'ouvrir, j'aime découvrir l'histoire au fil des pages. Ici, je m'étais donc imaginée les circonstances qui avaient pu pousser des parents à laisser leurs enfants derrière eux dans un autre pays et on peut dire que j'étais loin de la réalité. J'ai donc été choquée de découvrir que cette famille n'avait aucun problème financier et que la mère avait fait ce choix d'elle-même sans que ça ne semble la préoccuper plus que ça. L'égoïsme qui transparait d'ailleurs dans chacune de ses lettres est assez sidérant, pendant que sa fille souffre seule à l'autre bout de la planète. Et c'est vraiment le côté qui m'attirait dans cette histoire, je pense qu'il y avait beaucoup à en dire. Malheureusement, l'autrice s'éparpille, son récit manque parfois de cohérence. Elle nous emmène aussi sur les traces de ses grands-mères et, si c'est interessant, ce n'est pas forcément ce que j'attendais ici. Mais c'est d'autant plus touchant que l'on sent que c'est une façon de se protéger, et de protéger sa mère également, que de ne pas s'attarder sur ses problèmes de santé, ses difficultés à garder la nourriture ou ses envies de mourir pendant que sa mère lui écrit qu'elle est très fière d'elle."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai aimé la fin, l'autrice revient au sujet principal et conclut son histoire, à la fois dans les faits et en décidant de lâcher prise mais d'une manière générale, je pensais aimer ce récit plus que ce fut le cas."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "The Magical Language of Others" ?